Angèle, chanteuse « pansexuelle », accusée de « transphobie »…
Cet article a été publié le 22/05/2023.
La France a décidément les polémiques qu’elle mérite. Ainsi, la chanteuse belge Angèle, après avoir revendiqué être « pansexuelle », a été accusée au printemps dernier de « transphobie » sur les réseaux sociaux.
Tout démarre sur France 2 avec l’émission « Les rencontre du papotin » : « Je suis bi. Je dirais même que je suis pansexuelle. […] En fait, c’est une nuance. C’est-à-dire que moi, je peux tomber amoureuse d’un garçon, d’une fille, d’une personne non binaire, d’une personne transgenre. […] C’est juste quelqu’un. Le sentiment amoureux, avoir des papillons dans le ventre, fille ou garçon, pour moi, c’est le même. »
Avec de telles déclarations, cette icône féministe très engagée dans la défense des minorités sexuelles aurait dû être saluée par les chaisières de LGBTQI+AZERTYUIOP. Pas de pot : pas du tout, à en croire cette série de tweets.
L’un, signé d’une certaine Euphorie, nous dit : « La chanteuse Angèle taclée par des pro-trans après avoir fait son coming out pansexuel. » L’autre, signé par un énigmatique « aigri era dsl », précise : « C’est un peu offensant honnêtement car ça voudrait dire que les personnes trans ne sont pas comme les cis. fin. Moi je suis gay, je fais pas de différence d’attirance : je le croyais avant, mais bahh c’est des mecs et je suis attiré par les mecs quoi. » Brillant. Et pour ceux qui n’auraient pas tout à fait saisi la hauteur de pensée de ce cher « aigri era dsl », ce codicille lui permet de mieux expliciter son aérienne pensée : « Être bi inclut tous les genres et identités : définir la pansexualité par le fait d’inclure les personnes trans, c’est transphobe. » Un peu comme si coucher avec un transexuel n’était finalement qu’une sorte de second choix, un voyage au septième ciel en low cost.
Peut-être. Mais puisque « aigri era dsl » l’assure, c’est que cela doit être vrai, même s'il admet ensuite : « Après, c’est une maladresse qu’on ait (sic) beaucoup à avoir fait, donc le tout est de reconnaître le souci et c’est pas grave. » Orthographe, syntaxe et style garantis d’origine. Il aurait été sûrement « offensant » de traduire les concepts lumineux exposés par « aigri era dsl » en français vernaculaire.
À l’heure où ce texte est mis en ligne, Angèle s’est bien gardée d’en remettre une couche, histoire, peut-être, de ne pas finir, telle une vulgaire J. K. Rowling, la maman d’Harry Potter qui, après en avoir fait des caisses et des bidons dans l’inclusif, se trouve désormais exclue de la communauté progressiste pour avoir seulement rappelé qu’une femme était avant tout une femme, menstrues et ovaires à l’appui.
Il y a au moins deux leçons à retenir de ce qui, en d’autres temps, n’aurait été que prétexte à blagues de comptoir.
La première, c’est qu’avec tout ce qu’ignore Angèle, née d’un milieu bourgeois, à propos de son métier de chanteuse, on pourrait emplir des discothèques entières. Elle se plaint de n’être pas considérée comme artiste à part entière, pensant être à l’avant-garde féministe en écrivant ses propres textes et en soignant de près ses enregistrements en studio ? Charmante enfant. Qui ignore qu’Édith Piaf écrivit nombre de ses paroles et dirigeait de main de maître la fabrication de ses disques ; tout comme Françoise Hardy, Sheila, Véronique Sanson, Brigitte Fontaine et tant d’autres avant elle qui n’attendirent pas l’irruption de cette pimprenelle pour prendre leur carrière en main.
La seconde, relative à ses mœurs, réelles ou présumées : longtemps avant elle, quand on demandait à Catherine Lara ce qu’elle préférait chez un homme, elle répondait immanquablement : « sa femme ». Pour ce qui est de la bisexualité, David Bowie le fit bien avant Angèle, au siècle dernier. Mais la différence, c’est que ses ritournelles à elle sont interprétées à l’Auto-Tune™ (logiciel permettant de corriger les fausses notes en direct) : l’immense Bowie n’en eut jamais besoin. Lui avait du talent, voire du génie. Alors que notre donzelle... La preuve en est qu’à côté, notre chère et adorable Louane, révélée dans La Famille Bélier et issue de la France d’en bas, aurait presque des airs de Callas.
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21 commentaires
Ca veut dire quoi, tous ces nouveaux vocables ? Désolée, je n’y comprend rien et n’ai pas envie de comprendre . Pan, c’est le Dieu grec ( demi-dieu) qui avait un corps de bouc, non ? La nature alliée à la bestialité en rut ?
Mon Dieu que tout cela est compliqué ! Donc si on a bien compris, être pansexuel, c’est ouvrir ses « bras » (on pensait à un autre mot que bras, mais la censure…) à un garçon, une fille, une personne non binaire, on espère n’avoir oublié personne… ah ! si, zut ! transgenre !
Et moi qui ne suis qu’un simple hétéro sexuel ! je me sens honteux, vraiment ! Je suis indigne, à un point que vous ne pouvez pas imaginer. Fouettez-moi, vite ! je le mérite.
Tout ceci doit bien faire rigoler la planète non occidentale (bien plus nombreuse que nous) et étale la tristesse de ce monde en décadence qui ne sait que faire pour faire semblant d’exister…
Ce monde va franchement très mal et rien à l’horizon pour donner de l’espoir. On vit dans les poubelles et la peur en permanence.
cet étalage permanent des moeurs sexuelles réelles ou fantasmés me fatigue à un point ! Si ces gens n’ont que çà qui rempli leurs existence, on comprends mieux pourquoi leurs vies sont vides de sens !
Je ne peux m’empêcher de penser que la déchéance morale ronge la société Française et la mène vers la perdition et les autres pays « d’europe » occidentale glissent vers les mêmes égouts que la société Française . … Michel Audiard a dit : » Quand on voit ou nous mène la connerie humaine , on comprend mieux pourquoi Noé n’a voulu sauver que des animaux » .
Notre civilisation est en train de s’auto détruire. Quel monde vais-je laisser à mes enfants ?
Cette chanteuse au talent mitigé avait donc besoin de se refaire une santé pour complaire à son public. Aujourd’hui tout est bon mais le public en question ne semble pas au rendez-vous. Vous conviendrez avec moi que les artistes au talent avéré n’ont pas besoin d’être « pan » quelque chose pour être reconnus.
Voilà maintenant les pansexuels ! Comment allez encore plus loin pour rester progressiste ?
Reste les animaux ! Nous y serons bientôt, aux USA des demandes sont déjà en cours, via des groupes de pression pour pouvoir épouser son animal préféré !
Je ne me ferai jamais à ce besoin maladif d’étaler sa sexualité en public… quand on n’a que ça pour se définir, ou s’évaluer, c’est d’un triste !
Cette personne n’a aucun interêt ..Pourquoi en parler ??
Laissons tous ces wokes, qui n’existeraient pas si le wokisme n’était pas une maladie à la mode.
Laissons-les se bouffer la rate entre « eux », ou serait-ce « elles », ou quoi encore, ils/elles finiront bien par auto-détruire leurs histoires de genres sans queue, si j’ose dire, ni tête.
La décadence nous entraine vers la fin de ce monde
Notre orientation sexuelle révélée en préambule au grand public va finir par être un gage de sérieux. On croit rêver.
Faut-il que notre société soit malade pour que chacun se sente obligé d’afficher sa sexualité !
La pudeur est une vertu en voie de disparition, ce qui n’incite guère à l’optimisme.
Pas seulement la pudeur, mais aussi la dignité, l’honnêteté, le respect, toutes ces valeurs sont aussi en voie de disparition !
Oui, Monsieur Ledoux, la pudeur a bel et bien disparue, et ça me désespère de voir qu’on affiche désormais sa vie privée sur Facebook, ses préférences sexuelles aux regards de tous, ….et fièrement bourrelets et rondeurs moulées.
On n’est pas obligé de consulter Facebook et si c’était le cas, j’espère que l’esprit critique aura droit de cité.
Tiens : promenez-vous dans un supermarché ( à la recherche de pâtes, par exemple ): vous aurez une idée , de ce qu’est devenue la pudeur, de 7 à 97 ans…
C’est surtout extrêmement prétentieux de la part de ceux qui affichent leurs orientations sexuelles, de penser que cela puisse être susceptible d’intéresser en quoi que ce soit les gens qui ne leur sont pas proches. Puisque l’on se fout de leurs goûts en la matière, qu’ils cessent d’exiger de nous de nous prononcer sur quelque-chose qui relève de leur seule intimité.