Acquittement d’un gendarme auteur d’un tir mortel en intervention : le parquet fait appel
Au lendemain de l'acquittement du gendarme du GIGN, auteur d'un tir mortel sur Henri Lenfant, le parquet annonce qu'il interjette appel. Un nouveau procès se tiendra devant les assises du Nord à Douai.
Le procureur général de la cour d'appel de Douai annonce, le 23 février, qu'il interjette appel de la décision rendue la veille lors du procès d’Alexandre B., gendarme du GIGN, auteur d'un tir mortel sur Henri Lenfant. Le militaire était jugé pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l'autorité publique ». En 2018, à Fouquières-lès-Lens, il avait tué d'une balle dans la nuque Henri Lenfant, un homme de 22 ans, lors d'une interpellation durant laquelle la victime avait refusé d’obtempérer. Lors du procès, l'adjudant de 44 ans a invoqué la légitime défense et justifié son tir par la nécessité de se protéger, affirmant : « C’était lui ou moi. »
La cour a considéré que le gendarme n'était pas pénalement responsable de son acte et qu’il avait procédé selon les règles d'usage de son arme en légitime défense. Le parquet, refusant cette thèse de la légitime défense, avait requis deux ans de réclusion et une interdiction pour cinq ans de porter une arme.
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