Ce samedi après-midi, à Caen, en pleine période électorale, époque où chacun fait campagne, des femmes s'étaient donné rendez-vous pour afficher leur soutien à la campagne d'Éric Zemmour sous le slogan #les femmes avec Zemmour#. Une manifestation autorisée et annoncée par voie de presse mais qui a déchaîné les bataillons des tristement célèbres antifas organisés en contre-manif musclée.

Pas facile d'être une « femme avec Zemmour » : insultées, encerclées, menacées physiquement, conspuées, raccompagnées jusque dans leur voiture sous des jets de farine et même des coups - l'une d'entre elles, bien jeune, recevra un coup de poing dans le dos en tentant de s'extirper de la foule -, elles n'ont effectivement pas eu le droit de s'exprimer, juste de « se casser » dans une ambiance extrêmement tendue. Pas l'ombre d'une présence policière, d'ailleurs, pour faire respecter leurs droits. Un quidam réaliste lâchera : « On aurait pu en faire du petit pâté, de ces femmes-là, qu'il ne se serait rien passé. »

 

Rassemblement des femmes avec Zemmour à Caen

Une meute d' antifas menace les militantes où sont les forces de l'ordre ? @AvecZemmour pic.twitter.com/lh5mrdzPjm

— sabine de Villeroché (@SVilleroche) January 29, 2022

Si les quelques journalistes locaux présents auront, on l'espère, l'honnêteté de témoigner de ce qui s'est réellement passé, cet après-midi là, gageons que la grande presse, la mainstream, la parisienne n'en dira rien.

Dans cette France 2022, lorsque des femmes souhaitent rompre avec les vieux discours féministes, elles en paient le prix : celui de la privation. De liberté de parole, de liberté de manifester. Mais gagnent le droit : de se faire insulter. L'égalité, la fraternité, le vivre ensemble, c'est bon pour les autres, les copines de Sandrine Rousseau, celles de Caroline De Haas... Imagine-t-on des femmes de droite menaçant de couper en rondelles Sandrine Rousseau, appelant en renfort les Zouaves si promptement dissous ?

Soutenir Zemmour ou Marine Le Pen, c'est devenir une cible. Pour empêcher de s'exprimer les militantes féminines pour Zemmour, certains sont prêts à en découdre. Physiquement, là, sur le terrain, dans la rue. Expulsion.

L'heure n'est plus aux querelles, aux déchirures, aux luttes fratricides. Le temps des arrangements de salon est dépassé. C'est dans la rue à présent que se joue le sort des femmes. Elles sont en insécurité. En banlieue et dans les centres-villes. Parler de Roubaix, déjà, c'est se mettre en danger. Ne pas partager l'idéologie gauchiste, c'est s'exposer. La peur au ventre. À quand, le grand ras-le-bol, le coup de balai ?

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30 janvier 2022 à 11:30

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36 commentaires

  1. Il y en a assez que ces fascistes d’extrême-gauche agissent impunément. Elle est où la liberté d’expression pour les autres? Qu’attend Darmamin pour arrêter ces groupuscules bien organisés qui n’interviennent que lorsque les défilés ne sont pas entérinés par les gauchistes? Zut il dissous allègrement les Identitaires, ceux qui s’en rapprochent. Il est temps que cela change!

  2. Mais comme d’hab quand les antifa sont là les fdo sont soit absent soit ils les observent en train de tout casser… Ils ne sont ni arrêté encore moins condamné (à paris ils brûle une voiture de police avec les pandores à l’intérieur, les policiers font face à l’agresseur et tourne les talons sans combattre); Mais par contre le français lambda no souci.. Les blacks bloc et les antifas milice d’état….

  3. Les antifas qui sèment la terreur dans nos rues, et le pouvoir regarde ailleurs, même indulgence envers les migrants et les musulmans. le pouvoir traque des associations dites d’extrême droite, inconnues, qui ne commettent aucune violence, mais leurs dirigeants, auraient l’intention, peut-être, de passer à l’action.

  4. Pourquoi les forces de maintien de l’ ordre n’étaient elles pas présentes sur les lieux d’une manif. dûment annoncée ??

  5. Quand un Président répète qu’il veut emmerder les 5 millions de français non injectés ARNm, et qu’il attache un QrCode d’Asie pour liberté, normal que les plus excités à gauche deviennent agressifs à tous les coins de rues.
    Hadès est le maître des enfers et du monde souterrain (secret), ce titre et lieu de règne conviennent mieux à Macron que Jupiter…

  6. mais que faisait la police ??? elle préférait sans doute emmerder les braves gens pour « non port du masque » ou absence de passe vaccinal … honte à eux !!!

  7. Mais où sont donc passées nos hordes de féministes subventionnées par l’état, enfin par le con-tribuables ! Ou sont les Tscopa, les femmes, etc. ? Faut- il comprendre qu’elles ne défendent ni les femmes victimes de l’islamisme, ni les femmes qui soutiennent Zemmour ? De la discrimation à l’état pur avec les subventions versées par l’état, donc avec sa complicité ?

  8. Et m …. ! Encore des islamo gauchistes que Darmanin n’a pas osé, ou pas voulu dissoudre ? Et on n’entend même pas les contestations de la Tschopa ? Trop occupée à faire campagne pour son idole plutôt que de faire le boulot pour lequel elle est payée par le con-tribuable spolié ?

  9. Pourquoi continuer à nommer « antifas » ces extrémistes dangereux ? Ce sont des fascistes purs et durs !

  10. Personne n’est dupe. Ces authentiques fascistes roulent pour Macron et sa clique. Darmanin est trop content de cette situation, comme son prédécesseur, l’ignoble Castaner, regardait dans sourciller ses copains black-block démolir le Fouquet’s et l’Arc de Triomphe. La collusion est évidente. Aubry a décrété qu’EZ n’était pas le bienvenu, elle organise les futures manifestations et les futures violences. Avec le silence complice de Macron et ses sbires, voire leur joie mauvaise.

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