[VOS COMMENTAIRES] « On ne change pas une équipe qui perd, en Macronie ! »

« Sa logorrhée cache ou son impuissance ou son obstination à cultiver le déni. »
Capture d'écran
Capture d'écran

Pour Le templier, « en France, quand un pas est fait, c’est toujours en marche arrière ». Ce qui est vrai, mais si et seulement si un pas est fait !

Si vous avez eu le courage d’écouter Macron sur TF1, cette semaine, vous penserez sûrement comme Poleoto que « sa logorrhée cache ou son impuissance ou son obstination à cultiver le déni ». Point de pas, ni en avant, ni en arrière, simplement, comme le dit Malika, « l’art d’occuper trois heures d’antenne pour [s’] écouter parler, et surtout ne pas écouter le peuple ». Lila3857 n’a pas franchement apprécié « [s]a voix modulée, selon le sujet abordé, [son] regard grave, [sa] logorrhée verbale tant de fois assénée, [son] sourcil combatif… Pour rien, le vide sidéral. » C’était prévisible, nos commentateurs ne s’étaient pas trompés. Si certains comme Lolofi, qui « sans être écolo, [fait] des économies d’énergie et étein[t] la télé », d’autres n’ont pas été surpris par le vide et le néant des réactions de notre Président, tant en ce qui concerne l’insécurité que ce qui concerne l’immigration. Pour Milan, c’est normal, puisque « de voyages en dîners, de dîners en fêtes, de fêtes en commémorations, de commémorations en exercices de bla-bla, il est à l’abri ». En revanche, quand Macron considère que ce n’est pas le nombre qui est un problème mais la répartition des migrants, nos commentateurs bondissent. Phil4775 se demande « comment un être sensé et intelligent peut affirmer qu’une telle répartition en territoire rural peut avoir la moindre chance de réussir. Pour intégrer ces personnes, il faut pouvoir leur offrir un travail. Or, ces zones n’en offrent aucun, même pas aux autochtones. » Et Patrick Sinclair tente une métaphore : « Ma baignoire déborde, au lieu de fermer le robinet, j’ouvre toutes les portes afin de répartir l’inondation dans toutes les pièces de mon appartement. » En bref, pour Bugs63, ce débat n’était que le « reflet exact des théories de Terra nova… pas un Président mais un acteur qui redit le texte écrit par d’autres ».

Aucune raison que cette grand-messe ou ce brassage d’air présidentiel ne soit le dernier : Delphine Ernotte est reconduite à la tête de France Télévisions. Évidemment puisque, comme le dit Chapipou, « la France, [c’] est cet étrange pays où, une fois de plus, on renomme un dirigeant dont le bilan le ferait virer immédiatement dans le privé. Mais c’est le service public et ses ambiguïtés politiques. » De toute façon, ironise Bernard47, « on ne change pas une équipe qui perd, en Macronie ! » Phrase qui s’appliquerait très bien aussi à l’accord en douce de Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet dans les Yvelines pour les municipales… Pour Jill, « les copains et les coquins […] se retrouvent toujours pour le meilleur malheur des Français ». Ce que ne démentent ni Domipa, qui s’indigne : « Et les cocus, ce sera qui ? Leurs électeurs, pardi, comme d’habitude », ni Evelyne43, qui trouve cela « pathétique ! Tout ça n’est qu’un gigantesque théâtre de Guignol. » Tout comme le procès que fait le LFI Paul Vannier de la fameuse gifle de Bayrou, que déplore Tassergal. C’est en effet « navrant qu’on puisse perdre du temps sur ces querelles picrocholines, alors que le pronostic vital de la France est engagé. Un peu comme si on se disputait sur la déco du grand salon du Titanic, juste avant qu’il ne coule. »

De petites affaires qui arrangent bien ceux qui ne respectent plus rien ni personne et peuvent ainsi s’en donner à cœur joie. Des pompiers subissent des agressions, des torrents de haine qui inquiètent Belle de Cadix, puisque « plus personne ne voudra être pompier, policier, médecin, infirmier, professeur, etc. Et sans toutes ces personnes pour nous protéger, qu’allons-nous devenir ? » et interrogent Mila : « Nous avons tant besoin de nos pompiers, pourquoi ces voyous s’en prennent-ils à eux ? Et à nos soignants, nos forces de l’ordre, nos enseignants, sinon pour détruire notre pays, nos valeurs, nos coutumes, notre religion ? Quand aurons-nous un gouvernement qui aura la volonté de défendre notre nation ? »

Une volonté de défendre la patrie qu'ont eue les poilus dont les plaques honorifiques sont vandalisées par « des abrutis [qui], selon jean-Luc06, n’ont pas le centième du courage de ces soldats de la Grande Guerre. Dire que nos poilus se sont battus pour ça ! Pour que certains s’arrogent le droit d’insulter la France, en 2025. » Éric Becquart est encore plus dur. Pour lui, « malheureusement, les poilus sont morts pour rien. Les lions de 14-18 ont disparu et ont laissé leur place à des moutons qui s’en vont docilement à l’abattoir. » Erod ne le démentira pas, révolté comme le général Gomart par la réception du président syrien à l’Élysée par ces « oublieux des sacrifices des gueux, nos nouveaux aristocrates du verbe nient jusqu’à l’Histoire de leur propre pays, les sacrifices générationnels des sans-dents, ceux qui n’ont que leur peau pour sauver leur dignité et celle de la France ».

Alors, on se demande parfois si tant qu’à ne connaître que les pas en arrière, ça ne vaudrait pas le coup, pour les Français, d’y retourner chercher le courage des lions de 14…

Vos commentaires

38 commentaires

  1. Il me donne l’impression de ne plus savoir comment meubler les deux dernières années de son second mandat ,il n’a absolument plus rien à proposer ,et pourtant il est encore chef de l’Etat .

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

La gauche ne manifeste plus qu’avec des drapeaux palestiniens ou algériens
Gabrielle Cluzel sur CNews

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois