Violences dans les banlieues : la police mérite qu’on lui rende hommage

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En 2018, 10.790 policiers et gendarmes ont été blessés en mission, selon l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice. Chaque jour, ce sont donc quelque 30 fonctionnaires qui sont agressés physiquement dans l'exercice de leurs fonctions.

On ne devient pas policier comme on décide d'être marchand de nouilles. Ce métier est une vocation, engendrée par des valeurs nobles - la protection des plus faibles, des victimes, la défense des libertés contre ceux qui les bafouent - et l'idéal de servir son pays. Certes, ces idées arriérées, à contre-courant de l'individualisme ambiant de notre société, semblent utopiques. Cependant, ce sont bien elles qui guident de nombreux hommes et femmes, représentants d'un ancien monde où courage et honneur avaient un sens, vers un métier dur et ingrat.

On voit souvent circuler, sur Internet (pas chez les médias bien-pensants, sourds, aveugles et muets, dans ces circonstances), des vidéos de violences prises dans les banlieues. Les racailles publient fièrement leurs exploits, enhardies par le sentiment d'impunité qui les enivre depuis leur premier passage devant un juge laxiste. Ces vidéos font froid dans le dos. C'est un monde que les Français ignorent (parfois volontairement...). Celui de la violence, de la peur, de la haine. Un monde qui les rejette avec force, eux, leur culture et leur identité. Mais pas leurs impôts, qui permettent d'acheter consoles de jeu ou feux d'artifice en vue de la prochaine émeute. Il ne faut pas exagérer. Ce monde, c'est l'anti-France.

Car ces zones de non-droit sont interdites à la France. Tenues par la criminalité, par les réseaux islamiques, elles ont été menées par un communautarisme galopant vers une fracture, hélas, déjà irrattrapable. « Je crains que, demain, on ne vive face à face », disait Gérard Collomb au moment de quitter le navire macroniste. Visionnaire. Tardif, mais visionnaire. La crise sanitaire l'a montré, ces quartiers ne sont plus soumis à l'ordre républicain. Le confinement n'y a, dès le début, pas été respecté.

Journalistes, pompes funèbres (la croix sur le véhicule ne pardonne pas), pompiers, médecins et livreurs de pizzas ne sont plus les bienvenus en anti-France.

De temps en temps, un peu d'audace autorise la police à agir, à tenter de faire respecter la loi en anti-France. Pas comme contre les gilets jaunes, bien sûr ! Sans armes ni violence ni haine, pourrait-on dire. Et reviennent ces vidéos. Cette violence incessante à laquelle les policiers, derniers représentants de France dans ses territoires perdus, sont confrontés. Avec la pression d'un pouvoir effrayé à l'idée de réveiller le monstre qui sommeille dans les banlieues, monstre qui avait déjà, en 2005, montré sa nuisance. Il y a quinze ans... alors que la situation était bien « meilleure » qu'aujourd'hui. Dans cette violence permanente, combien de blessés, combien de morts parmi ces racailles qui blessent trente policiers par jour et s'en enorgueillissent comme d'un palmarès ? Extraordinairement peu.

Les racailles n'ont aucune excuse et méritent des sanctions lourdes. La police est exemplaire et elle mérite qu'on lui rende hommage.

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