Trump au secours des fermiers blancs d’Afrique du Sud menacés par un pouvoir noir
Si la vérité blesse, le politiquement correct tue. Imagineriez-vous un instant, dans un pays où le mot race va être effacé de la Constitution, ce tweet émanant des plus hautes sphères vivre-ensemblistes : "J'ai demandé au secrétaire d'État d'étudier de près les saisies de terre et de fermes, les expropriations et les meurtres de grande ampleur de fermiers blancs en Afrique du Sud" ? Trump, qu’on n’aurait jamais vu au chevet diplomatique d’un Théo, a osé.
Les députés sud-africains ont voté, à une grande majorité, une motion soutenue par l'extrême gauche actant le commencement d’un processus d’expropriation sans compensation des 35.000 fermiers blancs. "La symbolique de la revanche raciale y est forte, ce vote révèle le retour à la ligne racialiste qui constitue le fonds de commerce des partis politiques noirs", estime Bernard Lugan. "En Afrique du Sud, ce n’est pas pour des raisons économiques que ces Blancs vont être spoliés. Ces fermiers nourrissent l’Afrique australe et leur expropriation provoquerait un cataclysme économique et une famine, comme ce fut le cas partout ailleurs en Afrique."
En vingt-quatre ans de pouvoir sans partage, poursuit Lugan, l’ANC de l'icône Mandela a ruiné et conduit un pays jadis prospère vers un naufrage économique et social, de pénuries, de corruption, de violences, un chômage à plus de 40 %, et un revenu des plus démunis de la population noire inférieur de 50 % à celui qu’il était sous le régime blanc. À l’exception de l’agriculture contrôlée par les Blancs, dernier secteur hautement producteur de richesses.
Trump a donc osé et a suscité, d’une part, l'ire des dirigeants noirs de l'Afrique du Sud lui reprochant d'alimenter les tensions raciales (sic !), de raviver le passé colonial, et, d’autre part, les réactions pavloviennes de la propagande, ne sachant plus, quant à elle, quoi lui reprocher, hormis son présumé racisme. Pourtant, ces officines de la désinformation ne sont pas sans savoir qu’aux États-Unis, au sein de la communauté afro-américaine, le taux de chômage est historiquement bas à 5,9 %, et la satisfaction croissante à l’égard de Trump atteint 36 %, venant de 19 % il y a un an, et 8 % en 2016, année électorale. Enfin, les associations noires vantent de plus en plus ouvertement ce président, le plus « pro-black », osant même, pour certaines, accuser son prédécesseur de n’avoir eu que la caution de sa couleur de peau pour amadouer leur communauté.
Grand Remplacement et repentance post-coloniale obligent, autant la notion de race est malvenue au sein d’une Europe de plus en plus ethno-masochiste à l’égard de ses populations autochtones, autant elle demeure d’actualité ailleurs. De nos jours, un Charles de Gaulle, fier du « génie de notre race » et qui affirme sans fausse pudeur que le peuple français est, dans sa grande majorité, un « peuple de race blanche », serait un habitué de la 17e chambre. À l’instar du subsidié CRAN, un CRAB, par exemple, Collectif représentatif des associations blanches, serait-il contraire aux valeurs républicaines à géométrie variable ? Inciterait-il à la haine « raciale » ? À l’ère de l’antiracisme totalitaire, le racialisme, dont se prévalait Winston Churchill, tributaire par définition de facteurs héréditaires et raciaux mais distinct du racisme car ne hiérarchisant pas les groupes humains, serait-il une explication, comme en Afrique du Sud, à toutes ces réalités sociales et économiques ? Et qu’en est-il dans les territoires perdus de la république multiculturelle ?
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