Toujours plus vert : un nouvel indice de pollution de l’air

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Il y a un an exactement, à l’occasion de la réception de sainte Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, je vous annonçais que la guerre aux particules fines ne faisait que commencer : « Gageons que l'année prochaine, les particules “ultra-ultrafines” tueront plus que la bombe d'Hiroshima. »

Eh bien, nous y voici, puisqu’on apprend, aujourd’hui, que la France a décidé d’adopter un nouvel indice de pollution de l'air « qui prendra mieux en compte les particules fines », rapporte Le Monde. En effet, l’ancien indice s’arrêtait sur les particules PM10, négligeant un peu les PM2,5 (inférieures à 2,5 micromètres) qui, évidemment, « pénètrent plus profondément l'organisme et causent des dégâts plus importants », comme le révèle à nos yeux esbaudis Marine Tondelier, déléguée générale d'Atmo France, le machin qui regroupe toutes les associations de surveillance de la qualité de l'air.

Ah ! la belle chose que de savoir quelque chose ! dirait Molière. L’année prochaine, cette femme savante nous apprendra sans doute que les PM1 et les PM0,5 pénètrent encore plus profondément (moins, toutefois, que les nanoparticules en réserve pour l’année suivante), et qu’« il est donc nécessaire de communiquer sur ce critère auprès des populations ».

Ben oui, en ces temps de Covid-19, elles ne sont pas assez affolées, les populations : une petite couche en plus s’imposait… Mais comme madame la déléguée générale a des pudeurs, elle évite quand même de dire aux « populations » que l’endroit où il y trente fois plus de particules fines que dans la rue, c’est le métro. Avec, en prime, une dose d’amiante issue des bas de caisses et des anciennes plaquettes de freins. Il ne faudrait quand même pas inciter les gens à reprendre leurs voitures…

Autre pépite manipulatoire comme seuls les écolos savent en produire - mais ces gens-là osent tout -, le décalage, au 1er janvier 2021, des six catégories d’indice vers l’apocalypse. Aujourd’hui, elles vont de « très bonne » à « très mauvaise ». Demain, elle iront seulement de « bonne », mais jusqu’à « extrêmement mauvaise ».

Vous l’avez compris, la qualité de notre air ne pourra donc plus jamais être « très bonne ». Voilà qui nous rassure sur la pérennité de l’emploi de Mme Tondelier…

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Richard Hanlet
Médecin en retraite, expert honoraire près la Cour d'appel de Versailles

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