[Témoignage choc] Euthanasie : que vaut la vie de Marie-Caroline ?

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Alors qu'Emmanuel Macron annonce un projet de loi « fin de vie » d’ici l’été, Boulevard Voltaire a choisi d’interroger Marie-Caroline Schürr. Cette « consultante en inclusion sociale et développement personnel », auteur d’un livre Out of the box ! La joie à roulettes (Éditions du Jubilé), est atteinte d’une maladie génétique rare qui la prive de l’usage de ses jambes et de ses bras. Ce qui ne l’a jamais empêchée de mener à bien bon nombre de projets, dont celui de partir seule sur les chemins de Compostelle : 400 km en fauteuil pour « expérimenter de manière très concrète les chemins de la Providence ».

Un témoignage choc à méditer pour ceux qui réfléchissent à l'idée de légaliser l'euthanasie.

Sabine de Villeroché
Sabine de Villeroché
Journaliste à BV, ancienne avocate au barreau de Paris

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36 commentaires

  1. A chaque fois que j’entends euthanasie, j’associe ce mot à hitler. Le gouvernement et ses wokes feraient mieux de mettre le paquet sur les soins palliatifs. On veut un individualisme forcené mais on ne veut pas mourir tout seul, c’est contradictoire. A mon humble avis, il prône l’euthanasie pour faire des économies.

  2. Nous avons un gouvernement qui ne cesse de promouvoir la mort, des plus petits avec l’avortement et des plus faibles avec l’euthanasie. Quand aurous nous un homme politique qui nous donnera un ministère de la famille et de la solidarité entre génération et de la vie tout simplement. Bonne journée.

  3. Dès le début cette personne, que je respecte fort par ailleurs, commet une erreur. Les partisans de l’euthanasie n’ont jamais dit qu’un tiers pouvait décider de tuer une personne parce qu’il estimait qu’elle n’était pas digne de vivre ce qui serait du nazisme pur et dur. Les partisans de l’euthanasie, dont je suis, disent simplement qu’une personne qui pour des raisons qui lui sont personnelles, parmi lesquelles l’image qu’elle se fait d’elle même, sa dignité dont elle la seule juge, ne tient plus à la vie et veut y mettre fin et, le cas échéant, en cas de besoin, d’être aidée pour ce faire. C’est tout. Je serais le premier à m’opposer à ce qu’une personne, quelle qu’elle soit, puisse décider de tuer une autre personne. C’est aussi simple que cela.
    Le suicide n’est pas interdit en France, a toujours existé et existera toujours. En conséquence, avec, évidemment, beaucoup de précautions, agissons de telle manière qu’il se fasse honorablement, sans douleur, pas de manière sordide et solitaire.

    • Connaissez-vous la pression psychologique, quand vous mettez le doigt dans l’engrenage vous en arriverez petit à petit à l’élimination des personnes qui sont une charge. Ma belle-mère, 96 ans, quand elle va se coucher voudrait ne pas se réveiller, un mot gentil, une parole aimable et elle y va toute guillerette sachant que le lendemain matin nous serons là pour l’aider. Cette euthanasie, c’est pour faire des économies sur les soins palliatifs, c’est tout.

  4. Merci pour ce Magnifique reportage qui pourrait être diffusé plus largement. Marie -Caroline nous donne à réfléchir quelque soit la position que nous avons sur un sujet aussi sensible.

  5. De tout mon coeur, Marie-Caroline, merci pour l’extrême force de votre témoignage … Je ne puis certes pas vous rejoindre sur le regard que vous portez sur le droit de mourir dans la dignité, mais votre soif de vie et le courage qui l’anirme forcent un respect immodéré ! … Le mien vous est acquis !

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