Hier, à Marseille, on commémorait le double assassinat de Laura et Mauranne, ces deux jeunes filles de 20 ans et 21 ans égorgées sauvagement à la gare Saint-Charles par un terroriste islamiste, il y a un an.

Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône, est interrogé au micro de Boulevard Voltaire ; il dénonce la faillite de la République qui ne se donne pas les moyens législatifs pour protéger les citoyens au nom de l'idéologie laxiste incarnée par Emmanuel Macron. L'occasion, pour lui, de revenir sur le "selfie-doigt d'honneur" d'un Président qui "creuse sa tombe".

On commémore aujourd’hui l’attentat qui a coûté la vie à Laura et Mauranne. Ces deux Marseillaises ont été assassinées devant la gare Saint-Charles.
Comment s’est réveillé Marseille ce matin ?

Pour être un peu plus précis, il ne s’agissait pas de Marseillaises. Une était lyonnaise, elle suivait ses études de médecine à Marseille et avait rejoint sa cousine qui était de la petite commune d'Eguilles à côté d’Aix-en-Provence. Elles avaient 20 et 21 ans et avaient pour projet de se consacrer aux autres dans le milieu médical.
Il y en a un parmi les autres, les fameux autres, qui a vu cet avenir autrement. Il était Tunisien, clandestin et multirécidiviste. Il les a égorgées sauvagement aux alentours de 13 heures l'année dernière, avant d’être abattu par un militaire à qui je rends hommage aujourd’hui.
Ce matin, nous nous sommes réveillés avec cette pensée, ce souvenir de deux jeunes vies, deux jeunes femmes incarnant la liberté, la beauté, la France, foudroyées par un "terroriste islamiste" puisque ce terme n’a pas été utilisé ce matin à l’occasion de la cérémonie.


La lutte contre le terrorisme islamiste est une de vos priorités. Vous êtes très présent sur ce terrain-là.
Vous êtes élu de la ville de Marseille. Une ville où le communautarisme est vécu de manière assez chaotique et douloureuse par beaucoup d’habitants.
Que voudriez-vous faire pragmatiquement pour résorber ce problème de clandestins et de migrants ainsi que le problème communautaire qui empoisonnent la vie de Marseille ?

Un an après ce double assassinat, cet acte abominable, ce terrorisme islamiste, les Bouches-du-Rhône, les services de police et de renseignements évaluent à 530 militants extrémistes ou islamistes dans le département. La situation est loin de s’être améliorée sur le front islamiste, elle s’est même considérablement dégradée. C’était déjà inquiétant avant, mais c’est encore plus inquiétant aujourd’hui dans la mesure où il y a un silence assourdissant de la part de la classe politique. Ils ne disent et ne font rien pendant que cette lèpre se répand au quotidien sur Marseille et ailleurs.
Il faut en avoir conscience et le dénoncer comme j’ai pu le faire à travers des exemples précis. La ville de Marseille avait instauré comme partout en France par obligation, les temps d’activités périscolaires. C’était une demi-journée déscolarisée, consacrée à la culture et au sport dans l’école. Cette demi-journée avait été fixée le vendredi après-midi à Marseille. On s’est rendu compte que beaucoup trop de parents préféraient mettre leurs enfants à la mosquée plutôt qu’à l’école de la République.
Cela ne fait pas d’eux des islamistes, mais c’est un signe que la République n’intègre et n’attire plus. Nous avons donc changé les jours, soit le mardi ou le jeudi.
Il y a donc des signes avant-coureurs et un islamisme qui se développe et qui est reconnu en tant que tel.
Il faut expulser les imams qui tiennent des discours radicaux. On les connaît, car ils ne s’en cachent même plus. On a expulsé un imam, il y a peu de temps, mais il a tout un réseau autour de lui. Son noyau dur est resté à Marseille et diffuse dans les quartiers, le message que cet individu diffusait jusqu’alors. On le sait, mais on attend, car on ne se donne pas les moyens législatifs d’intervenir avant. Il faut qu’il y ait une preuve, c’est-à-dire du sang qui coule sur des innocents.
Encore une fois, il faut expulser tout individu qui s’adonnerait à ce genre de discours. S’il a la double nationalité, alors que la nationalité française lui soit retirée, car il n’en serait plus digne.
L’ordre moral passe avant l’ordre républicain et l’ordre de la sécurité. Il faut se libérer de cet ordre pseudo moral pour libérer Marseille et pour libérer la France de cette lèpre islamiste.


Juste après l’attentat, on a cherché des responsables.
Comment ce clandestin sans papier a pu se trouver en gare de Marseille Saint-Charles et a pu ainsi commettre cet odieux attentat ?
Certaines réponses ont été données. Le Président de la République a fait démissionner, si le terme est exact, deux membres du corps préfectoral.

S’il faut expulser les imams et tous ceux qui tiennent des discours radicaux, c’est une chose, mais cela ne suffit pas. Il faut stopper l’immigration. Malheureusement, 300 000 à 400 000 étrangers rentrent dans notre pays chaque année sans compter les clandestins qui sont entre 40 000 et 50 000 soi-disant mineurs isolés, mais pas isolés des organismes sociaux.
Il faudrait mettre en place une mesure qui consisterait à contrôler l’immigration et à la stopper. Et encore une fois, expulser tous les clandestins que l’on appelle aujourd’hui, migrants. Ce sont des clandestins et ils n’ont rien à faire sur notre sol. Beaucoup trop d’entre eux s’adonnent à la violence et pour certains ont infiltré, comme cela s’est déjà vu, les réseaux terroristes.
Il faut aussi expulser les délinquants portant des écharpes tricolores.
Il y a les délinquants à capuche, ce sont les dealers, les délinquants à barbe et les délinquants à écharpe tricolore qui par leur couardise, par leur idéologie droit-de-l’hommiste, de tolérance, de vivre ensemble, le fameux vivre ensemble, cette religion laïque et obligatoire, sont les complices volontaires ou involontaires de ce développement de l’islamisme et du terrorisme qui en découle. Il faut changer le personnel politique, car lorsque l’on a fait démissionner deux membres du corps préfectoral, on a fait sauter deux fusibles. L’idéologie du laxisme est toujours là. Elle est si bien incarnée par Emmanuel Macron et pas les autres.


À propos d’incarnation présidentielle, vous avez vu comme tout le monde, la photo d’Emmanuel Macron en visite à Saint-Martin. Marine Le Pen a twitté et Emmanuel Macron a rétorqué que lui aimait tous les enfants de la Républque a contrario de Marine Le Pen.
Qu’avez-vous pensé de cette photo et de l’échange avec la Présidente du Rassemblement national et du Président de la République ?

Emmanuel Macron aime tout le monde, surtout ceux qui viennent de loin, sauf les 11 millions de Français qu’il qualifie de lépreux qu’il a voués aux gémonies.
En posant avec ces deux individus, dont l’un fait un doigt d’honneur torse nu, Emmanuel Macron creuse un peu plus profondément la tombe de sa fonction. Lorsqu’on est Président de la République, on devrait exiger une attitude.
Il s’était déjà fourvoyé sur les marches de l’Élysée à l’occasion de la fête de la musique en ridiculisant ce palais qui a vu passer tant de grands hommes et de femmes.
Il a récidivé aujourd’hui avec ce sinistre individu, braqueur qui fait un doigt d’honneur. Il lui trouve encore des circonstances atténuantes pendant qu’il qualifie les électeurs nationaux, c’est-à-dire les 11 millions de Français qui paient leurs impôts, de Gaulois réfractaires, de fainéants et de lépreux. Voilà où en est tombée la fonction de Président de la République avec Emmanuel Macron. J’ai bien peur qu’on n’ait pas fini de glisser.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 03/10/2018 à 21:06.

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02 octobre 2018 à 11:18

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