Les élus de gauche à la municipalité de Marseille se sont opposés à la dénomination d'une place Arnaud-Beltrame, dans le 15e arrondissement de la ville, pour ne pas "provoquer" la population des quartiers nord.

Stéphane Ravier analyse ce que révèle cet événement sur la montée du communautarisme, à Marseille comme en France.

Lors du conseil municipal de Marseille, vous vous êtes violemment opposé à vos collègues de gauche au sujet de la place Arnaud Beltrame.
Pouvez-vous nous expliquer ce qui s’est passé  ?

Je ne pense pas avoir été violent. Je n’ai que rapporté ce qui a été dit lors de la condition des dénominations de voies. C’est la gauche qui, depuis quelques jours, s’époumone en me qualifiant de tous les mots et en m’accusant à tort. Au cours de cette commission des dénominations de voies, le Rassemblement national a proposé de donner le nom du colonel Arnaud Beltrame à une place du 15e arrondissement.

Le 15e arrondissement aurait été refusé, car la population locale se serait sentie provoquée.
Quelle est cette population locale ? Et pourquoi se sentirait-elle provoquée par la présence de l’héroïque colonel Beltrame ?

Quelle est la population dans le 15e arrondissement ? Bonne question. Elle est la même que dans le 14e ,16e ,13e ou 2e arrondissement. Cette population est celle qui a remplacé les peuples historiques de Marseille. Ce sont les néo-Marseillais issus de l’immigration.
Si on en croit les élus de gauche et d’extrême gauche, les socialistes et les communistes, ces populations considéreraient le nom d’Arnaud Beltrame comme une véritable provocation. Cela veut bien dire que cette population soutient les terroristes islamistes.
Cette position a encore une fois été entendue par les élus de gauche qui ont préféré se coucher. À la fin de mon intervention au conseil municipal, le maire de Marseille ne m’a absolument pas condamné, comme peuvent le dire les élus de la gauche. Il m’a simplement adressé un ‘’bravo’’. Il arrive que le maire de Marseille puisse faire preuve de courage.
Une partie de la population marseillaise soutient les terroristes islamistes. C’est extrêmement grave.

Derrière cette emblématique place Beltrame, il y a un enjeu beaucoup plus profond…

C’est la preuve que la République recule. Ses valeurs sont foulées au pied par une partie de la population qui, sur le papier, est pourtant française, ainsi que certains de ses représentants et ses élus. C’est donc la preuve de l’échec de la politique d’immigration et de cette religion qu’est la politique du ‘’vivre ensemble’’.
La société française est en train de se fracturer davantage, et encore davantage la société Marseillaise. Pour appliquer les propos de l’ancien ministre de l’Intérieur à Marseille, ça fait longtemps que nous vivons face à face. C’est donc un avertissement très concret qui vient s’ajouter au communautarisme islamique qui se développe dans les écoles.

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12 octobre 2018 à 10:29

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