Sport : ces hommes devenus femmes qui écrasent les compétitions sportives féminines

Capture d’écran (1851)

« On ne naît pas femme, on le devient », écrivait la funeste Simone de Beauvoir. Appliquez ce poncif féministe à la lettre et vous obtenez le mythe moderne de la trans-amazone. L’homme devenu femme peut désormais se mesurer directement aux femmes restées femmes. Tant pis s’il a la constitution physique d’un gorille en pleine maturité sexuelle, du moment que son état civil est en accord avec sa « vie sociale » (identité de genre). C’est ainsi que de plus en plus d’athlètes « féminins » dépassent de loin les records de leur catégorie sexuelle. Le dernier exemple italien n’a rien d’anodin. Le 12 mars, Valentina (né Fabrizio) Petrillo a largement vaincu ses concurrentes lors d’un championnat de course sur 200 mètres réservé aux femmes âgées de 50 à 54 ans, remportant ainsi son huitième titre de « championne. » Quelle prouesse ! L’exploit perd de sa superbe lorsque l’on apprend que « Valentina » n’avait jamais remporté de compétition masculine avant sa transition. Le statisticien italien Marco Alciator a pointé du doigt, dans un rapport, la « situation d'anomalie absolue [qui] émerge clairement dans l'affaire Petrillo. »

Éternelle reductio ad hitlerum

La performance de Valentina a de quoi susciter les rancœurs. Face à l’athlète trans, les autres participantes ne sont pas restées de marbre. La coureuse Cristina Sanulli, arrivée deuxième, est doublement spoliée. Sans « Valentina », elle aurait obtenu la victoire et le record italien des Masters. Interrogée par la presse italienne, Sanulli se dit « amère ». Et d’ajouter : « Je parle aussi au nom de la plupart des filles qui courent avec moi : nous ne nous sentons pas égales, précisément parce que la structure physique [de Petrillo] est masculine, […] nous nous sentons très discriminées. »

Déjà privée de vestiaire féminin – « Valentina » disposait de ses propres locaux pour se changer –, la championne trans a fustigé la terrible attaque transphobe de sa rivale dans un message Facebook publié le 16 mars sur son compte. Il assimile la critique de sa présence dans le sport féminin au nazisme, expliquant à ses détracteurs qu'ils étaient « au même niveau qu'Hitler » et comparant les catégories sportives basées sur le sexe à une interdiction de 1936 visant les athlètes juifs. Toujours plus. Également « bouleversée » de s'être vu refuser l'utilisation du vestiaire qu’occupait les autres athlètes, « Valentina » a continué son mélodrame : « À Ancône [lieu de la course, NDLR], vous m'avez fait passer un moment terrible, ce n'est pas juste… Vous m'avez relégué dans un vestiaire "dédié". » Pour lui, cette situation est similaire à la ségrégation des « appestati, ou victimes d'une peste ».

Un cas loin d’être isolé

Le cas « Valentina » est loin d’être particulier. De plus en plus d’athlètes transféminins concourent contre des femmes. Aux États-Unis, l’ouverture de nombreuses disciplines aux athlètes trans suscite la polémique. En natation, le cas « Lia » Thomas est le plus révélateur. Autrefois considéré comme un sportif « médiocre », Lia bat désormais tous les records nationaux.

Autre histoire tout aussi sulfureuse : Boyd Burton, vétéran de l’US Navy devenu Fallon Fox en 2006, s’est reconverti à la MMA (Mixed Martial Arts, ou combat libre). Inscrit dans la catégorie femme, « Fallon Fox » a écrasé Mikka Brents, une femme, lors d’un match en 2014. En deux minutes, l’ancien militaire lui infligea une commotion cérébrale et une fracture de l’os orbital. Après le combat, son adversaire déclarait que, malgré le nombre important de femmes contre lesquelles elle s’est battue dans sa carrière, jamais elle ne s’était sentie autant écrasée physiquement lors d’un match. Et de conclure : « Ce n’est pas une bonne chose que Fox combatte parmi les femmes. »

Julien Tellier
Julien Tellier
Journaliste stagiaire à BV

Vos commentaires

40 commentaires

  1. Cela fait déjà longtemps que les offres d’emplois de l’ANPE puis de Pôle Emploi stipulent « homme ou femme » et que les maçonnes, couvreuses, mécaniciennes et autres plombières sont toujours aussi rares. Il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs alors que le taureau « enceint » n’est pas pour demain. Les musulmans se frottent les mains car ils n’en demandaient pas tant. Qu’il leur sera facile de vendre leur soupe et convaincre des prosélytes face à notre décadence. Ils disent déjà : « Si cela continue, demain, on pourra se marier avec son chien ».

  2. Cette « femme » à très visiblement un corps d’homme ! Le sport féminin est menacé si cette tendance s’affirme !

  3. une grande victoire pour le féminisme , vraiment ? à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Espérons que cette folie se terminera rapidement, la raison revenue.

  4. Mais qu’attendent ces femmes sportives spolliées de leurs résultats et de leurs trophés par ces « hommasses » incapables de remporter le moindre titre dans leur catégorie d’origine, pour faire du chantage à leur fédération?
    Pas de participations féminines dans les championnats de tous niveaux, si participation de transgenres dans les compétitions. Un point c’est tout. Un peu de courage moral ne peut faire de mal… Et les lâches, hommes ou femmes, qui gèrent ou dirigent les fédérations et incapables de dire non à la bien pensance, seraient bien ennuyés…

  5. Et que disent donc les « belles » femministes de ces loups qui entre dans bergerie travestis en louves ?
    Quand les organismes nationaux et internationaux mettront ils un point d’arrêt à ces idamissibles compétitions où chacun sait que la femme ne sera jamais l’égale de l’homme ?
    Dernière possibilité,certes frustrante pour les competitrices, refuser ces épreuves que d’aucuns declareront inclusives…
    Pour éviter toute polémique reste la solution simple de créer une catégorie spéciale pour les transgenres…

  6. Même un gosse « normal » de 5 ans détecterait qu’il y a un « loup »…
    Seuls les idéologues « trans » ne voient rien d’anormal.
    Il serait grand temps que nos société pseudo-évoluées se ressaisissent et abolissent toutes ces situations ridicules.

  7. L’Egalité proclamée à La Révolution Française pour éliminer les Rois et Reines, prendre la place, était déjà une Imposture suprême. On le voir plus de 2 siècles après puisqu’il y a toujours des mécontents et qu’il y a eu bien des retours dans leur Politique, mais avec ces « transgenres » c’est encore plus d’inégalité qu’ils cachent….Quel objectif ? que les générations suivantes soient toutes « transgenres » pour mieux les contrôler afin de bientôt en faire Leur Religion ? Je ne sais, je cherche ! ! !

  8. Les trans devraient être conditionnés à des compétitions dédiées à leur catégorie.
    Les athlètes féminines ne sont pas des bellulaires.

  9. La Nature ne se « transforme pas » en coupant un « bout de chair » ou en avalant des pilules à vie ! …
    Toutes les compétitrices ayant « un vrai sexe féminin » doivent concourir en refusant ces « belles de bistouris » ! …
    Miss rousseau et ses copines sont en train de « déconstruire » la société car elles ne savent pas « construire » quelque chose d’utile pour « le bien commun » ! …

  10. Une fois de plus l’intègre mouvement LGBT va accuser d’homophobie tous ceux qui mettent en lumière ces magouilles. Il faudrait aussi que pour les transsexuels les contrôles anti-dopages soient supprimés au nom de l’égalité LGBT !

  11. A quand la fin de la dictature de minorités complexées et hors sol? Mais avec les gouvernances européennes et nationales en place, le délire n’est pas fini !!

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