Tout le monde s'accorde, aujourd'hui, pour promouvoir la nécessité d'une véritable politique de défense de l'environnement, pour promouvoir l'urgence d'un grand chantier de préservation de la biodiversité.

Pourtant, ceux qui se revendiquent écologistes enchaînent les contradictions.

Antoine Buéno (chargé de mission au Sénat pour le groupe centriste UC-UDF-UDI-UC) évoque l'obtention d'un permis de procréer. Yves Cochet, ancien ministre de l'Environnement, invite les Français à avoir moins d'enfants. Quant aux manifestants du vendredi, ils défilent "pour le climat, contre le patriarcat". On voudrait pouvoir comprendre.

Il faut être cohérent, car nous n'avons pas moins à nous préoccuper de sauvegarder le trésor que représentent les scarabées, les petits oiseaux, les plantes ou les océans que de préserver les différentes manières de vivre dans nos milieux naturels, nos biotopes, nos communautés, nos familles. Avec leurs spécificités naturelles, elles structurent la société et méritent d'être protégées. Sans elles, la diversité des sociétés humaines serait menacée…

Or, aujourd'hui, nous constatons que la mondialisation et le développement économique illimité nuisent de manière dévastatrice à la nature, à sa diversité, à ses richesses. La mondialisation nuit aussi bien à la faune qu'à l'être humain. Elle nuit autant aux populations de baleines bleues qu'à nos familles, nos mœurs et nos coutumes...

Car la famille, c'est le lieu de la transmission et, donc, la clé de la responsabilité écologique. « On n’hérite pas de la terre de ses parents, on l’emprunte à ses enfants », a pu dire Saint-Exupéry.

La famille, c'est le lieu de la gratuité par excellence. Les services mutuels rendus au sein de la famille ne se paient pas, sinon en argent de poche et pas à leur prix de marché ! C’est donc un espace qui demeure hors marché et fait subsister la possibilité de rapports non marchands.

La famille, c'est le lieu où les relations ne sont pas soumises à la tyrannie du droit et de la norme. C'est, pour ainsi dire, le dernier havre de liberté. Le monde familial n’est pas soumis à la technique et aux artifices.

Le rapport familial rend constamment présente la disparité de la condition humaine et nous confronte à la vraie nature des choses : la faiblesse, l’imperfection, la limite.

Comme le voisinage des plantes, des arbres ou des animaux, c’est la présence de l’altérité qui suggère le respect de la diversité naturelle.

C'est la raison pour laquelle la famille est un maillon indispensable. Il n'y a rien de plus écologique. En face de nous, nous avons des idéologues prêts à tout au nom du marché et du capitalisme illibéral. Ils sont prêts à détruire nos biotopes, à détruire notre environnement, à détruire nos frontières, à détruire nos communautés naturelles et même nos vies pour assouvir leur frénésie mercantile.

Alors, à nous de participer à la reconstruction de notre nation, de cette grande famille de familles, pour en faire le lieu d’équilibre entre la liberté et le bien commun. La force de la famille, la force de la nation sont les seules capables de poser des limites à l'extension infinie du marché et à la destruction de notre planète.

Le capitalisme doit enfin retourner dans son lit. Il doit redevenir un moyen et non un but. Ainsi, la nature sera préservée, avec toutes ses spécificités, toutes ses richesses et sa diversité innombrable.

Il n'y a de richesse que d'hommes... Soyez écolos, défendez la famille !

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22 mars 2019 à 8:54

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