Serge Federbusch : « Nous allons tendre la main à tous ceux qui ne veulent ni d’Hidalgo ni d’une marionnette de Macron »

Serge Federbusch : Le syndrome de Paris est comme le syndrome de Stockholm - une forme de connivence

Le Rassemblement national vient de décider officiellement de soutenir la candidature de Serge Federbusch à la mairie de Paris en 2020. Il réagit au micro de Boulevard Voltaire.


Vous deviez être candidat soutenu par le Rassemblement national à la mairie de Paris.
Cette annonce avait été un peu contrecarrée par la candidature spontanée de Jean Messiha.
Cette candidature ayant été écartée, vous êtes désormais officiellement soutenu par le Rassemblement national. Comment accueillez-vous cette nouvelle ?

C’est une excellente nouvelle. La reconquête de Paris va pouvoir commencer. Nous allons travailler comme nous avons déjà commencé à le faire avec le Rassemblement national. Nous allons tendre la main à tous ceux qui ne veulent ni d’Hidalgo ni d’une marionnette de Macron, qu’elle porte le nom de Griveaux, Villany, Bournazel ou de n’importe qui.
Les médias dominants veulent nous fabriquer un combat où il n’y aurait en réalité que deux camps. Je suis persuadé qu’une majorité de Parisiens peuvent retrouver l’espoir d’une gestion sereine qui ne soit pas dans la démagogie et dans le clientélisme. C’est ce que fait actuellement Hidalgo avec des résultats pitoyables. C’est ce que ferait n’importe quel autre candidat soutenu d’une manière directe ou indirecte par Macron issu de LREM.

Avec le soutien du Rassemblement national, allez-vous adapter votre programme ou vous soutiennent-ils sur le projet de départ ?

Nous avons déjà discuté du projet. On très largement d’accord sur ces grandes lignes. Un projet se construit aussi à l’écoute des Parisiens. L’important c’est que les idées soient bonnes. Ce n’est pas tellement de l’endroit d’où elles viennent, en particulier pour les enjeux municipaux.

Les adversaires seront nombreux. Benjamin Griveaux, Cédric Villani, Pierre-Yves Bournazel et Garspard Gantzer.
Comment comptez-vous faire entendre cette voix ?

Je pense qu’il y a deux candidats. Les pseudo verts, faux verts, vrais verts, demi-verts. Ils sont tous verts. Que ce soit Hidalgo, Griveaux, Villani, Bournazel et Grantzer. Ils se prétendent tous maires écologistes et ont des solutions identiques contre-productives.
Quand on empêche les gens de circuler, cela donne des embouteillages. Ils ont perdu de vue ces choses évidentes et essentielles.
Il y aura donc tous ces candidats-là qui sont tous dans le même sac et il y aura ma candidature. La candidature « d’aimer Paris » sera soutenue par tous les gens qui vont se rassembler autour d’elle et qui offriront une véritable alternative. Je suis extrêmement serein. Il n’y a aucune différence entre les autres si ce n’est le degré de démagogie ou la couleur de la veste.
On a une véritable alternative à ouvrir aux Parisiens et surtout un espoir. Il faut faire comprendre à tous les électeurs parisiens et à tous ceux qui aiment Paris que ce n’est pas un combat perdu. Le règne d’Hidalgo, celui de Griveaux ou de Villani ne va pas forcément venir. On peut conjurer le mauvais sort.

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Serge Federbusch
Homme politique - Élu conseiller du 10e arrondissement (2008), fondateur d'Aimer Paris, candidat à l'élection municipale de 2020

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