Sans augmentation de la redevance, offre à ses téléspectateurs une minute d'angoisse quotidienne. Cadeau ! À la traditionnelle séquence météo viennent désormais se greffer les 60 secondes tant attendues. L'apocalypse. Quand ? Pourquoi ? Comment ? Y aura-t-il des survivants ? Pour le savoir, voici le journal de la météo et du climat sur France 2 et 3. Nouveau décor, nouveau thermomètre, nouveaux nuages et un tableau de bord indiquant, en temps réel, la montée de la température de la planète « dues aux activités humaines depuis 1900 ».

Ah, nous ne sommes pas raisonnables. +1,187 497 864 degré centigrade. Mon Dieu ! Le compteur tourne. Pendant que la présentatrice de France 3 parlait, le chiffre a augmenté de deux cents millionièmes. 1,187 497 866 °C. Puis encore deux autres... 1,187 497 868 °C. À l'Élysée, Emmanuel tance son ministre de l'Économie : « Enlève ton col roulé, Bruno, et regarde le journal de la météo et du climat. Ça se réchauffe à toute vitesse. »

Au mot près, les présentatrices respectives récitent le même texte. Deux salaires pour une prestation identique. Double dépense énergétique due à la consommation des projecteurs. La leçon de citoyenneté écoresponsable commence mal. « Augmentation des périodes de canicule, de sécheresse ou encore les graves incendies de l'été dernier... » La séquence débute dans l'allégresse. La dame de France 3 est vêtue de noir. En grand deuil de ce climat décédé dans la fleur de l'âge. Dieu merci, est là : « Chaque jour, nous répondrons à vos nombreuses questions pour comprendre comment s'adapter à ce climat qui change. » Rectificatif : il bouge encore. Comment s'adapter ? Chaque jour, les téléspectateurs gagnés par l'anxiété du bulletin précédent sauront comment faire baisser la température mondiale. Destruction de leur voiture, isolation du téléviseur... Dans une conférence, le créateur du bilan carbone Jean-Marc Jancovici déclare : « Les centrales à charbon dans le monde sont un plus gros problème que la totalité des moyens de transport dans le monde. » Si des téléspectateurs sont PDG d'une centrale à charbon, qu'ils n'hésitent pas à appeler France Télévisions. La dame en noir leur expliquera comment faire. Les robinets à fermer, les manettes à actionner...

Dans son bureau, le directeur de l'information est à cran : Il est « insupportable qu’on se réjouisse qu’il fasse 25 degrés à Biarritz en février sans expliquer pourquoi. » Dans une mer envahie par des particules de déchets plastique, des gens se baignent en plein hiver sans se poser la question majeure : pourquoi tant de degrés ?

En conclusion de cette séance d'incitation à la déprime collective, les deux chaînes se distinguent enfin. France 2 fait appel à un membre du GIEC pour enfoncer le clou final, tandis que France 3 consulte une climatologue. Rien ne va plus. La clim' du studio a rendu l'âme, le décor vacille... Rendez-vous est donné pour la météo-climat du lendemain. Sous toutes réserves qu'une tornade vienne anéantir le bâtiment, une inondation, un incendie, une explosion du budget météo. Tout peut arriver.

7515 vues

14 mars 2023

Partager

VOS COMMENTAIRES

BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :

  • Pas de commentaires excessifs, inutiles ou hors-sujet (publicité ou autres).
  • Pas de commentaires insultants. La critique doit obéir aux règles de la courtoisie.
  • Pas de commentaires en majuscule.
  • Les liens sont interdits.
  • L’utilisation excessive de ponctuations comme les points d’exclamation ou les points de suspension rendent la lecture difficile pour les autres utilisateurs, merci de ne pas en abuser !

Pas encore de compte, inscrivez-vous gratuitement !

32 commentaires

  1. Il faut comprendre le pourquoi d’un tel comportement de nos chaînes publiques. En effet, conformément à la loi Climat de 2019 (l’année est à vérifier), la chaîne a signé avec le Ministère de l’Environnement un « contrat Climat publicité » où elle s’engage à faire toute une série d’actions de promotion de la thèse officielle, la  »doxa », sous peine de perdre un « certificat » de bon comportement écologique qui la vouerait aux gémonies du complotisme le plus avilissant. Toute l’administration, de nombreuses grandes entreprises, de nombreux organes de presse, d’enseignement, en particulier universitaires, ont fait de même.
    On est dans le lyssenkisme stalinien le plus abouti!
    Qui va oser dénoncer ces ignominies

  2. Si vous voulez avoir une idée du fonctionnement de la science climatique depuis 20 ans, regardez la science covidienne.
    Des dizaines de milliers de scientifiques ont déclaré que c’était une escroquerie, ils ont été censurés, virés, insultés.
    Le climat va très bien, nos sociétés sont seulement malades du virus rouge.

  3. Depuis l’apparition de la toute première créature sur la planète Terre, le climat a subi d’innombrables changements. Les êtres vivant sur son sol se sont adaptés à ces changements. Pourquoi l’humanité actuelle, sensée être parvenue à un haut niveau d’intelligence et de compréhension, serait-elle incapable de s’adapter à son tour à cet habitat changeant?

  4. Diviser et inquiéter pour régner. Opération qui se prolonge, quasiment réussie par nos gouvernants. Seraient-ils plus intelligents qu’ils ne le donnent à penser? Quoi que…trop de mépris affiché pour le peuple risque ( enfin! ) de le faire sortir de son apathie, battant en brèche leurs certitudes hautaines…

  5. On devrait enregistre les bulletins. Il y a peu, durant des jours, on nous a montré des cartes où il pleuvait partout en France. A part les départements du Var et des Alpes Maritimes, tout le reste du pays a reçu de la pluie et même de la neige. Deux ou trois jours plus tard, catastrophe on est en état de quasi sécheresse ! Alors quand dit on la vérité ? En fait, depuis le covid, on se sert de l’expérience de Milgram pour gouverner en France. On fait peur aux gens, on les terrorise par des informations fausse mais anxiogènes, on les culpabilise et on les infantilise et malheureusement, ça marche !

  6. Petite expérience dans une fac américaine. On pose un bocal avec un poisson rouge. Ordre est donné aux élèves que quelque soit ce qui suivra,aucun ne doit prendre d’initiative sous peine de sanctions. On sort le poisson du bocal et la classe reste là sans bouger regardant le poisson .Un seul élève ose se lever et remettre le poisson dans son bocal. Et le prof dit au reste de la classe. Voilà ce qu’on a fait de vous!

  7. Le concept de « miss météo » ( tremplin vers le cinéma ) , jamais remis en question par les néo-féministe, a du plomb dans l’aile ( question glamour…). Ceci dit, je suis divisé sur le sujet. La météo est présentée comme « un programme » ( voici le programme etc ) et s’il est question de pluie, c’est la cata ! C’est annoncé comme un grand dol , avec une pointe de commisération. Pas très sérieux donc, sauf une ou deux personnes… ( Loulou est plutôt pas mal ).
    Il est curieux qu’en France, si le climat change, on ne puisse envisager une ou deux usines de déssalement d’eau de mer pour commencer ( eau de mer : 97% de l’eau sur la planète ) etc

  8. Les écologistes, de plateaux TV ou de politique, sont parmi les pires tartuffes que le monde ait connu.
    Si quelqu’un de BV souhaite avoir le prix Politzer, je l’invite à se pencher sur la dernière action des écologistes européens.
    En effet, les sacro-saints constructeurs automobiles allemands ayant un retard colossal sur la technologie des voitures électriques, les écologistes un peu intéressés viennent d’enfiler le pas de la Chine sur l’autorisation des « électro carburants ».
    Un bien joli nom inventé pour cacher ce carburant des années 1910 appelé « méthanol ». Un poison épouvantable pour tout le vivant avec des fumées si toxiques que le monde de la compétition automobile a décidé de s’en passer malgré sa performance qui ridiculisait les autres carburants, et ce depuis plus de 60 ans.
    On attend peut-être bientôt la réhabilitation de l’amiante sous le nom de « laine de porcelaine », pour des raisons écologiques d’économies d’énergie, bien-sûr.

Laisser un commentaire

  Commenter via mon compte Facebook

  Commenter via mon compte Twitter