[Satire à vue] À Strasbourg, écolos et chasseurs, même combat !

sanglier chasse

Dans Strasbourg et ses alentours, des familles entières de sangliers ont été consternées par la nouvelle. La mairie écolo venait de décider de les décimer impitoyablement. La législation locale qui confère aux élus le droit de vie ou de mort sur le gibier de la région fut appliquée sans état d'âme. Pouce vers le bas, ils n'eurent aucune pitié. Au sein des meutes, l'incompréhension est totale. Dans cette sainte ville où les rats ont table ouverte, la municipalité renouvelle les baux de chasse. Une vaste campagne « Adopte un sanglier » pouvait être mise en place pour lutter contre la prolifération. Ils ont choisi la manière forte. C'est à n'y rien comprendre. Ou plutôt, si… L'amour des bêtes n'a pas résisté à la menace financière représentée par des propriétaires venant demander réparation. Toujours cette satanée législation locale. Les victimes du shopping alimentaire des sangliers allaient toquer à la porte de la mairie. La ville ne serait plus qu'un immense grognement. Celui des cochons sauvages et des cochons de payeurs.

Face aux larmes des élus les plus sensibles, l'adjoint Marc Holsfess a laissé entrevoir un projet plus ambitieux : on peut se rejoindre sur un vœu, celui d’espérer le retour rapide des lynx et des loups dans nos forêts et dans nos milieux naturels. Lorsque nous aurons les loups et les lynx, nous n’aurons plus besoin de chasse. La main sur le cœur, il rassura ses ouailles : finies les volées de plombs dans les entrailles, bientôt, les animaux seront égorgés sauvagement par des prédateurs assoiffés de sang. Les humanistes furent soulagés. Il ne restait plus qu'à enseigner aux loups les techniques de l'anesthésie générale avant consommation.

Pour ou contre un lâcher de crocodiles et de hyènes dans les rues de Strasbourg ? Le conseil municipal mijote son référendum. Le chasseur peut être éradiqué par un retour aux lois naturelles. À moins qu'il n'utilise ses dents pour mettre à mort l'animal, son activité est à ce jour un pis-aller pour lutter contre la surdensité des sangliers. À Strasbourg, la réintroduction de l'homme dans son milieu originel est à l'ordre du jour. Dans la salle du conseil, quelques peintures rupestres illustreront le projet.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

31 commentaires

  1. Serait-il possible que protecteurs de la nature et chasseurs se parlent sans s’insulter?
    Confronter les points de vue c’est intéressant, anime le débat et ainsi on peut trouver des solutions compréhensibles par tout le monde…
    Il faut se méfier de l’hystérie actuelle autour de la nature et de la déesses Gaïa (Nouvelle religion)… Les suisses ont maintenant des docteurs des arbres et l’on arrête des chantiers pour « soigner » les quelques radicelles coupées…! On ne peut pas malheureusement laisser proliférer les animaux et on ne peut pas toujours compter sur l’intelligence des chasseurs ni sur celle des écolos… Voilà, tout cela écrit par un homme déjà écolo dans les années 80….!

  2. Pourquoi les chasseurs acceptent ils ce service à leur pires ennemis ? Enfin, la chasse est une conquête de notre révolution sacralisée. La chasse est une de nos traditions, qu’ils se défendent au lieu de faire passer un permis ridicule et de se soumettre aux caprice d’écolos qui on fait la preuve de leur nullité ou leur corruption avec le nucléaire.

  3. Les Ecolos Bobos et autres Dépressifs Soja veulent exterminer les Sangliers au lieu d’exterminer les rats qui prolifèrent à Strasbourg comme à Paris mais allez savoir ! La contradiction des Dépressifs Soja ne fait aucun doute !

  4. Pourquoi toujours des sarcasmes dès qu’il s’agit des animaux ? Les chasseurs sont les premiers responsables de la prolifération des sangliers mais c’est le genre de vérités qui n’est jamais produite ici… Outre les croisements avec des truies, comme le dévoile un contributeur, l’agrenage : nourrir les sangliers en période hivernale, ont largement contribué à la multiplication des naissances ! Et comme si ça ne suffisait pas, dans le Nord de la France, les chasseurs ont eu l’outrecuidance d’importer des sangliers d’Europe de l’Est, dont certains étaient infestés et nous avons évité de justesse la propagation de la grippe porcine aux élevages… Oui, les loups sont les prédateurs naturels par excellence des sangliers mais les chasseurs y voient des concurrents redoutables. Ne plus tuer serait trop frustrant pour eux. Quant aux ennemis héréditaires des prédateurs incriminés, il s’avère qu’en dépit des déclarations de scientifiques indépendants qui démontrent l’utilité des loups, des lynx et des ours dans la nature, ils persistent dans le déni et la haine. Car il est vrai que bêtise et méchanceté sont plus dures à combattre et à vaincre que ces prédateurs.

  5. Trop fort !!! Merci les écolo gaucho cocos !!! La bêtise rattrape toujours les ânes et autres abrutis autoritaires qui la dispensent ! Et à quand la remise en marche de Fessenheim?! Quand les écolos ne pourront plus payer leur électricité ou bien quand ils s’éclaireront à la chandelle… Bref quand ces dingos cocos écolos auront tout détruit de notre civilisation sûre et éclairée ??!! LOL!

  6. Il y a trente ou quarante ans, les chasseurs estimaient qu’il n’y avait pas assez de sangliers pour se réjouir de pouvoir les chasser. Alors ils ont croisé des truies avec des sangliers; Une laie ne faisait que 4 ou 5 petits. Une truie en fait jusqu’à 12. En raison de ce croisement, les laies font autant de petits qu’une truie d’où la multiplication des sangliers sur notre territoire. Maintenant il y en a trop. Alors, la solution la plus simple c’est de faire un carnage pour en éliminer le maximum. C’est du n’importe quoi. Ça me met en rage, la connerie des hommes.

    • Donc ce serait les chasseurs qui auraient volontairement croisé ces deux espèces. En avez vous la preuve ? Des truies auraient été lâchées dans les bois ou bien des sangliers mâles auraient été informés que des truies d’élevage pouvaient être enlevées (raptées). On peut tout entendre mais là vous faites fort. Vous avez raison sur un point les laies sont plus prolifiques. Certes il y a eu des croisements mais non intentionnels. Mais le « réchauffement climatique » (comme disent les écolos bobos) fait que sans hiver depuis 1956 les dernières portées sont viables et les souffreteux arrivent à survivre et à se reproduire sans que l’homme n’ait a intervenir. Il va falloir attendre que ce reproduise un petit ère glaciaire comme celui du 18ième siècle mais il n’y aura pas que les sangliers qui mourront

  7. Qu’ils aillent chasser la racaille et fassent fuir les migrants qui nous envahissent , un grand OUI. Mais qu’on laisse les animaux en paix. Les sangliers n’ont rien demandé et nos agriculteurs sont bien contant d’encaisser des primes de dégâts pour leurs champs de maïs . Arrêtons de détruire nos forêts et nos prés pour des routes qui font double emploi, A force de priver nos quelques animaux sauvages de terrain et de nourriture, ils ne peuvent que se rendre dans nos agglomérations.

    • On voit que vous aimez les agriculteurs, ça se sent. La racaille, comme vous dites, ne sera pas chassée par les chasseurs, ils iraient en prison. Mais des lâchés de sangliers dans les cités ça pourrait aider

  8. Etant d’extrrrême drrroite je me marre. Vive la nature! Hé bien oui les sangliers prolifèrent surtout en période de réchauffement climatique. Les cervidés également et les dégâts sont graves. Mais quand il y aura suffisamment de rats à Paris les écolos demanderont la dératisation car ils auront peur que leur appartement de bobo soit classé insalubre. Idem pour les punaises de lit, celles là empêchent les bobos de voyager sans crainte donc il faut les exterminer. Mais ce n’est pas tout, quand les bobos écolos du dimanche ne pourront plus promener leurs petits chaperons rouges à cause des loups ils feront appel aux lieutenants de louveterie pour les réguler. Idem pour petit ours brun dans les Pyrénées, quand il y en aura trop à fouiller les poubelles les écolos demanderont que l’on régule. Que c’est beau l’apprentissage du fonctionnement de dame nature.

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