Rima Abdul-Malak, la Pap Ndiaye de la Culture, coincée dans l’affaire AFP

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Lorsque Emmanuel Macron entama son second mandat, il sortit de son chapeau deux figures marquées par le gauchisme et la diversité : Pap Ndiaye à l’Education et Rima Abdul-Malak à la Culture.

Pap Ndiaye a depuis quitté la scène, viré autant pour son incompétence que pour son wokisme mortifère. Mme Abdul-Malak, qui fut d’abord « conseillère culture et communication » du Président Macron avant de devenir ministre dans le gouvernement Borne II, est toujours en place. Chargée aussi de la Communication, elle se veut le gardien du pluralisme démocratique dans les médias.

Pour l'AFP, il y a terrorisme et terrorisme

C’est à ce titre que Philippe Ballard, député RN de l’Oise, l’a interpellée ce mardi, à l’Assemblée, sur le contenu de la dépêche AFP du 27 octobre qui fait aujourd’hui polémique. L’agence se refuse à employer le mot de « terrorisme ». Or, « cette dépêche n’est que le reflet des consignes données par la direction de l’agence », dit-il, consignes explicitées dans une note interne précisant qu’il faut « parler de "combattants du Hamas" et non d’"islamistes du Hamas" », précisant même que « le qualificatif de terroristes est tout simplement à proscrire » car il aurait perdu son sens. Pourtant, dit-il, « il n’y a pas si longtemps, l’AFP employait ce mot de terroriste pour décrire les exactions de Daech, d’Al-Qaïda, les assassinats de Boko Haram, l’attentat contre Charlie Hebdo… Mais que s’est-il passé depuis ? Décapiter des bébés, éventrer des femmes enceintes, brûler des êtres humains, kidnapper, violer… ce n’est pas du terrorisme ? Apparemment non, pas pour l’AFP. »

Et Philippe Ballard d’enfoncer le clou : « L’AFP est l’une des trois grandes agences de presse mondiales. Ses abonnés sont les médias français mais aussi étrangers, les entreprises, les institutions. Son pouvoir d’influence est donc considérable. » C’est d’ailleurs pourquoi l’État s’apprête à lui verser 141 millions d’euros, budget en hausse de 5 %, « au titre de sa mission d’intérêt général ». Alors, Mme le ministre, demande-t-il, « comment comptez-vous réagir quand, sur le site de votre ministère, il est écrit que l’AFP est la seule agence mondiale qui produise de l’information "originale, complète, objective et digne de confiance" » ?

Le Hamas et Nelson Mandela

À l’évidence pas très à l’aise, Abdul-Malak fait une réponse plus que succincte : « Monsieur le député, dit-elle, le gouvernement n’écrit pas les dépêches de l’AFP et ne corrige pas les dépêches de l’AFP. La presse est indépendante dans notre pays. » Puis, faisant allusion au communiqué où la direction de l’AFP tente de se justifier, elle déclare : « Ce qui m’a choquée, c’est la mention de l’exemple de Nelson Mandela dans un des communiqués d’explication de l’AFP. Je pense qu’on ne peut pas laisser penser qu’on met sur le même plan le Hamas et Nelson Mandela. J’aurais aimé que l’AFP mesure cette responsabilité. »

Dans une pirouette scandaleuse, la direction de l’agence a en effet écrit que « de nombreux mouvements ou personnalités issus d’une résistance qualifiée un temps de terroriste ont été reconnus par la communauté internationale et sont devenus des acteurs centraux de la vie politique de leur pays. L’exemple le plus emblématique est sans doute Nelson Mandela. » Tout l’art du « en même temps » macronien, en somme…

Meilleure contre « l'extrême droite »

On a connu Abdul-Malak véhémente quand elle fustigeait la presse « d’extrême droite », par exemple, et ces médias qui, prétendait-elle, ne respectent pas le pluralisme et mettraient en danger la démocratie.

Comme l’a dit Gauthier Le Bret, dans son édito sur CNews, « elle aurait pu simplement dire que pour elle, le Hamas est un groupe terroriste ». Mais non. Quant à l’indépendance, il « rappelle que le ministère de la Culture est représenté au conseil d’administration de l’AFP, donc autant dire qu’elle serait bien plus dans son rôle à commenter les dépêches de l’AFP que les programmes de CNews ! »

Et si l’on connaît à peu près sa triste mine, c’est infiniment moins pour ses actions culturelles que pour ses prises de position partisanes : comme la plupart de ses amis politiques (elle a été élevée dans le giron socialiste à la mairie de Paris), cette dame est obsédée par l’extrême droite.

Picture of Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

42 commentaires

  1. Il faut reconnaitre à Macron, un talent particulier, pour « dénicher », parmi ces gens issus de la « diversité », ceux qui à son image n’aiment pas la France et les blancs, alors que certains sont des gens de très grande qualité , qui se comportent et parlent de la France comme je ne saurais peut-être pas le faire. Le passé assez récent, moitié du 20eme siècle nous en donne la preuve avec des hommes d’état d’origine africaine, qui se sont distingués au service de la France. Je suis certain qu’il y en a toujours. Encore faudrait il que les recruteurs soient de bonne qualité, ce qui ne saute pas aux yeux!

  2. Il y a une maxime Anglo Saxonne  » The right man to the right place » que l’on peut traduire par la personne qu’il faut, là où il faut ». Macron, lui, fait exactement l’inverse. Il met la personne qu’il ne faut pas, là où il ne faut pas….C’est un don qui lui est particulier comme l’art de parler pour ne rien dire….

  3. Pap Ndiaye était pathétiquement insupportable.
    Rima Abdul-Malak est lamentablement insupportable.
    Deux beaux personnages, deux ministres, que la Macronie impose au nom des minorités, sûrement pas pour leur compétence.

  4. Cette ministre est-elle française ou bien nationale? Il serait bon de n’accepter dans nos ministères que et uniquement des Français !
    Ajouter au passage , avec casier judiciaire vierges exigé comme pour bien des professions.

  5. Manifestement la ministre ne connait pas bien le « parcours » de l’idole Mandela. Notamment sur sa formation dans les camps terroristes du FLN.

  6. La culture mériterait un grand ministre, un vrai, pas une ministre qui botte en touche quand on l’interroge sur un fait qui relève de sa compétence et sur lequel elle se devait d’avoir un avis. Encore une erreur de casting ?

  7. Pour l’AFP, plus c’est gros et gros c’est peut dire mais énorme vas mieux çà passe à comparer que la Nupes est l’AFP et vice versa.

  8. Oh le beau nom que voilà, certainement une française de souche, n’est-ce pas monsieur le Président. Il est inadmissible qu’une personne puisse être nommée ministre de la République si elle n’est pas française depuis au moins 4 générations, née en France ou sur un territoire français.

  9. on parle d’islamisation de la France dans les « quartiers » et dans nos villes et campagne. mais le pire est là dans nos ministères, au sénat a la chambre des députés dans les mairies… bientôt un musulman a la tête de la France. ça doit être ça l’assimilation (sic).

  10. Pourquoi faut-il que Macron nomme des idéologues pour des ministères aussi importants que la culture, l’enseignement ? Ces ministères sont en prise avec la jeunesse, façonnent leur futur. Alors qu’est-ce que cherche Macron ?

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