Régionales : pourquoi Autain, Pulvar et Bayou doivent battre Valérie Pécresse ?

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Ce n’est pas qu’une provocation destinée à vous faire cliquer sur le titre de cet article. Seul l’attelage écolo-socialo-communiste peut sublimer l’œuvre destructrice d’Anne Hidalgoet remettre l’Île-de-France à sa place : celle d’une région de France comme les autres.

Il est un fait avéré que pas un professeur d’histoire ou de sciences éco ne contestera : la France, de par la volonté de ses monarques, amplifiée encore par les deux empires et les cinq républiques, est un des pays les plus centralisés au monde. En dehors de Paris (ou ,maintenant, du « Grand Paris », je me retiens pour ne pas faire une digression), il n’y a pas de salut.

En début de semaine est sortie une étude de l’INSEE intitulée La France et ses territoires, dont Le Figaro, entre autres journaux, s’est fait l’écho. Avec un titre au moins aussi provocateur que le nôtre : « Le Francilien est moitié plus productif qu’un provincial et deux fois plus riche. » Mon confrère, Jean-Pierre Robin, s’excuse auprès des lecteurs du Figaro pour le titre « qui risque de nous fâcher avec plus de quatre Français sur cinq dans l’Hexagone, ceux qui n’habitent pas l’Île-de-France ».

L’Île-de-France sans la France se porterait comme un charme

C’est peu de le dire, à la lecture de l’article qui résume l’étude de l’INSEE. Plus productifs, plus riches, les franciliens « fourniraient une quantité de travail par habitant supérieure de 31 % à celle des autres régions ». Toujours la vaste blague des biais statistiques. Bien évidemment, si l’on divise le chiffre d’affaires des grandes entreprises installées dans le 92 (Hauts-de-Seine) et qu’on le divise par le nombre d’habitants du département, on obtiendra un résultat à des années-lumière de la même opération effectuée dans la Corrèze.

La réalité, c’est que Paris et l’Île-de-France étouffent la France depuis des décennies, pour ne pas dire des siècles. On vous dira que la « redistribution » dans le sens Paris-Province est avérée, tout comme la Nouvelle-Calédonie, aussi, « coûte » à la métropole. Si l’Allemagne s’en sort si bien, c’est que chaque Land allemand, dont les pouvoirs sont cent fois supérieurs à ceux de nos ridicules régions françaises, est maître de son destin.

Le désintérêt total des Français pour les régionales, et pour les départementales dont personne ne parle, est on ne peut plus logique, puisque tout se joue et se décide à la Kommandantur du Gross Paris.

Or, le programme de Valérie Pécresse est clair : elle veut renforcer encore l’attractivité économique de la région capitale, tout faire pour y créer plus d’emplois, y attirer plus d’entreprises. En bref, son programme, c’est l’Île-de-France et les Franciliens d’abord.

Seuls Clémentine Autain, Audrey Pulvar et Julien Bayou, inspirés en coulisses par leur maîtresse à penser Anne Hidalgo qui est en train de consciencieusement détruire Paris et mettre à genoux son économie pour transformer la capitale en Lunapark piétonnier géant, peuvent briser l’infernale spirale de l’Île-de-France omnipotente, omniprésente et surpuissante, léguée par les rois de France et tous les monarques républicains qui leur ont succédé.

Alors, pour sauver la France, votez pour le « rassemblement pour l’écologie et la solidarité », votez Autain-Pulvar-Bayou !

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Jean-Baptiste Giraud
Journaliste, directeur de la rédaction d’Economie Matin et Politique Matin. Il médiatraine chefs d’entreprises et personnalités politiques depuis plus de vingt ans.

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