Quand les migrants menacent de perturber les JO de Paris

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Les « mineurs isolés » passent à l’offensive. Mardi 23 avril, plusieurs dizaines de ces clandestins s’étaient donné rendez-vous dans le XIIIe arrondissement de Paris afin de demander une meilleure prise en charge par l’État français. En cause : les opérations menées par le gouvernement visant à démanteler les camps de migrants installés un peu partout dans la capitale. « Les Jeux olympiques approchent et Macron envoie sa police vider les rues, vider les gymnases, vider les CROUS », disent-ils. Inscrit noir sur blanc sur les tracts du collectif, le mot d’ordre n’est rien de moins qu’une menace de faire capoter les Jeux olympiques si leurs exigences ne sont pas satisfaites : « Pas de logement, pas de JO. Pas d’école, pas de JO. Pas de papiers, pas de JO. »

Par quel moyen envisagent-ils de perturber l’olympiade ? L’histoire ne le dit pas. Mais si leur mode opératoire n’est pas précisé, ces « mineurs » ne semblent pas douter un seul instant de leur pouvoir de nuisance.

 

Un collectif qui arrive à ses fins

C’est à l’automne 2023 que s’est constitué ce petit groupe, baptisé « Collectif des jeunes du parc de Belleville ». Avec le soutien de certains élus, il a multiplié les opérations médiatiques et les intimidations, dénonçant « la politique raciste et violente » de la préfecture de police et exigeant « l'hébergement et la prise en charge de tous les jeunes ». Des revendications immédiatement relayées par plusieurs organisations d’extrême gauche. « Les mineurs demandent à être reçus immédiatement par la mairie de Paris ! Personne n’est illégal ! Des places, il y en a, pour loger tous les mineurs ! », s’égosille-t-on, du côté du site anticapitaliste Paris-luttes.info.

https://twitter.com/mal_logees_93/status/1747713042488414428

 

Et ça marche : en l’espace de quelques semaines, les illégaux ont d’ores et déjà réussi à « arracher 450 places d'hébergement », comme ils disent. Tandis que certains ont ainsi été pris en charge aux frais de l’État, d’autres ont pu squatter divers lieux culturels de Paris (le Centquatre, puis, depuis le 6 avril dernier, la Maison des métallos) sous l’œil complaisant de la mairie.

L’épineuse question de l’âge

Mais au-delà de leur « hébergement inconditionnel », les clandos du parc de Belleville ont une autre revendication qui leur tient très à cœur : l’abrogation du test osseux permettant d’évaluer leur âge réel. Si les soi-disant « mineurs isolés » n’ont que faire de l’avis du peuple français envahi, ils connaissent en revanche son État de droit sur le bout des doigts. Ils savent parfaitement que le statut de mineur leur confère divers avantages et empêche toute mesure d’expulsion du territoire. Voilà pourquoi la manifestation de mardi dernier se tenait devant un centre d’évaluation de France terre d’asile. « Stop aux évaluations racistes ! », pouvait-on lire sur l’affiche annonçant le rassemblement. Sur d’autres documents consultés par BV, c’est l’ensemble du processus d’évaluation qui est descendu en flammes par les jeunes du collectif : « Le test des os est raciste. Les docteurs prennent les radiographies d’enfants blancs pour dire si nous, on est des mineurs, mais on n’a pas la même vie que ces enfants », « Les traducteurs font mal le travail », « Les questions sont mauvaises. On nous demande des choses pour nous piéger »

Heureusement pour ces pauvres petits, un recours en justice reste encore possible si jamais le test osseux révèle leur majorité. Mais là encore, notre générosité laisserait grandement à désirer. « Le recours prend trop de temps, geignent les jeunes du collectif. La France nous laisse dormir dehors pendant le recours et quand on vit dans la rue, parfois, on peut faire des mauvaises choses car on doit survivre… La France veut nous rendre délinquants. »

La rhétorique est bien rodée. Vous refusez de nous accorder notre statut de mineurs ? Vous êtes racistes. Vous tardez à nous loger ? Vous provoquez notre délinquance. Quoi qu’elle fasse, la France est coupable. Le seul droit qu’on lui reconnaît est d’accueillir et d’héberger à ses frais la misère du monde entier.

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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

60 commentaires

  1. Tous ces perturbateurs il faut les expulser ils nous coutent des fortunes qui seraient bien plus utile pour les Français .

  2. Il faut absolument rendre ces mineurs à leurs parents. Remplir un avion ne devrait pas être si difficile. Quand on veut, on peut, alors… au travail, ne flanchissez pas face aux menaces de profiteurs des Francais.

  3. Les migrants mettent la France à feu et à sang. Macron a transformé le « cher et vieux pays » du Général de Gaulle, en une pétaudière, un capharnaüm épouvantables. Il fallait être fou pour vouloir y accueillir les J.O. et ceci par orgueil. Les gens lucides pensent tous que cela va très mal se terminer. D’ailleurs cela commence déjà très mal avec toutes ces revendications et grèves catégorielles. Et cela va aller de mal en pis !

  4. La France aux Français, disait Jean-Marie Le Pen. Si pour la « comprenette » de certains il faut que les JO soient sabotés, et bien qu’ils le soient. Tout comme nos vies personnelles ont été sabotées, je ne verserai pas une larme pour ces jeux de gens riches.

    • Marchais disait le travail pour les travailleurs français , hélas ceux qui ont suivi crachent sur le travailleur français et ouvre grand leur bras pour les clandestins ; chercher l’erreur, pauvre Georges , il doit s’en retourner dans la tombe.
      Quoi qu’il en soit ces personnes n’ont rien a faire en France.

  5. Les migrants mineurs menacent (pour certains pays ils sont mineurs jusque 90 ans) c’est facheux, la RATP menace la SNCF menace les pilotes de ligne et le staff qui va avec menace, levez la main ceux qui ne menacent pas, moi aussi je menace de ne plus jamais mettre les pieds à Paris !

  6. Avons-nous beaucoup de français qui peuvent dépenser 4000 euros par mois et par enfants ? Et bien c’est ce que l’Etat dépense pour chaque MNA. Et sans l’aide de la GPA, l’Afrique a une démographie galopante et envahissante. Que touche un MNA étranger dans un pays d’Afrique : rien.

    • Et que vous donnerait-on si vous étiez réfugié en Afrique?… Si ça continue, nous aussi allons bientôt être obligés de fuir notre pays. Trouverons nous une terre d’asile aussi généreuse que la France?…

  7. « Le seul droit qu’on lui reconnaît est d’accueillir et d’héberger à ses frais la misère du monde entier. » Ce n’est pas un droit, mais une obligation issue directement du Pacte de Marrakech.

  8. Il y a des mauvais Français qui disent « Eh, bien, si ça pète, tant mieux, vols, émeutes, incendies et destructions diverses, la sécurité, la police débordées. Obligé de rappeler les troupes françaises d’Ukraine, mais trop tard ! elles sont déjà engagées sur le front russe. L’hélico présidentiel prêt à décoller, Macron accueilli dans le ranch de Biden ou chez son ami Trudeau dans son appartement canadien haut standing ou aux îles Caïman où se trouve déjà Bruno, Véran, Busyn, Castaner, etc.
    Ces gens qui souhaitent cela sont vraiment des gens méchants, des gens pas bien, nous désapprouvons totalement ces vilaines pensées.

  9. « Vous refusez de nous accorder notre statut de mineurs ? Vous êtes racistes. Vous tardez à nous loger ? Vous provoquez notre délinquance. Quoi qu’elle fasse, la France est coupable. Le seul droit qu’on lui reconnaît est d’accueillir et d’héberger à ses frais la misère du monde entier. » voilà tout est dit !les coupables sont les assoc qui les soutiennent, les  » collectifs » qui s’expriment pour eux, parce que aucun de ces migrants n’est capables d’aligner 3 mots correctes en Français – donc ok, ne pas s’en prendre aux migrants soit disant  » mineurs » mais bien aux têtes de réseau qui se servent de cette misère pour prospérer et instaurer le chaos !

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