Des études récentes suggèrent que le réchauffement climatique que nous connaissons entraîne un ralentissement de la circulation océanique, dite thermohaline. Cela aura pour conséquence des hivers plus rudes, un assèchement des sols, des vents plus intenses dans certaines régions, ces changements débouchant sur une diminution des capacités à nourrir l'humanité.

Ces recherches suggèrent également qu'une fois que la température a dépassé un certain seuil, des conditions météo défavorables peuvent se développer brutalement, avec une modification persistante des conditions de la circulation atmosphérique, entraînant des augmentations moyennes de températures annuelles de 5 °C en Asie, Amérique du Nord, et jusqu'à 6 °C en Europe. Les connaissances paléo-climatologiques suggèrent que ces changements pourraient durer une centaine d'années.

En 2020, les fortes tempêtes touchant les Pays-Bas mettront en péril les villes situées en dessous du niveau de la mer, entraînant des migrations de population vers les pays du sud comme l'Espagne ou l'Italie. Le département de la Défense américain se prépare à un afflux de réfugiés venant des Caraïbes et d'Europe.

J'arrête là mes prophéties, qui sont, en fait, extraites d'un rapport non classifié, de Peter Schwartz et Doug Randall, émanant du Jet Propulsion Laboratory et destiné au département de la Défense américain. Il date de 2003. Il fait partie des documents subversifs qu'une certaine partie de la presse américaine et mondiale s'est empressée de diffuser à l'époque.

En témoigne un article du Guardian du 21/2/2004, toujours en ligne, intitulé « Maintenant le Pentagone dit à Bush : le changement climatique va nous détruire ». Cet article va plus loin dans la surenchère catastrophiste, car il parle d'hivers « sibériens » en 2020, en Grande-Bretagne, mais aussi de l'émergence de grandes sécheresses, de conflits nucléaires, de famines et d'émeutes à travers le monde. Nous connaissons, certes, des émeutes en France ou à Hong Kong, mais le climat n'y est pas pour grand-chose.

En fait, ce très sérieux rapport a l'imprudence de faire des prévisions à court terme. Il prévoit, pour 2005, des typhons plus intenses sur les îles du Pacifique, pour 2007, des tempêtes sévères sur la Hollande, la fin de la banquise Arctique pour 2010 et, pour 2020, ce que je vous ai annoncé précédemment.

Compte tenu de la crédibilité de ces prévisions par rapport à la réalité, vous comprendrez mieux pourquoi les modèles de prévisions du GIEC sont plus prudents : ils nous prévoient le climat qu'il fera en 2100 !

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02 janvier 2020 à 17:00

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