Près de Perpignan, des cours de natation pour les migrants
Le journalisme, c’est un peu comme la sociologie : passionnant, mais pas facile de trouver du boulot après les études. Le mieux, c’est de se spécialiser : politique, économie, international, etc. Mais là, d’autres ont déjà trusté les places grâce à des diplômes complémentaires de Science Po, d’HEC, de droit ou que sais-je...
Le mieux est alors de trouver une niche, et c’est ce qu’a fait une certaine Leslie Carretero, « journaliste spécialisée sur les questions migratoires » chez InfoMigrants, pseudopode des médias publics RFI, France 24 et l’arabophone MonteCarloDoulaya (ex RMC Moyen-Orient).
1/8 Permettre aux migrants d’être à l’aise dans l’eau : c’est l’objectif de l’association Welcome 66 qui donne des cours de natation à des réfugiés et demandeurs d’asile, près de Perpignan ⤵️ pic.twitter.com/DAuHOu3y5w
— Leslie Carretero (@CarreteroLeslie) July 12, 2023
N’écoutant que son courage, notre Albert Londres en devenir est allée sur le front de la guerre invasive, dans les Pyrénées-Orientales, rencontrer Welcome66, une association dont la mission consiste à « faciliter l’inclusion sociale et l’insertion professionnelle des mineurs non accompagnés, des demandeurs d’asile et des réfugiés dans le département des Pyrénées-Orientales ».
Cette association est issue du collectif WelcomeToMigrants66, à l’intitulé limpide. Parrainages, cours de français, aides à l’emploi, activités culturelles, etc., sont ici fournis à nos hôtes étrangers dont les premiers furent des Éthiopiens transférés depuis Calais. Et, dernière initiative, comme nous l'apprend Leslie Carretero dans un tweet, Welcome66 vient d’organiser pour eux des cours de... natation. Objectif : « Permettre aux migrants d’être à l’aise dans l’eau. » On se pince en lisant ça. En effet, l'association a-t-elle bien saisi l'incongruité de cette touchante initiative à l'intention de ces migrants au regard des péripéties qu'ils ont pu connaître par le passé ? Par ailleurs, on n'ose imaginer qu'elle ait eu à l'esprit ce que pourrait être la suite de leurs tribulations si, d'aventure, ils envisageaient de rejoindre, par exemple, l'Angleterre.
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Richard Hanlet
Médecin en retraite, expert honoraire près la Cour d'appel de Versailles
24 commentaires
Quel humour ! Comme ça, quand ils demanderont sans cesse « papiers » , « papiers », on pourra sans scrupule les flanquer à l’eau au large des côtes africaines, là où justement il y a « pas pieds »
Être à l’aise dans l’eau est un plus indéniable. On pourrait ainsi organiser des remigrations sur de petites embarcations, moins coûteuses écologiquement parlant que l’avion. Hé, c’est bien connu, il n’y a pas de petites économies.
On peut trouver encore plus con : les moniteurs de skis de Briançon avaient eu l’idée d’organiser des cours de ski gratuit pour les clandestins africains qui passe la frontière italienne toute proche.
Probablement en prévision d’un hypothétique « refroidissement climatique », ou alors était-ce, comme le disent de nombreux commentaires ici, pour les aider à repartir d’où ils sont venus ???
Ou alors est-ce pour leur apprendre le planté de bâton ?
A méditer devant un bon verre de vin chaud …
On a touché le fond mais le fond recule sans cesse ; à fond le fond !
Si Darmanin avait du courage il dissoudrai ces associations d’extrême gauche qui font plus de mal au pays que du bien