Pour Greta Thunberg, son coronavirus n’était qu’un petit « rhume »…

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Comme si l’humanité n’était assez éprouvée, voilà que survient une nouvelle plaie d’Égypte, avec Greta Thunberg qui ressort du bois, tel le premier pangolin venu. Et la gosse de riches en question d’annoncer à grand renfort de trompettes qu’elle fera don à l’UNICEF des 100.000 dollars reçus de la part de Human Act, ONG danoise. Accès de générosité ou simple transfert de fonds ? On est en droit de s'interroger.

Loin de nous l’idée blasphématoire de railler cette nouvelle Jeanne d’Arc à couettes et sourire en forme de grimace boudeuse, surtout à la lecture de ce communiqué : « Comme la crise du climat, la pandémie de coronavirus est une crise pour les droits des enfants. » Tiens donc, hormis le fait qu’on ne voit pas très bien ce que « les droits des enfants » viennent faire dans ce boutre, on croyait au contraire que les personnes âgées – de vieux enfants, assurément – demeuraient victimes de prédilection de ladite pandémie.

La preuve en est, à en croire L’Express du 24 mars dernier, que sainte Greta aurait, elle aussi, été diagnostiquée positive au Covid-19 : « Il y a environ dix jours, j’ai commencé à ressentir certains symptômes… » Pour faire comme ses copines, déjà allergiques au gluten ? Heureusement, cet hebdomadaire nous rassure : « L’adolescente de 17 ans dit aujourd’hui être “pratiquement remise”, mais raconte ne s’être “presque pas sentie malade”. “Mon dernier rhume était bien pire que ça !”, ajoute-t-elle. »

Alors, vilain rhume ou péril mondial ? Épidémie frappant en priorité les plus jeunes ? Ou les plus vieux ? Il faudrait savoir. De même, cette charmante enfant préconisait une nouvelle grève, « numérique », celle-là, face aux « recommandations visant à limiter les rassemblements », nous dit Le Figaro de ce 30 avril. On avait cru imaginer, consignes sanitaires obligent, que ces « rassemblements » n’étaient pas bons pour la santé. Mais Greta Thunberg, climatologue de circonstance, est peut-être aussi épidémiologiste d’occasion… Quoi qu’il en soit, oserait-on lui suggérer que le concept de grève consiste à mettre son salaire, soit son unique moyen de subsistance, dans la balance afin d’obtenir tel ou tel avantage ? Oui.

En effet, ces grèves, qu’elles soient « climatiques » ou « numériques », déclenchées par des gamins ou des gamines n’engageant que le seul argent de poche que les parents veulent bien leur donner, sonnent comme une sorte d’insulte au peuple ouvrier. Celui du Front populaire de jadis, des gilets jaunes de naguère et de cette France d’aujourd’hui n’ayant d’autre choix que de faire tourner une France en état de quasi-faillite.

Si le père et la mère ayant enfanté ce petit monstre d’égoïsme narquois, si ces médias béats devant tant de niaiserie satisfaite, assuraient leur travail d’éducation et d’information, ils feraient bloc pour répondre en chœur à la petite Greta Thunberg : « Monte ranger ta chambre, va faire tes devoirs et, surtout, apprends à sourire aux grandes personnes. »

Si 100.000 dollars versés par une association humanitaire sont le prix à payer pour son babillage, pourquoi ne pas lever quelques fonds pour acheter son silence ?

Voilà qui ne pourrait faire que du bien aux malades et réconforter les bien-portants. Personnellement, je suis prêt à mettre la main au portefeuille et à vider mon Livret A.

À grands enjeux, grands sacrifices. Tout le monde sait ça.

Nicolas Gauthier
Nicolas Gauthier
Journaliste à BV, écrivain

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