Bernard Arnault ne doit plus trouver le sommeil : « Nous revendiquons que nous ne voulons plus en France de milliardaires, affirme une certaine Marine Tondelier, la nouvelle boss d'EELV, qu'on nous présente sans rire comme la branche « modérée » du parti ! Nous voulons une France sans milliardaires. Sérieusement, à quoi ça sert, un milliardaire ? On nous dit qu'il ne faut pas faire fuir les talents, mais ceux qui ont besoin de plus d'un milliard ne sont pas des talents mais des vampires. Ce ne sont pas génies mais des égoïstes. » Sic. Il faut l'excuser : l'état de nos hôpitaux témoigne bien du niveau de compétence économique qu'elle a reçu en effectuant son master en gestion des établissements de santé.

Marine Tondelier imagine probablement que les ultra-riches nagent tous les matins comme Oncle Picsou dans une piscine olympique de billets alors que leur fortune n'est que l'évaluation en Bourse de leurs entreprises à l'instant t.

On sera ainsi étonné d'apprendre que, selon Forbes, les milliardaires du monde entier ont perdu près de 2.000 milliards de dollars en 2022, dont  660 milliards pour les seuls Américains :  115 pour Musk, 80 pour Bezos, 78 pour Zuckerberg, par exemple. Grâce à quoi notre Arnault national est médaille d'or !

Force est donc de rappeler à Mme Tondelier, voire de lui apprendre, à quel point les riches sont nécessaires à la croissance d'un pays, et donc à l'amélioration du bien-être de tous.

Parce que si des « rupins » n'avaient pas acheté, au début du XXe siècle, les premiers Breguet ou les premières De Dion-Bouton, permettant à ces entreprises de faire baisser les coûts et de produire plus, nous n'aurions aujourd'hui ni autoroutes ni aéroports. Ni même d'ordinateurs personnels si des « nantis » passionnés n'avaient pas, il y a cinquante ans, investi cinq SMIC dans des Apple™ II. De même pour les smartphones.

Pendant ce temps-là, l'URSS - qui, à l'exception des chefs du parti, n'avait pas de milliardaires - n'a inventé comme seules molécules que des poisons toxiques à usage militaire…

Quant à ceux qui doutent de la théorie du ruissellement, les commerçants et agents immobiliers de Bruxelles, Londres ou Lausanne leur expliqueront leur reconnaissance éternelle pour le système fiscal de nos génies de Bercy.

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22 janvier 2023 à 19:30

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57 commentaires

  1. Ce qu’elle ne sait pas ou ne veut pas savoir, c’est qu’à défaut d’avoir des Milliardaires en France, et surtout que le Budget de la France roule sur les Milliards d’excédents, la France hyper endettée, donc soumise, ne serait pas obligée d’être aux Ordres de Black Rock (les fonds de pensions des U.S.) afin en douce nous déconstruire par la Voix de la Macronie, pour ensuite plus tard venir injecter des centaines de milliards de dollars sur des années, les U.S. se refaisant ainsi une santé économique, et nous de peut être sortir de la bouse dans laquelle nous nous sommes mis avec une Politique de Socialie perverse, et sous le wokisme en plus qui est faiseuse de Guerre…

  2. Pour certains, les milliardaires sont nuisibles à la France, certainement pour les mêmes, les « chances pour la France » sont l’avenir de notre pays !!
    Pour avoir une idée précise du futur de la France, il est de simplement constater l’état de délabrement des pays d’où sont issus la plupart de ceux dont nos béats se font les défenseurs……

  3. Faut-il être étouffée par une jalousie fielleuse pour tenir de tels propos!
    Quand les riches auront quitté la France ,qui alimentera les restaurants du coeur et la soupe populaire?
    Vous?

  4. Les pauvres petits milliardaires qui ont perdu des milliards. J’ai pleuré. Sans rire, il faudrait s’apitoyer sur ces gens qui virent du personnel pour faire monter leur action, qui n’ont jamais investi leur fric personnel et dont la créativité est sans limite pour s’enrichir de plus en plus alors que les pauvres sont de plus en plus pauvres. Que cette dame dise n’importe quoi et se trouve un bouc émissaire soit mais que BV prenne la defense des oppresseurs c’est trop.

  5. Le milliardaire achète beaucoup et donc fait travailler maints artisans et commerçants et cela engendre une perception des TVA et de taxes dont Bercy se régale. L’état ne redistribue forcément là où il croit juste. ATTENTION, madame Tondelier, moins il aura de RICHES plus il y aura de PAUVRES… CQFD !

  6. La petite phrase proverbiale de Pierre DAC a toujours cours: « Certaine feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir », mais bon, ce serait dommage de se passer des belles déclarations LFI-Nupsiennes…

  7. Comment peut-on justifier l’existence de fortunes de plus en plus considérables alors que la paupérisation s’accentue y compris aux États-Unis (en 2018, 38 millions d’États-Uniens vivaient en dessous du seuil de pauvreté et 17 millions vivaient dans l’extrême pauvreté; 30% étaient proches du seuil de pauvreté et 14% des familles manquent de nourriture ! ) ? Au cours des 30 dernières années, les milliardaires se sont enrichis comme jamais auparavant tandis que les classes moins favorisées, y compris les classes moyennes occidentales, s’enfoncent dans la précarité, au mieux, et dans la pauvreté,au pire. La théorie libérale du ruissellement a fonctionné moyennement pendant les trente glorieuses parce que le sort des possesseurs de capitaux était encore très lié aux économies des nations dans lesquelles vivaient ces possesseurs et parce qu’il y avait la crainte des soulèvements sociaux, notamment en Europe. Depuis 1990, il n’en va plus de même, le capital est vagabond, le péril communiste a disparu et le ruissellement s’est arrêté, sauf dans les paradis fiscaux et les quelques États accueillants dans lesquels se réfugient les super riches. La mondialisation libérale a accéléré l’accroissement des inégalités et cet accroissement est profondément malsain. Aristote, qui condamnait ce qu’il appelait la mauvaise chrématistique, c’est à dire l’enrichissement sans fin, conseillait d’exiler ceux qui s’enrichissaient trop : ‘’Le mieux, c’est encore de s’efforcer, par voie de réglementation légale, de faire en sorte que nul parmi les citoyens ne s’élève trop au-dessus des autres en puissance, soit par le nombre des amis, soit par l’étendue des richesses, ou sinon, de les éloigner par des voyages à l’étranger’’ (« La Politique ; V, 8, 1308b). Le point de vue exprimé ici n’est donc pas un point de vue marxiste mais le point de vue d’un philosophe que certains auteurs, qui ne craignent pas les anachronismes et qui n’ont sans doute pas lu les œuvres du Stagirite, disent « conservateur » (le conservatisme est né avec l’œuvre de Burke à la fin du XVIIIe siècle).

    1. Bonjour F. Arondel ! J’habite un petit village paumé. Plus de poste, plus beaucoup d’école, une petite supérette qui vend … de l’épicerie, mais avec un rayon de boucherie-charcuterie (négoce)et un dépôt de pain. Le boulanger est en effet parti en retraite en conservant la propriété de sa boulangerie… vide. Un jeune est arrivé,, s’est endetté (à titre personnel, avec le risque d’échouer et d’être ruiné pour toute sa vie), lui a acheté son local, l’a rénové et a investi dans du matériel. Il fabrique un excellent pain, une excellente viennoiserie et une excellente pâtisserie. Les gens du village lui achètent ses produits, vantent leur qualité et progressivement les ménages des villages voisins sont également venus, et maintenant de la ville voisine (20 kilomètres). Il a embauché deux commis et plus récemment une vendeuse si bien que trois jeunes ménages sont venus s’installer dans le village avec leurs enfants. Il travaille beaucoup (environ 70 heures par semaine):gagne très bien sa vie et paie beaucoup d’impôts. Il a confié au maçon du village d’à côté la construction d’une jolie maison. La supérette ne vend plus de pain, mais ses ventes de boucherie et de charcuterie (à plus forte marge) ont augmenté. Le couple possède deux voitures dont la maintenance est confiée au mécanicien du coin. Sa boulangerie réalise plus de deux millions d’euros de chiffre d’affaires et après douze années d’exploitation, une chaîne de boulangeries lui a proposé de racheter son fonds de commerce pour deux millions d’euros et de l’embaucher pour superviser les aspects techniques de la chaîne. Il a accepté l’offre et le voici millionnaire. C’est à peu près cela l’histoire d’un milliardaire… à une autre échelle. Il a pris des risques, a travaillé, a créé des emplois. Je suis certain que vous êtes très estimable F. Arondel, et probablement « moyennement » riche. Mais quels risques avez-vous pris ? Vous avez travaillé combien d’heures par semaine ? Et pris combien de semaines de congé par an ? Peut-être avez-vous sur les milliardaires le même regard que celui de l’instituteur de notre village sur notre boulanger « sale riche » ? C’est exactement de cela que le pays souffre. De cela et d’une formidable paresse !

      1. L’histoire du milliardaire qui a beaucoup travaillé, je l’ai déjà entendu mille fois. Il n’y a que 24 heures par jour et une personne qui travaille 15 heures par jour, sept jours par semaine, soit 105 heures par semaine ne travaille que 3 fois plus que celui qui travaille 35 heures. Le travail ne permet donc de justifier que des écarts de 1 à 3 tandis que les écarts réels sont dans un rapport de 1 à des dizaines de milliers voire beaucoup plus encore dans certains cas. Ces écarts sont injustifiables. Pour ce qui me concerne, vous avez tout faux. Et de quel droit jugez-vous quelqu’un dont vous ignorez tout ? Contrairement à ce que vous affirmez, de manière parfaitement gratuite, j’ai beaucoup travaillé, j’ai pris des risques et peu de vacances; j’ai été officier de marine, ingénieur et surtout chef d’entreprise. Je connais bien le milieu des chefs d’entreprise et j’ai des idées précises sur leurs motivations, leur mode de vie et leurs relations avec les autres. Ne pensez-vous pas que les ouvriers (ceux du BTP en particulier) prennent beaucoup de risques ? Des risques physiques et souvent mortels. Ils prennent beaucoup plus de risques lourds de conséquences que n’importe quel patron. Le baratin sur les risques personnels comme celui qui concerne la quantité de travail abattu par les uns et par les autres, n’est absolument pas convaincant. De plus, les entreprises des milliardaires, c’est à dire les multinationales, ont délocalisé massivement leurs usines dans des pays à bas salaires depuis trente ans et ont, de ce fait, supprimé des millions d’emplois, en France, en Europe et aux États-Unis. Les milliardaires ne créent donc pas d’emplois, ils en suppriment chez nous. L’argument concernant les milliardaires qui créent de l’emploi est infondé. Vous avez donc tout faux.

  8. Cette Tondelier a la haine des milliardaires par envie et jalousie, des sentiments rarement constructifs et bénéfiques
    pour tout individu.

    1. Continuez comme cela à défendre les privilèges exorbitants d’une minorité infime et vous resterez éternellement des marginaux !

  9. C’est plutôt aux privilégiés sur fonds publics qu’il faut en vouloir ! N’est ce pas ? Ils ne créent rien ils pompent tout simplement !

  10. La balance commerciale française de la gauche: exporter les riches et importer des pauvres. Il en va de même pour les compétences!

  11. « L’URSS n’a inventé comme seules molécules que des poisons toxiques à usage militaire… » dixit M. Hamlet. Il me semble bien, qu’en matière bactériologique, les amerloques ne sont pas manchots non plus …

  12. excusez-moi, 240 milliards ça me choque. Mon fils travaille chez un de ces hommes très riches et la paie n’est pas à la hauteur de la fortune de ce monsieur et pas question de faire grève sinon dehors.

  13. C’est la mode du star politique. Pour sortir du lot il faut étonner par des déclarations saugrenues, imbeciles afin de faire des éclats repris par les médias. C’est le but recherché pour se faire un nom quitte à paraître ridicule.
    C’est l’époque des trublions politiques, des imbeciles patentés. Pour le cinéma à Cannes les  » starlettes » se montrent. C’est un peu pareil en politique et pendant ce temps là France pleure.

    1. Oui. C’est du même tonneau que les starlettes. Ah, que ne faut-il faire pour se faire un nom, faute de génie,d’héroisme et faute d’ascendance aristocratique !

  14. « Marine Tondelier imagine probablement que les ultra riches nagent tous les matins comme Oncle Picsou dans une piscine olympique de billets alors que leur fortune n’est que l’évaluation en bourse de leurs entreprises à l’instant « t ». » . Mais c’est bien sûr ! Marine Tondelier a eu une révélation à défaut d’instruction sur les bancs des écoles. Ajoutons qu’elle est certainement persuadée que tout cet argent qui permet d’investir, de renouveler, d’agrandir, sort de la poche du dit milliardaire. Elle méconnait certainement tous ces petits investisseurs qui mis bout à bout rassemblent les millions nécessaires à ces agrandissements, au soutien de l’entreprise. Elle poussera des cris d’orfraie lorsque des médias annonceront des dividendes outrageants, 2 à 3 % alors que le livret A rapporte 6 %. En résumé, Marine Tondelier qui étale son inculture serait mieux inspiré si elle retournait sur les bacs des écoles afin de s’instruire sur les arcanes de l’économie. Est-elle aussi douée en matière d’écologie ?

  15. Elle ne veut plus en France de milliardaires. Mais en veut elle ailleurs ?
    Son idéal est probablement de taxer les milliardaires vivant à l étranger, sans avoir à les côtoyer, mais sans xénophobie.

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