Plusieurs départs de feu découverts par un paroissien dans une église des Yvelines

Nouvel acte antichrétien dans les Yvelines : ce dimanche 12 février, le journaliste Police-Justice de CNews Amaury Bucco révélait, sur Twitter, que quatre départs de feu ont été constatés à l’église Saint-Roch, à Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines. Les faits se seraient déroulés dans la matinée de samedi 11 février, à un moment où personne n’était présent. « Cela a dû se passer dans la matinée peu avant les répétitions de la chorale », nous indique le père Alain Biniakounou. Au moment de la découverte, les quatre départs de feu étaient éteints. « Une feuille avait été placée devant l’orgue, une autre devant le sanctuaire dédié à saint Vincent et une troisième au niveau du baptistère », poursuit-il, avant d’ajouter : « Un quatrième départ de feu a eu lieu dans les toilettes de l’église. Les murs ont noirci, on pouvait sentir une forte odeur de plastique brûlé. » L’église en elle-même n’a rien, précise l'abbé.

« Ce sont certainement des gamins »

Pour l’heure, l’identité du suspect n’est pas connue et aucune piste n’est à écarter. Joint par téléphone, le cabinet du maire de Chanteloup-les-Vignes se veut rassurant : « À la vue du modus operandi, on pourrait penser que ce sont des gamins. » Même hypothèse pour l'abbé Biniakounou : « C’est certainement quelqu’un de déséquilibré ou des gamins. » Quoi qu’il en soit, « de tels faits sont inédits, les attaques d’ordre confessionnel n’existent pas à Chanteloup », nous assure la mairie.

Après constatation des faits et après avoir prévenu la mairie, des équipes de la police nationale et de la police scientifique ont rapidement été dépêchées sur place. « Les policiers étaient présents jusqu’à 20 h pour des relevés d’empreinte », nous précise le prêtre. De son côté, « la mairie va inspecter les caméras extérieures et celles du quartier pour trouver l’identité des malfaiteurs », poursuit-il. Quant à de possibles suites judiciaires, la mairie de Chanteloup-les-Vignes est formelle : « Il est normal que nous déposions une plainte car l’église fait partie du domaine communal. » Pour le moment, l'abbé attend une réponse du diocèse. Contacté par téléphone, le diocèse nous assure qu’aucune information n’est encore remontée. « Nous ne sommes au courant de rien, mais si des dégradations ont lieu, la procédure normale est de porter plainte », signale-t-on.

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