Messages anti-Blancs pour le « Mois de l’égalité » à l’université de Grenoble

Une série de messages inscrits sur les vitres d’un bâtiment du campus de l’université Grenoble Alpes (UGA) suscite la polémique, en ce début de semaine. Les inscriptions, réalisées dans un atelier artistique dans le cadre du « Mois de l’égalité » organisé en mars, ont été pointées du doigt par le syndicat étudiant UNI Grenoble, qui dénonce une série de propos discriminatoires à l’encontre des personnes blanches et des hommes.
Parmi les messages apposés dans la galerie des amphithéâtres du bâtiment Pierre-Mendès-France, certains slogans ont particulièrement attiré l’attention. Ils évoquent le rôle dominant des hommes blancs dans la société, questionnent le récit historique ou encore dénoncent des inégalités systémiques. Parmi ces messages : « La Terre est monochrome comme un arc-en-ciel. Le racisme est juste blanc » ; « J’aimerais grand-remplacer le gouvernement français » ; « Le monde a mal, normal, il est dirigé par des Blancs et des mâles ». L’œuvre a été réalisée par l’artiste Petite Poissone, en collaboration avec des étudiants et des personnels de l’université, lors d’ateliers participatifs. Selon l’UNI, certains messages réécrivaient même l’Histoire de France à travers un prisme woke : « C’est le travail d’Arabes qui a construit Versailles. »
Avec sa pétition, l'UNI obtient la suppression de l'exposition
L’UNI, organisation étudiante de droite, a publié un communiqué appelant à la suppression immédiate de ces messages. « L’UNI condamne fermement la diffusion de ces messages, qui visent à propager l’idée selon laquelle nous vivrions dans une société systématiquement raciste, tout en modifiant l’Histoire de France pour l’adapter à l’idéologie "woke" », écrit le syndicat. Il estime que l’université a ainsi permis la diffusion de propos « racistes et sexistes à l’encontre des personnes blanches et des hommes ». Le président de l’UNI, Yvenn Le Coz, explique à Boulevard Voltaire : « Nous avons voulu vérifier qu’il ne s’agissait pas de graffitis d’étudiants militants à gauche. » Finalement, il s’est avéré que ces phrases étaient exposées avec « l’aval de l’université ». Yvenn Le Coz explique qu’il y a de la propagande woke dans toutes les universités (promotion de la théorie du genre, décolonialisme…), mais qu'une exposition ouvertement anti-Blancs et anti-hommes, acceptée par la direction d’une université, c’est une première. Il détaille : « Cette exposition prenait place dans le cadre d’une lutte contre les discriminations : racisme et sexisme. En l’occurrence, les messages étaient racistes et sexistes : contre les Blancs, et contre les hommes. »
VICTOIRE DE L’UNI : L’UNIVERSITÉ ANNONCE EFFACER SES MESSAGES ANTI-BLANCS SUITE À NOTRE PÉTITION
Jamais nous ne laisserons le wokisme et le racisme s’immiscer dans nos institutions. pic.twitter.com/uSdkifBMyp
— UNI (@droiteuniv) May 13, 2025
Le syndicat demande dans sa pétition « une enquête interne pour identifier les responsables de tels choix » et affirme avoir été alerté par un membre du personnel de l’université. Il souligne que « ce Mois de l’égalité devient en réalité un mois de diffusion de messages racistes », appelant la présidence à prendre ses responsabilités.
Suite au lancement de la pétition de l’UNI, la direction de l’UGA a réagi en assurant que ces messages ne représentaient pas la position de l’établissement. « Certains contenus ont échappé à notre vigilance », indique l’université, précisant que les messages problématiques allaient être retirés. Elle rappelle, par ailleurs, que l’initiative ne venait pas d’elle directement mais d’un projet artistique encadré, élaboré avec la participation d’étudiants et de membres du personnel. Le président de l’UNI déplore ce comportement : « Il ne s’agit pas forcément d’une direction woke. Mais la direction fait preuve de négligence, ils n’ont pas vérifié le contenu des messages. Il aurait pu se passer tout et n’importe quoi. Et c’est ce qui s’est passé ! »

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28 commentaires
Je serai curieux de savoir dans quel monde évoluera » Petite Poissone » le jour où le « mâle blanc et français » de souche bien entendu aura disparu de ce point pays que l’on appelle encore France.
Si les gauchistes et la plupart des Africains noirs ou Maghrébins ont considéré que les Blancs ou les Européens en général n’étaient pas chez eux en Afrique, peut-être que les mêmes, s’ils étaient cohérents, devraient reconnaitre que les Blancs sont chez eux en Europe, ce qui n’est leur cas que lorsqu’ils en adoptent la civilisation en s’assimilant. Quant à ceux qui voudraient refaire l’Histoire pour prétendre que ce sont des arabes qui ont construit Versailles, il faudrait leur rappeler que l’arc outrepassé, qu’ils estiment être une caractéristique de leur architecture, ils l’ont en fait adopté à partir du style des édifices byzantins qu’ils ont copié sans vergogne.
Après sa noyade, le poisson bouge encore.
Quand nos gouvernants et leur pénible président, vont-ils enfin reprendre la main par rapport à ces menaces faites à l’encontre de la très grande majorité de leurs compatriotes qui se considèrent « Français ». Avant qu’être français ne devienne une tare !
Par contre dire sale blanc ce n’est pas raciste n’est ce pas !
Qui ‘e dît mot consent maintenant on dirait ça passe Crème ‘Bravo l’UNI.
« Selon l’entourage du président de l’Université Grenoble Alpes Yassine Lakhnech, ce dernier aurait découvert ces inscriptions après l’alerte de l’UNI – ce qui signifierait que ni Yassine Lakhnech ni aucun membre de son entourage n’ont emprunté la galerie des amphithéâtres depuis près de deux mois… (…) »
Mais oui on va y croire que la direction n’a pas vérifié le contenu des messages, quand on voit QUI dirige cette université …..Si l’UNI n’avait pas réagi ça passait , heureusement qu’ils sont là