L’affiche a suscité plusieurs réactions sur les réseaux sociaux: le conseil départemental de la Gironde a décoré ses murs d'une photo représentant un homme maquillé comme une femme et une femme portant une moustache.

Grégoire de Fournas, élu Front national de cette assemblée, proteste contre cette utilisation des fonds publics. Ceux-ci ne doivent pas servir à la promotion de la théorie du genre défendue par la collectivité LGBT à l'heure où les collectivités publiques sont soumises à des restrictions budgétaires.


Grégoire de Fournas, le Conseil départemental de Gironde a décoré les murs de l’Assemblée d’une photo faisant l’apologie du transsexualisme.
Que reprochez-vous à cette photo?


"Je lui reproche de faire la promotion de la théorie du genre sur un bâtiment public.
On avait l’habitude de le voir dans des manifestations LGBT ou dans des revendications communautaristes. Cette fois-ci, c’est directement une collectivité locale qui fait le choix d’afficher clairement une théorie partisane très à gauche, sur un bâtiment public, avec l’argent public.
C’est cela que j’ai voulu dénoncer dans mon communiqué de presse."

Qu’est-ce qui vous choque le plus ?

"Tout d’abord, il y a la promotion d’une théorie défendue par la communauté LGBT qui est celle de la théorie du genre. Les partisans de cette théorie considèrent que lorsqu’un enfant naît, il n’est pas sexué. Il se construit une identité sexuelle en fonction de ce qu’il ressent et non pas de ce qui serait l’influence d’une société. Ici sont affichés un homme maquillé comme une femme avec du rouge à lèvres et une femme qui porte une moustache. Ils inversent ainsi ce qu’ils considèrent comme des codes culturels pour expliquer qu’on peut être une femme quand on est un homme ou inversement. C’est une atteinte profonde à ce qu’est la réalité d’un homme et d’une femme, et surtout d’une famille.
Ensuite, cette promotion est faite avec les deniers publics. Je trouve cela inacceptable surtout à l’heure où les collectivités sont soumises à des contraintes considérables. Le Conseil général de la Gironde n’y échappe pas. Je rappelle que depuis 2015, cette assemblée a augmenté la fiscalité de 13 %. Elle a un endettement qui explose. À côté de cela, elle a des difficultés considérables à remplir ses missions élémentaires que sont la protection des personnes âgées et des handicapés, le développement des routes départementales ou des collèges.
"

Ces mesures interviennent alors que la plupart les départements se voient couper les fonds de dotations de l’État. Selon vous, était-ce prioritaire ?

"Non, effectivement. J’ai envoyé un courrier au président Gleyse pour lui demander le coût de la prestation de l’artiste. C’est intéressant de savoir ce que cela représente pour le contribuable girondin.
On est tout à fait dans la gestion socialiste. Les socialistes sont à la tête de ce département depuis 40 ans. Ils sont totalement défaillants sur de nombreux sujets qui sont pourtant des compétences obligatoires de cette collectivité. Ils passent leur temps à lancer ce genre d’événements, mais aussi à organiser des colloques avec des assistantes maternelles de la Gironde pour leur enseigner la théorie du genre. Il ne faut pas donner la couleur rose aux petites filles et la couleur bleue aux petits garçons. J’en suis témoin, car j’ai participé à l’un de ces colloques.

Sur la gestion de la vie quotidienne des Girondins, ils sont totalement défaillants. En revanche, sur la promotion de la théorie du genre, ils sont très au point. On le voit de façon criante avec ces deux peintures."

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16 janvier 2018 à 22:57

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