Lyon : une salle de sport contrainte d’accepter le voile islamique

Capture d'écran
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L'acharnement du collectif Alliance citoyenne l'aura finalement fait plier : la salle de sport Interval, dans le troisième arrondissement de Lyon, tombée entre les mains de EELV aux dernières élections municipales, a été sommée, désormais, de laisser entrer les femmes couvertes d'un hijab.

Conformément à sa réglementation intérieure, la direction de cette salle de sport interdisait les couvre-chefs, tous les couvre-chefs. Sans discrimination aucune, donc. Il y a quelques mois, une femme, la tête enfoulardée, se présente. Et là lui est refusé, en application de son règlement, l'accès à la salle. Logique. Dès lors, en réponse à ce qui est considéré ni plus ni moins par l'Alliance citoyenne comme une interdiction de « pratiquer son sport », c'est le branle-bas de combat.

Début juillet, après huit mois de pression, Interval finissait par accepter les femmes voilées en mettant à leur disposition, dans son établissement, ces fameux hijabs, moyennant dix euros. Une façon de couper la poire en deux, en quelque sorte. Intolérable, pour une quarantaine d'entre elles, venues envahir les lieux toute une soirée, car pas question, pour ces grandes sportives, de filer dix euros à la salle de sport. Dix euros ! Une somme folle, assurément...

« L'avocat de la chaîne s'est engagé à répondre à nos demandes la semaine prochaine. Nous attendons donc un changement de règlement intérieur pour permettre un vrai accès au sport pour les femmes qui portent le voile […] », indiquait, alors, Alliance citoyenne sur les réseaux sociaux. Drôlement solidaire de la direction de l'une de ses enseignes, la chaîne Interval ! Et son avocat sacrément efficace puisque, le 26 juillet, dans LyonMag, l'association exulte : les femmes musulmanes pourront désormais porter le hijab dans toutes ses salles de sport ! Qui plus est, sans avoir à débourser un radis. Toutes les « J'ai choisi mon voile, je choisis ma salle » seront ainsi parvenues à leurs fins.

« Pour favoriser le sport pour toutes, la blague », ironise Jean Messiha, dans un tweet. « Bah oui, cet “islam” n'autorise les femmes ni à danser ni à faire du sport. Il s'agit d'une taqqiya pour accélérer la conquête. Avec la collaboration des “progressistes”. » Et même des féministes, d'ailleurs, tout aussi complices, qui n'en ont pas grand-chose à faire que, dans d'autres pays, à cause de l'islam, des femmes se battent, sont jetées en prison ou même meurent pour s'en débarrasser, de leur satané voile...

Alliance citoyenne, une association activiste de 345 membres (rien que pour le Grand Lyon !), qui milite, entre autres, pour le port du burkini dans les piscines, subventionnée par des mairies et donc par leurs administrés ; des mairies recevant des subsides de l'État, lequel nous martèle pourtant régulièrement sa « lutte contre le communautarisme » ! Comment ne pas voir en ces associations une offensive déclarée de l'islamisation de notre pays facilitée par la capitulation, aujourd'hui, d'une chaîne de salles de sport, hier de chaînes de magasins, etc. ?

Au fait, qu'en penserait le ministre de l'Intérieur et des Cultes, Gérald Darmanin ? Qu'il est, comme pour l'insécurité et l'immigration, « à cent mille lieues » de faire un lien entre revendications musulmanes acceptées et islamisation de notre pays ? La réponse est (probablement) dans la question.

Caroline Artus
Caroline Artus
Ancien chef d'entreprise

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