L’idéologie racialiste se propage aux mouvements LGBT

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L’idéologie racialiste se propage aux mouvements LGBT : alors que la Gay Pride organisée par l’Inter-LGBT doit avoir lieu le 26 juin prochain, certains groupes dénoncent le manque de diversité au sein du collectif et annoncent qu’ils organiseront une contre-manifestation LGBT antiraciste.

Il y aurait « trop de Blancs » au sein de l’Inter-LGBT, selon certains.

Le délire racialiste poursuit sa course folle, minant désormais les milieux activistes homosexuels. Et il se double de revendications bien plus larges.

Pour contrecarrer la prédominance insupportable de gays blancs, un groupement d’associations antiracistes a donc annoncé organiser son propre défilé, le 20 juin prochain, Journée mondiale des réfugiés. Parmi elles se trouve l’association Diivines LGBTQI+, une association qui dit défendre « la visibilité des afro-caraïbéen.ne.s LGBTQUI+ » et les luttes intersectionnelles.

On savait qu’être hétéro, blanc et catholique était une tare devant être confessée publiquement. Mais on ignorait qu’être blanc et gay était aussi en passe de devenir l’emblème d’un suprémacisme racial insupportable. Pourtant, c’est le cas, et les divisions entre l’Inter-LGBT et les associations pro-migrants révèlent quelque chose de bien plus profond qu’un simple désaccord sur la playlist du défilé.

Parmi les dissensions entre les différents groupes, la présence annoncée de grands groupes jugés « capitalistes » comme Air France, qui serait, selon la porte-parole de Diivines, Pierrette Pyram, des entreprises adeptes du pinkwashing : ce mot-valise formé sur le modèle de whitewashing (blanchiment au sens moral) serait un procédé marketing utilisé par une organisation pour se donner une image progressiste.

Si vous êtes une marque, vous ne trouverez pas grâce aux yeux des militants racialistes homosexuels.

On apprend également, dans Valeurs actuelles, que ces associations refuseraient de défiler au côté d’associations représentant les gendarmes et policiers LGBT… car, selon une militante du BAAM (Bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants), elle-même représentée le 20 juin, « la police n’est pas l’alliée objective des migrants ».

L’association annonce donc sa propre « marche des fiertés », le 20 juin. Elle ne sera ni blanche ni capitaliste ni pro-forces de l’ordre : elle sera « antiraciste » et « radicale ». On serait tenté d’ajouter « et anarchiste », mais ce serait sans doute excessif. Quoique.

L’influence de ces mouvements immigrationnistes, décoloniaux, flirtant pour certains avec l’extrême gauche, ne semble pas gêner le moins du monde nos politiques : les élus ont tellement peur de passer pour des ringards qu’ils se taisent face à ce qui ressemble pourtant à la banalisation inquiétante d’un discours de haine, anti-policier, anticapitaliste, anti-blanc, antifrançais.

Le fait d’être gay ou pas n’est, en réalité, qu’une porte d’entrée pour véhiculer des revendications politiques radicales.

Ceci est-il un problème dans une République une et indivisible, censée veiller à la cohésion sociale et à la lutte contre toutes les dérives du communautarisme, qu’il soit sexualisé, racisé ou ultra-religieux ? Non, apparemment pas. Et c’est surtout ce silence qui inquiète le plus.

Sabine Faivre
Sabine Faivre
Auteur, essayiste

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