Libération s’extasie devant la « chaisière » de Notre Dame
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Libération dresse un portrait élogieux de la « designer » des chaises de Notre-Dame. Son profil écolo anti-Trump ravit la rédaction.
« Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. » Libération rencontre la dessinatrice des chaises de Notre-Dame et chante ses louanges. L'Esmeralda du jour se nomme Ionna Vautrin et a été choisie parmi plusieurs créateurs. Son profil suscite des vocations au sein de la rédaction. « Je suis le repoussoir de Trump », déclare-t-elle. L'auteur de l'article tombe à genoux. Il ira prier tous les dimanches matin sur ces chaises qui furent conçues par une divinité progressiste. Les vêpres aussi. Il ira.
À la vue de l'incendie de 2019, la déesse designer ne fut pas bouleversée : « Je n'ai pas ressenti d’émotions débordantes, mais ça m’a fait quelque chose. » Sa faculté à remplir Notre-Dame de gauchistes touchés par la grâce se confirme. Le dieu Joe Biden sera loué à chaque office. « Joe revient, Joe est parmi nous... » Et tous de reprendre la chanson interprétée par le curé de La vie est un long fleuve tranquille.
Les créations passées de Ionna Vautrin finissent de convertir l'ensemble de la rédaction de Libération à la liturgie dominicale. La lampe en « T » des nouvelles rames de TGV elle créa. Depuis son avènement, voyageurs et contrôleurs se recueillent devant ce témoignage de l'existence de l'électricité. Puis une ligne « d'objets douillets » pour Monoprix elle inventa. Moins 60 % sur les chasubles de prêtres à l'occasion du Black Friday ! À profiter avant réouverture de Notre-Dame.
Côté raisonnable, Ionna Vautrin s'efforce d'imaginer des produits qui feront appel au « savoir-faire et aux ressources locales ». Bénie soit-elle. Lesdites chaises sont ainsi fabriquées par l'entreprise Bosc, située dans les Landes. Soulignons, également, les créations de Guillaume Bardet, qui ont recours aux talents de la fonderie Barthélémy Art, à Crest, dans la Drôme. De crucifix chinois les fidèles seront ainsi épargnés.
L'éloge de la « chaisière » de Notre-Dame n'en finit plus de parsemer les lignes du bréviaire qui lui est consacré dans le quotidien de gauche : « Discrète, modeste, prudente, réfléchie ou mesurée généreuse, joviale, déterminée, rigoureuse, sérieuse, exigeante ou cohérente, archi-bosseuse. » Ionna Vautrin existe, un journaliste de Libération l'a rencontrée. Dans son homélie, le rédacteur relate le fait d'armes qui fit la gloire de son héroïne auprès du personnel en charge de la reconstruction : « Lectrice de BD ou d’essais féministes, elle a également illustré le kamasutra dans un livre (Éd. Flammarion) » Un bedeau feuilletant le livre en question s'en fut alerter l'archevêque de Paris, Mgr Ulrich. Pureté des lignes, assemblages judicieux, il y avait là un talent tout désigné pour imaginer les futures chaises prie-Dieu de Notre-Dame. La rédaction de Libé exulte. Outre marcher sur l'eau, Ionna Vautrin multiplie les positions. Le miracle est avéré. Tous seront présents, qui dans le confessionnal, qui aux grandes orgues, pour le jour de l'inauguration. Une dernière case est cochée pour ceux qui hésiteraient encore à venir s'assoir sur ce meuble sacré. De « ses parents, pionniers du commerce bio dans les années 1980 et manifestants antinucléaires », la créatrice « tient une fibre verte ». Le quotidien espère des toilettes sèches aux abords de la cathédrale.
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Un vert manteau de mosquées
34 commentaires
Il ne faudra pas que les offices durent trop longtemps, car ergonomie zéro pour le soutien des reins et du dos. Les paroissiens ou les touristes en sortiront…. les reins sondés et avec plein le dos ;-)
Qui a caché à cette brave dame que le TGV tirait son énergie d’électricité d’origine nucléaire ?
Les chaises, ça va ! Et les prie-Dieu, alors ? On les a oubliés ? Quand j’étais jeune, il y avait deux quêtes: l’une, pour le culte; l’autre, pour la location de la chaise (10 centimes de l’époque).
Bel hommage à Ionna Vautrin à lire pendu par les pieds. La grosse tête la dame, enflée, très enflée. Il faut de tout pour faire un monde. Qui a déjà posé son auguste fessier sur ces chaises ? C’est beau certes, mais est-ce confortable ? On entend confortable, ne pas être naturellement poussé vers l’avant, hors de l’assise tout en ayant les reins soutenus.
Les escrologistes devraient protester que ces chaises sont fabriquées avec des arbres morts …
On n’a pas beaucoup cherché la cause et les coupables de cet incendie !! l’entreprise d’échafaudage et son directeur n’ont rien à voir ? Pas de vague ? et dire que Macron va parler à l’intérieur !! faire le beau c’est tout ce qu’il sait faire !!
il est curieux de constater que dans les 900 mosquées officielles de France, pas une personnalité issue des rangs de la gauche n’a tenté d’imprimer sa marque idéologique dans ces lieux de culte.
Le vrai miracle serait que Libé arrive à survivre grâce à ses lecteurs et annonceurs privés.
Et non plus avec l’argent des impôts et taxes de ceux qui ne le lisent pas, et les pub des associations moisies qui ne vivent elles-mêmes que de subventions publiques.
Ce serait même un sacré miracle !
Et les chaines de TV et leurs pubs des fois à 5mn d’intervalle on nous repasse la même !! maintenant lorsque l’on enregistre un film ou une émissionon ne peut plus à la lecture , zapper ces pub de débiles, mention « la chaine ne vous autorise pas cette action » sauf sur la 8 et la 12 !! et l’Arcom ? si on la saisissait pour harcèlement !!
Mais pourquoi autant d’extase pour un objet plus que commun et ordinaire qui ne servira qu’à poser des fesses et recevoir des effluves discrètes fussent elles encensées…La crasse bêtise de ces adorateurs de peu de spiritualité voudrait supprimer la force sacrés de ce lieu séculaire pour glorifier l’idéologie actuelle d’êtres sans âme ni relief. Le wokisme s’immisce dans l’église
MDR. c’est tellement bien écrit.
Prier et se recueillir devant Dieu sont des occupations non polluantes. Les écolos seraient tous de fervents paroissiens s’ils se souciaient réellement de la pollution.
Un mobilier façon « pays de l’Est » ou une esthétique à l’aune de celle des « repoussoirs de Trump », le « bon goût français », en somme !