L'Aquarius, actuellement bloqué à Marseille, est soupçonné d’avoir déversé vingt-quatre tonnes de déchets toxiques en Italie. Il s’agirait de déchets alimentaires et sanitaires ainsi que des vêtements de migrants qui ont été laissés dans les ports italiens. L’équipage aurait fait passer ces déchets présentant un risque sanitaire pour des déchets normaux. Cette présentation est moins coûteuse et elle aurait permis au bateau affrété par SOS Méditerranée d’économiser 460.000 euros, ces dernières années. Le navire est mis sous séquestre à la demande de la Justice italienne et vingt-quatre personnes sont visées par cette enquête.

Les défenseurs de l'Aquarius dénoncent des poursuites politiques. Pourtant, il ne s’agit pas d’une première irrégularité de la part de l’équipage de l'Aquarius. Gibraltar a retiré son pavillon à l'Aquarius car il était enregistré comme navire de recherche et il ne pouvait procéder à des sauvetages que sous la direction des autorités italiennes. Le bâtiment a, ensuite, été enregistré avec le pavillon panaméen. Mais le Panama a retiré son pavillon pour non-respect des procédures juridiques internationales. En effet, l'Aquarius n’a pas le droit d’intervenir dans les eaux territoriales libyennes. Or, ce navire est soupçonné de violer régulièrement les eaux territoriales libyennes. Par exemple, un accrochage s’est produit, le 23 septembre 2018, avec les gardes-côtes libyens. Ceux-ci ont demandé à l'Aquarius de quitter la zone libyenne mais l’équipage voulait poursuivre ses activités de récupération de migrants.

L’association SOS Méditerranée fait le travail des passeurs au prétexte d’aide humanitaire. L'Aquarius fournit un bel exemple de propagande pro-immigration. Aucun journaliste du système ne s’étonne de voir un navire parcourir 1.500 kilomètres pour atteindre l’Espagne alors qu’il aurait été plus rapide de retourner vers le port de départ en Libye. Il semble normal que l'Aquarius accoste en Europe. Pourtant, l’Australie a mis en œuvre une politique d’interception des navires et de retour vers les ports de départ des navires chargés d’immigrés. Les propagandistes ne se posent pas, non plus, de question sur les personnes qui financent l’association.

La langue de bois omet de signaler que ces migrants ont volontairement pris le risque de partir en mer pour rejoindre l’Europe. Ils immigrent, dans leur majorité, pour des raisons économiques et ils souhaitent bénéficier des largesses des peuples européens. Une majorité de ces immigrés sera déboutée de sa demande d’asile, mais cela n’a aucune importance car les expulsions sont rarement exécutées. Ils pourront venir en toute illégalité en France car les frontières sont ouvertes. Les grands médias censurent les informations dérangeantes concernant l'Aquarius ou bien ils déversent leurs discours pleurnichards pour convaincre les Européens d’accueillir tous les illégaux en provenance d’Afrique.

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22 novembre 2018 à 9:07

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