Les intempéries ont, une fois de plus, révélé toutes les fragilités de nos réseaux vitaux. L’électricité a été coupée dans des milliers de foyers des hautes terres du Massif central.

Ces situations d’urgence révèlent aussi le dévouement des équipes de l’ancienne EDF. Les reporters du Figaro ont opportunément accompagné les agents de la FIRE, Force d’intervention rapide électricité, dans leur combat pour rétablir le courant dans les 72 heures chez les particuliers.

Je rends hommage à l’objectivité du Figaro dont la défense du service public n’est pas toujours la tasse de thé préférée. "Pierre Virely n'en est pas à sa première opération d'urgence. “En FIRE, tout le monde ne se connaît pas, mais tout le monde s'entraide. Nous sommes une entreprise de service public, nous nous devons donc d'aider les personnes sans électricité. C'est notre devoir”, dit-il."

"La Force d'intervention d'urgence fonctionne sur la base du volontariat, et le temps travaillé en FIRE est payé comme des heures supplémentaires. “On est là pour rendre service aux gens et aux collègues qui sont mobilisés. On est des passionnés… C'est notre rôle. Il n'y a pas de gloire à en tirer”, relativise pourtant Laurent Benedetti avant de rejoindre son bureau. L'humilité est aussi une valeur de ces agents."

Disponibilité, dévouement, humilité. Bel éloge du service public, donc. Le quotidien des pompiers, policiers, hospitaliers, enseignants, cheminots, fonctionnaires dans leur grande majorité.

La question que je me pose, maintenant, c’est qui donc au gouvernement félicitera ces hommes et ces femmes… Certains d’entre eux seront-ils reçus à l’Élysée ?

Que représentent-ils, ces héros de l’ombre, ou plutôt de la neige, pour ceux qui nous « gouvernent » (hélas !) ? Sont-ils rien ou, en tout état de cause, bien moins louables que des footballeurs outrageusement surpayés. Valent-ils moins qu’un Mamoudou Gassama, immédiatement encensé par les immigrationnistes de tous poils qui règnent dans les sphères françaises de pouvoir ?

Jupiter se penchera-t-il du haut de sa « grandeur » pour constater leur dévouement ? Se souviendra-t-il que leur sens du service public est utile à ceux-là mêmes qui l’ont élu ? Les Français eux-mêmes y réfléchiront-ils ? Peu probable.

Mais, après tout, n’en soufflez mot, ils ne nous lisent pas, que leurs erreurs perdurent, c’est notre seule chance d’échapper à la totalité de ces cinq années de souffrances.

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31 octobre 2018 à 13:47

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