« Quotidien » l’affirme : il n’y a jamais eu de terroristes afghans en France
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Les femmes enceintes ? Les moins de 18 ans ? Les obèses ? Les plus de 70 ans ? Ceux qui ont une comorbidité ? Non, ce ne sont pas des candidats à une xième dose de vaccin qu’il s’agit, mais des Afghans qu’il serait opportun d’importer sur notre sol en ces temps difficiles…
Entre le mur anti-migrants façon Orbán et l’opération portes ouvertes soutenue par nos islamo-gauchistes, chacun a sa petite proposition, souvent accompagnée d’arguments manipulatoires de la plus belle eau.
On entend ainsi des gens qui, toute leur vie, ont traité les harkis de « collabos » nous expliquer aujourd’hui qu’il ne faudrait pas réitérer le « dommage collatéral » de 1962 en laissant nos collaborateurs (au sens propre, cette fois) aux mains des égorgeurs.
D’autres parlent de « rapatrier » des gens qui n’ont jamais foulé les terres de l’Hexagone…
Mention spéciale à l’émission de TMC « Quotidien » qui assure la mission journalière de persiflage éponyme. Elle fait remarquer, dans un tweet, que sur les 19 attentats terroristes dont nous avons eu à souffrir, entre 2012 et 2016, 12 ont été commis par des Français (encore faudrait-il s’entendre sur le sens du mot…), 4 par des Belges et aucun par des Afghans. Le message subliminal est clair : il n’y jamais eu de terroristes afghans, donc aucune raison de s’inquiéter s’ils viennent en masse et, pourquoi pas, ce serait peut-être la frontière belge qui serait à murer ?
Rappel à ceux qui font l’amalgame entre immigration afghane et terrorisme : si on prend la liste de tous les responsables des principaux attentats en France entre 2012 et 2016, sur 19 terroristes, 12 sont nés en France, 4 en Belgique, AUCUN en Afghanistan. #Quotidien pic.twitter.com/lFUhjMzyNf
— Quotidien (@Qofficiel) August 30, 2021
Apparemment, l’entourage du si sensible Yann Barthès a déjà oublié le double attentat-suicide qui a fait des dizaines de morts à l'aéroport de Kaboul, la semaine dernière. Il a été revendiqué par l'État islamique du Khorasan, branche de l’État islamique installée en Afghanistan, comme son nom l’indique. Ce n’est peut-être, pour le moment, qu’une chikaya locale interne au monde musulman, mais avec ces gens-là, l’hypothèse d’une extension du domaine de la lutte n’est jamais à exclure.
Heureusement, la candidate EELV à la primaire de la présidentielle a sa solution : accueillir les potentiels terroristes afghans en France pour pouvoir mieux les surveiller… Gros succès à attendre pour le votes écolo à la DGSI !
Mais si les ceintures d’explosif ne sont pas en vente dans les grandes surfaces, il est un type de criminalité dont les auteurs ont toujours leur arme sur eux : les violeurs et agresseurs sexuels. Parmi ceux-là, ces quatre Afghans, migrants illégaux, soupçonnés d'avoir drogué, violé puis tuée Léonie, âgée de 13 ans, à Vienne (Autriche) en juillet dernier.
Que des compatriotes s’inquiètent du sort à venir des femmes afghanes, c’est très compréhensible, mais celui des femmes françaises mérite aussi que l’on s’en préoccupe, et sans doute prioritairement.
Et sans être expert en géopolitique, chacun est à même de conclure une chose de l’opinion majoritaire de ce conglomérats de tribus lointaines, depuis les claques infligées aux Anglais en 1842 aux Soviétiques en 1989 et aux Américains aujourd’hui : les Afghans veulent que les étrangers leur fichent la paix chez eux. Exactement comme la majorité des Français…