Des migrants logés dans la basilique d’Alençon, tout un symbole !

Basilique Alençon migrants

Jusqu'à ce lundi 15 mai, matelas, couvertures et oreillers jonchaient encore le sol de la basilique Notre-Dame d'Alençon. Ce lieu de pèlerinage, qui a connu le baptême de sainte Thérèse et le mariage de Louis et Zélie Martin, s'est en effet transformé, le temps de quatre nuits, en refuge pour six migrants. Avec les compliments de son curé, le père Gicquel des Touches, qui s'exprimait au micro d'Apolline de Malherbe, sur RMC, ce 16 mai : « J'insiste sur le sérieux et le professionnalisme des responsables de l'association. J'admire beaucoup leur combat. Il ajoute : Je suis tout à fait prêt à faire partager mon expérience à des confrères. » Une expérience inédite, en effet, à l'initiative de RESF 61, l'antenne de l'Orne du Réseau d'éducation sans frontières, une association qui se bat pour « l'accueil de mineurs isolés étrangers, les droits de l'enfant et le soutien aux délinquants solidaires (sic) ».

Depuis lundi soir, les jeunes migrants ont bien quitté la basilique. Mais « aucune solution de protection de ces enfants n'a été proposée par les autorités départementales et municipales pour le moment », précise Dominique, l'une des bénévoles que nous avons contactée. BV n'obtiendra rien de plus, impossible de savoir où sont passés les jeunes : « Vous n'imaginez pas que je vous le dirai ! », nous prévient Dominique...

Une version des faits qui ne cadre pas du tout avec le communiqué de la préfecture. Depuis le 5 mai, RESF 61 multiplie les actions d'éclat et les intrusions : après avoir planté sa tente dans la rue, le collectif squatte la mairie, avant d'installer ses migrants dans la basilique avec l'accord du curé.

Dans son communiqué du 12 mai, le préfet dénonce ces « occupations illégales de lieux publics » par le collectif : « Ces jeunes ne sont pas connus des services de l’État dans le département et ne s’étaient pas signalés auprès des associations de veille sociale et d’hébergement d’urgence mandatées par l’État. Le préfet regrette et condamne les méthodes du collectif, qui occupe illégalement des lieux publics, la mairie puis la basilique. Il encourage les jeunes à se présenter en préfecture afin que leur situation puisse être examinée et une prise en charge organisée. » Des appels à vérification des situations administratives qui, depuis le début, sont restés lettre morte. Et de généreuses solutions d'hébergement (chambres d'hôtel réservées et payées) refusées par le collectif, qui leur préfère l'édifice catholique.

RESF 61 explique vouloir ainsi protester contre le refus de l'ASE de prendre en charge ces jeunes dont la minorité « contestée par les services de l'État » leur assurerait prise en charge intégrale et garantie d'échapper à l'OQTF. Au micro de BFM TV, l'un d'entre eux fait part de sa déception : « On n'est pas content, en fait, nous, on a quitté notre pays pour venir ici en se disant qu'on serait sous protection. En fait, on est dans la rue, on dort à l'église, c'est pas une protection, ça. »

Qui instrumentalise qui ? Parmi les bénévoles, des femmes au profil rassurant, si semblables à des paroissiennes habituées des lieux. Pour la plupart, d'ailleurs, connues du père Gicquel des Touches. Pétries d'humanisme, contaminées par le mirage du vivre ensemble, elles s'apprêtent à brader ce qu'elles ont reçu (bien malgré elles ?) en héritage : ce patrimoine religieux patiemment entretenu, conservé et transmis au fil des siècles par leurs aïeules sacrifié sur l'autel du Grand Remplacement avec la bénédiction de leur pasteur.

Alençon, cette championne de la dentelle, patrie de sainte Thérèse de Lisieux, qui voisine avec celles de Guillaume le Conquérant et de la comtesse de Ségur, ressemble, à bien des égards, à beaucoup de ces villes françaises où les banlieues s'enflamment, les trafics prolifèrent et l'islam recrute. Fabien Klein, qui a revendiqué les attentats du 13 novembre, y est né. Et c'est toute la région normande qui pleure encore son père Hamel égorgé dans ses lieux saints...

Au même moment, on apprenait qu'à seulement une centaine de kilomètres de là, le curé de Bayeux, découragé par les pillages en série de sa cathédrale (sept cambriolages, ces six derniers mois), envisageait de fermer définitivement au public ce monument d'architecture pourtant visité par plus d'un million de touristes chaque année. Une cathédrale fermée pour insécurité pour une basilique ouvrant les bras à des migrants illégaux... Comment a-t-on pu en arriver là ?

Sabine de Villeroché
Sabine de Villeroché
Journaliste à BV, ancienne avocate au barreau de Paris

Vos commentaires

57 commentaires

  1. Qu’en disent l’archevêque et le maire puisque la basilique est propriété de la commune ?…..Et pourquoi ce curé ne loge-t-il pas ces migrants dans son presbytère ?

  2. Actuellement il y a en Afrique 63 pays et territoires sans avoir à traverser une mer ou un océan, en somme, l’embarras du choix et tous ne connaissent pas de conflits diverses !
    Tous ne sont pas non plus des pompes aspirantes sociales voir aucun!
    Quant à ces naïfs d’individus bien pensants organisés en collectifs ou associations diverses et qui se permettent tout en toute impunité qu’ils ne viennent pas nous dire dans une petite paire d’années, nous ne savions pas!
    Une lecture conseillée et écrite par un migrant très instruit,
    Mr. DRISS GHALI,  » FRANÇAIS OUVREZ LES YEUX  » c’est le cas de le dire, criant de vérité .

  3. Le texte de la loi de 1905 concernant la séparation des Eglises et de l’Etat,(en fait l’Eglise catholique largement majoritaire à cette époque), accorde aux municipalités devenues propriétaires des bâtiments, un droit de regard sur ce qui se déroule dans les églises construites avant 1905, nos églises sont affectées exclusivement au culte célébré par les affectataires,à savoir les prêtres nommés par l’évêque du diocèse .
    Il y a quelques années à Paris, de prétendus immigrés sans droits ont occupé l’église Saint Nicolas du Chardonnet desservie par des prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, le prêtre présent a aimablement prêché à ces personnes et les a invité à prier le chapelet.
    La police n’a pas eu à intervenir car ces prétendus réfugiés ont quitté d’eux mêmes l’église pour se rendre à leurs lieux de travail ,il s’agissait d’une très grossière manipulation organisée par une association de gauchistes christianophobes .
    Une partie du clergé catholique est gagné par l’esprit du temps ,le vieux pape actuel n’a t-il pas créé un dicastère ,(ministère de l’Eglise),pour l’humanisme intégral ! Nous pourrions reprendre la formule du journaliste Jacques Chancel à la fin de ses entretiens avec des célébrités dans l’émission radiophonique Radioscopie : « Et Dieu là dedans ! »
    N’en déplaise aux prêtres modernistes qui ne représentent plus qu’une minorité ,si autrefois nos églises accueillaient des pèlerins ,ces temps sont révolus ,les pèlerins logent ailleurs et les fidèles sont absents,cela explique les démolitions et ventes d’églises à travers la France !

  4. Ce curé d’Alençon marche sur la tête, cette religion veux la mort de nos pays .
    Il écoute son pape qui veux que toute la misère du monde soit accueilli .
    Qu’il les prenne au Vatican .

  5. Pauvre église, qui ne sait plus quoi inventer pour continuer d’exister… C’est lamentable à l’image du curé instigateur .

  6. Pourquoi les membres du collectif en question n’accueillent-ils pas ces « jeunes » à leur propre domicile ? Ça pourrait leur donner une petite idée de ce dont sont capables les migrants… Ils sont malheureux en France ? Alors pourquoi continuent-ils à nous envahir ? En Afrique ils ont toutes les infos utiles, et ils devraient donc être dissuadés de quitter leur chez-eux pour venir dans notre chez-nous.

  7. Et ça continue… La France est-elle une terre d’asile ou un asile de fous ? Les associations, les passeurs et ce Monsieur le Curé creusent le trou dans lequel nous finirons tous. Ces migrations massives et incessantes que nous subissons depuis des décennies sont de la responsabilité de notre Gouvernement, pourquoi faudrait-il que le peuple assume et subisse ce fléau ? N’avons-nous pas suffisamment de problèmes en France pour en ajouter d’autres ? Ce Curé, les associations et les passeurs encouragent ces peuples à migrer en France alors que notre pays est endetté et en grande insécurité. La priorité et la responsabilité d’un Gouvernement c’est de refouler ce que nous avons déjà et de fermer les frontières sinon, c’est la France qui va se trouver en grand péril et personne ne viendra nous secourir, au contraire, nous serons à la merci de ceux dont le but est de prendre notre place comme le font les « coucous » et personne n’a encore compris pas même le Curé dont la bonté est certainement sincère mais mortifère pour les Français. Quant à « la bonté et le dévouement » de ces associations et passeurs, ce n’est qu’une apparence, ils ne sont motivés que par l’amour du fric qu’ils se font sur le dos des migrants sans se soucier des conséquences. Sans un tel gouvernement et sans ces associations, le pays ne serait pas aussi endetté et dans une telle insécurité.

  8. Ce qui est en cause, ce n’est pas ces personnes déracinées à qui on a promis monts et merveilles. Ce sont ces jeunes désœuvrés des soi-disant organisations humanitaires qui, n’ayant rien fait d’utile autre que suivre des études sans débouchés utilisent leur maigre savoir à exploiter la compassion. Pourquoi ces africains ne vont-ils pas en Russie ou en Chine, leur nouveaux pays ami?

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