Dans vos commentaires cette semaine : Zemmour en chevalier Bayard, l’Europe grotesque et les bruits de guerre

Éric_Zemmour_meeting_Villepinte_12-2021

Dommage que vous n’habitiez pas tous à Saint-Tropez. Vous y goûteriez du soleil du Midi et, surtout, vous porteriez Éric Zemmour à l’Assemblée dès le premier tour, semble-t-il. Commentant l’annonce de la candidature dans le Var du président de Reconquête, Michelle se prend à espérer : « Éric Zemmour fait preuve d’un certain panache, écrit-elle. Il est de ces rares hommes qui font passer leurs convictions avant leur tranquillité. J’ose espérer que ces législatives seront une réussite pour Reconquête. Un grand merci monsieur Zemmour pour votre engagement, vous lire, vous écouter notamment dans l’émission de Christine Kelly ont éveillé bien des Français anesthésiés de propos stériles. » Et « com » rappelle avec justesse l’idéal et l’exemplarité portés par le candidat de Reconquête : « Pourquoi un baroud d’honneur ?, demande-t-il. [Zemmour] nous montre ce que doit être un homme d’État : être le premier à aller au charbon, avec panache et sans peur. Je sais que, pour beaucoup, d’Artagnan et Cyrano, c’est abstrait. Mais ceux de ma génération savent pourquoi beaucoup sont tombés en Artois. » La patrie appelle les grands sacrifices dans les moments cruciaux de l’Histoire de France qui en a connu beaucoup. Bayellois inscrit cette candidature dans la grande geste française. « Éric, que j’apprécie énormément, est le chevalier Bayard par excellence, estime notre lecteur. Je serais tellement heureux s’il était élu ! Mais la politique ne récompense pas souvent les hommes nobles et idéalistes. ». On le sait, cependant, les seules batailles vraiment perdues sont celles qui n’ont pas été menées.

Et pour gagner la bataille des élections européennes, vous espérez un accord entre Reconquête et le Rassemblement national. Les mots sans aménité du président du RN Jordan Bardella vis-à-vis de Reconquête lors de la présentation des candidats RN vous ont déçus. Raymileg tance la candidate RN. « Marine ne veut pas trahir ses électeurs ?, demande-t-il. Mais voyons, Marine, vos électeurs souhaitent cette alliance à 75 %. » Et de trancher : « Rejoindre le RN pour voter utile ? Très peu pour moi. Pourtant, j’ai souvent voté FN, puis RN. Ça m’a passé. Trop lassé des perdants, je me tourne vers un parti d’avenir, j’ai nommé Reconquête. Je laisse le RN foncer dans le mur. » Déçu, Jean-Claude Gentil est plus sévère encore et parle de trahison : « C’est bien joli, Monsieur Bardella, de faire le beau en dédaignant quelque appui que ce soit, écrit notre lecteur. Pourtant, une majorité des électeurs de droite le souhaitent. Donc, votre comportement est antidémocratique par nature et vous sabotez nos espoirs de vous voir accéder au pouvoir pour le plus grand bien de notre pays. Cela s’assimile à une trahison, non ? »

Pendant que les patriotes se déchirent, l’Europe tueuse de nations coule des jours heureux sous la présidence temporaire d’Emmanuel Macron. Un Macron qu’on a vu très attentif au Parlement de Strasbourg devant les pantomimes grotesques d’une bande de jeunes. Le spectacle est épinglé par Gabrielle Cluzel, qui s’en amuse et y voit « une partition absurde sortant de nulle part, exécutée - dans tous les sens du termes - par des artistes incapables de jouer à l’unisson. Bref, l’Europe. » Michel Beraudo-March a de la mémoire : les gouvernants se suivent et le ridicule européen demeure. « Ce ballet grotesque est du même tonneau que la pitrerie honteuse voulue par Hollande pour le centenaire de Verdun, avec des jeunes batifolant au milieu des tombes à Douaumont. » Polaire30 met le doigt sur le fond du scandale : « Quelle niaiserie ! Quel ridicule !, écrit-il. Et ceci se réalise avec notre argent, surtout concernant la France, qui contribue au fonctionnement de cette Europe plus qu’elle ne reçoit d’elle. J’ai la conviction qu’on nous a montré la partie la plus grotesque de l’iceberg et que bien d’autres gaspillages sont commis sans que nous le sachions. » Comptez sur Boulevard Voltaire pour se pencher, ces prochaines années, sur ce dossier certainement très riche… Les médias officiels, bien sûr, n’en diront rien. Pas plus qu’ils ne regarderont d’un œil critique les conséquences de la guerre en Ukraine.

Dans un article renseigné aux meilleures sources, comme d’habitude, notre journaliste, qui parle couramment l’italien a saisi les interrogations de nos voisins transalpins sur les ambiguïtés et les intérêts américains dans cette affaire. « Marie d’Armagnac, merci de cette information, réagit Christian Bernard. Si Joe Biden veut faire la guerre à Poutine, qu’il le fasse directement lui-même et ne se serve pas de viande européenne ! Comme toujours, au nom de la paix, l’Amérique fait la guerre. L’Indochine, l’Algérie, le Proche-Orient… Et nous suivons bêtement, en premier Sarkozy avec la Libye. Quand laisserons-nous les peuples à décider eux-mêmes de leurs destins ? » JP Drouin, fidèle commentateur de Boulevard Voltaire, va dans le même sens : « Les Italiens ont fort raison, cette guerre n’est pas la nôtre. C’est celle de Biden contre Poutine sur le sol de Zelensky, hélas pour le peuple ukrainien qui paie l’addition de morts. Mais c’est nous qui paierons les pots cassés des sanctions, reconstruction de l’Ukraine et autres rétorsions. En attendant, peut-être, un conflit mondial. » Saint-Tropez sous les bombes ? Pas encore, mais l'Europe résonne incontestablement du bruit de la guerre.

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