Dans vos commentaires cette semaine : « Ce n’est pas négociable, BV doit continuer à nous informer ! »
Chaque semaine, BV essaye de faire son miel de vos commentaires. Travail ô combien difficile mais prometteur d’une récolte toujours abondante et réjouissante. Résolument bucolique, en cette semaine de Salon international de l’agriculture, BV est allé rencontrer des agriculteurs pour leur demander ce qu’ils pensent de Sandrine Rousseau et Aymeric Caron. Ils n’ont pas été déçus !
En tout cas, ce reportage a remporté un franc succès, puisqu’à ce jour, vous êtes près de 45.000 à l’avoir visionné. Et très nombreux à l’avoir commenté, comme Yves Le Pog : « "Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France", disait Sully. Europe et sociétés agroalimentaires sont le désastre et la ruine de l’agriculture française. » Olaf déplore, de son côté, qu'« après le démantèlement du nucléaire, le démantèlement de l’agriculture, et ce n’est pas d’aujourd’hui : direction, la régression économique et ils sont nombreux à s’atteler à cette pratique ». Et d’ajouter : « Nous n’avons pas de pétrole mais nous avions l’or vert, sauf qu’avec l’extrême gauche, ce sera fini. » Alice Parker, elle, a carrément élargi le champ d’action et nous a livré sa façon bien à elle de voir les choses : « Quand un mec de gauche n’aime pas les armes, il veut les faire interdire ! Quand un mec de droite a loupé un job, il réfléchit au moyen de sortir de cette situation pour rebondir. Quand un mec de gauche a loupé un job, il porte plainte pour discrimination. Quand un mec de droite n’aime pas un débat télévisé, il éteint la télé ou zappe. Quand un mec de gauche n’aime pas un débat télévisé, il veut poursuivre en justice les cons qui disent des conneries. Le cas échéant, une petite plainte pour diffamation sera bienvenue. Quand un mec de droite est végétarien, il ne mange pas de viande. Quand un mec de gauche est végétarien, il fait campagne contre les produits à base de protéines animales. » On oserait filer la métaphore agricole que l'on parlerait de bon grain et d'ivraie !
Après les champs de blé ou de betteraves, un nouveau champ de bataille (après tout, la France est, en même temps, un pays de traditions agricole et militaire !) : celui du service national universel (SNU). On découvre une gauche plus que méfiante, voire hostile, si l’on en croit les articles de Marc Eynaud et Arnaud Florac. Chez nos lecteurs, le débat fait rage aussi. Ainsi, Michon estime qu’« il n’y a pas que la gauche contre ! » « Restons lucides, pensez-vous qu’en 15 jours, vous allez rattraper des années de laxisme, de laisser-aller d’une société à la dérive ? » Cyrano24, lui aussi, est plus que réservé sur ce sujet : « Tout le monde tombe dans le panneau. Ce SNU ne servira qu’aux politiques pour se donner bonne conscience sur le dos des jeunes gens honnêtes de ce pays. Les voyous continueront à dire m… et personne ne les contraindra. »
Pharamond, lui, voit les choses autrement. « Le SNU ne réglera pas tous les problèmes, il y a une "jeunesse" pour laquelle la seule voie possible est celle de l’autorité ferme et assumée, pour lui apprendre le respect et la nécessité de l’effort, et ceci de gré ou de force. » Mais il ajoute : « Par contre, il existe aussi une jeunesse qui porte ces valeurs et qui est en déshérence de ne pouvoir les vivre. Alors, si le SNU peut lui permettre de n’être point marginalisée par l’individualisme et l’égocentrisme érigés en culture dominante, que vive le SNU ! Je sais de quoi je parle pour animer une section de cadets de la gendarmerie dans le cadre dudit SNU et j’affirme que cette jeunesse-ci existe et vaut la peine de lui consacrer du temps et de l’intérêt car elle est le vrai ferment de l’avenir. »
Du champ de bataille à la campagne, il n’y a qu’un pas. Alors, pour terminer, revenons sur la campagne lancée par BV pour faire appel à vous, chers lecteurs : « Parce qu'ils ne nous feront pas taire, Boulevard Voltaire lance un appel à témoignage à ses lecteurs. » L’un d'eux, Me Jean-Louis Girault, nous écrit ce petit mot très aimable : « Je lis Boulevard Voltaire religieusement tous les matins. J’ouvre mon ordinateur et me connecte sur la page de Boulevard Voltaire immédiatement après avoir versé mon café dans mon bol. Ce rituel est immuable. Ce n’est pas négociable, BV doit continuer à nous informer, quand bien même cela dérangerait ces messieurs-dames du PAF… » Nous nous y attelons, chaque jour, et traçons notre sillon !
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