Dans vos commentaires cette semaine : Barilla, Plenel et Bruce Toussaint !

BRUCE TOUSSAINT

Cette semaine fut un concentré magnifique de ce que l’époque nous réserve de mieux. Entre les pâtes woke, le directeur de presse qui ne comprend pas qu'on puisse ne pas l'aimer et le présentateur star pleurnichard, nous aurons été servis !

Dans un article paru le 8 avril, Marc Baudriller s’est fait une joie d’étriller les nouvelles délicatesses inclusives de la célèbre marque de pâtes Barilla. Le dernier spot publicitaire des pâtes italiennes incite les consommateurs à ne plus manger de porc pour ne pas froisser les musulmans… Une injonction inclusive que ne supportent pas nos chers lecteurs, à l’image de Lovedus : « Ras le bol, pas des pâtes, mais de l’inclusivité. Toujours les mêmes qui doivent s’adapter aux autres, lesquels en profitent pour nous imposer leur mode de vie et de pensée. Sert-on du porc dans les cantines des pays musulmans pour ceux qui ne le sont pas ? » Insurgé, lui aussi, Pat26 ne manque de nous faire remarquer le syndrome Greta Thunberg très en vogue lorsqu’il s’agit de faire culpabiliser les consommateurs : On voit « de plus en plus de publicité où les enfants surveillent les parents et leur attribuent des bons points, c’est sans doute dans l’air du temps, cette philosophie : les enfants ont toujours raison, et les anciens, vous n’avez rien compris à la vie ! Pour ma part, c’est décidé, plus de Barilla à la maison et je pars acheter mon saucisson ! »

La terrible agression qu’a subie Edwy « Alètheia » Plenel, divinité de la Vérité adorée des bien-pensants, vous a fait elle aussi réagir. Notre chroniqueur Arnaud Florac nous rapporte la terrible et traumatisante attaque dont a été victime le rédacteur en chef de Mediapart. La réalisatrice et actrice Maïwenn Le Besco lui aurait tiré les cheveux et craché au visage. Cette querelle, François47 la conçoit sous le prisme de l’égalité des sexes : « Quand j’étais gamin, c’étaient les filles qui pleurnichaient parce que les garçons leur tiraient les cheveux. Je salue l’effort que fait Plenel pour l’égalité des sexes en dénonçant la vilaine fille qui lui fait pareil. [...] Lui peut cracher réellement sur ce qu’il veut par ses écrits, mais que quelqu’un fasse semblant de faire pareil, quel outrage ! Que font les féministes ? Cracher pour exprimer son mépris, ce n’est réservé qu’aux hommes ? » Et Pipo56 d’ajouter : « Plenel devrait se rappeler le proverbe "Qui sème le vent récolte la tempête !" Apparemment, s’il est surpris, c’est qu’il l’a oublié. »

Comment ne pas finir par le pleurnichard Bruce Toussaint si bien portraitisé par Marie Delarue. Le témoignage émouvant de notre confrère de BFM TV a fait pleurer certains de nos lecteurs – plus certainement de rire que de chagrin –, à l’image de Hochart : « J’en suis ému jusqu’aux larmes… Autant de sottises débitées sur un ton monocorde par ces béotiens qui se prennent autant pour des juges que pour des journalistes (et à chaque fois, c’est raté), ça me rassure sur mon état de santé mentale tout en me laissant inquiet sur la psychologie profonde de ceux qui les regardent ! ». Et François47, à nouveau : « Il ne lui vient pas à l’idée que c’est justement à cause de ce qu’ils voient et entendent sur BFM TV que certains téléspectateurs se précipitent pour prendre leur carte au RN. On déboulonne, aux Sables-d’Olonne, contre l’avis de 94 % de la population, une statue qui ne dérangeait qu’une poignée d’abrutis, mais on fait un grand débat pour autoriser les joueurs de football à interrompre un match pendant le ramadan. Il est sûr qu’en constatant ça, certains crient "au secours"... Bientôt (on verra la) démolition des églises parce qu’elles trônent au milieu des villages ? » Vivement la semaine prochaine !

Vos commentaires

9 commentaires

  1. Beaucoup vont déclarer boycotter la marque Barilla…et n’en feront rien, comme d’habitude!
    On connaît la chanson, hélas.

  2. Les commentaires rassurent sur la bonne santé mentale des citoyens de ce pays, qui ne sont pas dupes de la comédie qui leur est jouée. Il serait bon que tous sortent dans la rue pour faire part de leurs désaccords.

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