Edwy Plenel sauvagement agressé : Maïween lui a… tiré les cheveux

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On vient seulement de l'apprendre, grâce à la sagacité du Figaro, mais la scène remonte à la fin du mois de février. Edwy Plenel dînait, le 22 février précisément, dans un restaurant du XIIe arrondissement de Paris avec un ami avocat. Une femme qui, jusque-là, dînait seule à une table s'est brusquement levée et, avec une rage que l'on peine à concevoir, lui a tiré les cheveux « avec violence », dit la plainte (déposée le 7 mars), avant d'esquisser un crachat au visage du célèbre journaliste. Après quoi, la jeune femme, que le personnel a identifiée comme étant l'actrice et réalisatrice Maïwenn Le Besco, est partie précipitamment.

L'avocat d'Edwy Plenel considère que même si le préjudice physique n'a pas occasionné d'interruption temporaire de travail, « l'acte est unique mais n'en est pas moins violent et, d'une certaine manière, traumatisant même en l'absence de dégât physique ». Edwy Plenel, dans la plainte qu'il a déposée, se dit « très traumatisé par la haine » qu'il associe à cet acte. Étonnant, tout cela.

On se demande en effet dans quel monde vit Edwy Plenel. Il semble toujours surpris de susciter des réactions aussi entières. Cuisiné en direct il y a quelques mois, à la télévision, par un Gérard Darmon en grande forme qui avait pointé du doigt son rôle de procureur autoproclamé, par le biais du terrible Mediapart, le journaliste avait déjà eu l'air de découvrir que tout le monde ne l'aimait pas forcément. Sous couvert de partir à la recherche de la vérité, le site d'Edwy Plenel a toujours jeté en pâture à l'opinion tout ce qu'il pouvait, toutes les révélations fracassantes, tous les dossiers judiciaires, même en cours, qui mettent en difficulté politiques, artistes et figures du monde des affaires.

Venu du trotskisme, habitué aux dénonciations et aux listes, « Krasny » (rouge, en russe), son pseudo des grandes heures, quand il se réjouissait de la mort d'athlètes israéliens à Munich, vérifie toujours ses sources mais n'a pas d'égards pour les dégâts qu'ils peuvent provoquer. Ainsi va le journalisme d'investigation. C'est ainsi que son journal avait relayé les informations sur les accusations de viol visant Luc Besson, ancien compagnon de Maïwenn Le Besco et père de son enfant. Besson a, depuis, bénéficié d'un non-lieu dans cette affaire. Ceci expliquerait peut-être le geste de l'actrice, « selon les déductions d’Edwy Plenel », nous dit Libération. Allez savoir.

Terminons, outre ce retour de bâton karmique, par une remarque incidente sur la fin de la dignité de l'homme blanc. Autrefois, quand on était giflé par une femme, on faisait semblant de n'avoir rien et on poursuivait sa route, de préférence en souriant. Maintenant, on judiciarise un tirage de cheveux. Edwy Plenel est né avant la honte.

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

39 commentaires

  1. P’tit père ! P’tit bonhomme !
    C’est y pas malheureux, quand même, de s’en prendre aux personnes âgées !
    Si même les femmes s’y mettent !

  2. Bien fait pour lui, depuis le temps qu’il cherche les ennuis. Je suis d’ailleurs étonnée que ça ne soit pas arrivé plus tôt.

  3. Tout le monde à le droit de s’exprimer mais parfois, il faut en assumer les conséquences. Qui sème le vent récolte la tempête.

  4. Quand j’étais gamin, c’étaient les filles qui pleurnichaient parce les garçons leur tiraient les cheveux. Je salue l’effort que fait Plenel pour l’égalité des sexes en dénonçant la vilaine fille qui lui fait pareil. « M’sieur, m’sieur, Maiwen elle fait rien qu’à m’embêter… elle a même fait semblant de me cracher dessus ». Il vole de plus en plus haut, le patron de Mediapart. Lui peut cracher réellement sur qui’il veut par ses écrits, mais que quelqu’un fasse semblant de lui faire pareil, quel outrage ! Que font les féministes ? Cracher pour exprimer son mépris, ce n’est reservé qu’aux hommes ?

  5. De temps en temps une bonne baffe ramène ce délateur patenté à ce qu’il est : un voyou de la pensée!

  6. Pauvre petite chose.
    Si j’avais envers lui une once de sympathie…Et bien je ne le plaindrais pas non plus!

  7. je ne suis pas pour la violence, mais la je dis bravo à cette dame qui à fait ce que beaucoup aimerait faire mais ne le font pas ! il a mérité ce retour de bâton !

  8. Mon dieu, mon dieu, où allons nous? Tirez les cheveux, sauvage agression d’une femme envers un homme soit disant. Quand on lit les faits divers en France on peut se dire que dans ce cas le ridicule ne tue pas. Je vous laisse deviner pour qui. Bonnes fêtes de pâques.

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