Crépol : vous ne devez pas connaître les prénoms

Thomas Crépol

Cinq jours après, le drame de Crépol n’en finit pas d’ébranler la France. L’irruption de l’horreur dans une fête de village, le caractère raciste de l’attaque, le lien évident avec l’immigration : tant de leçons devront en être tirées.

Mais il y a un autre fait inhabituel, dans cette affaire. 48 heures après l’appréhension de neuf suspects, aucune information ne filtre sur le profil ethnoculturel des suspects. Leurs prénoms seraient-ils devenus un secret d’État ?

En règle générale, ces informations sortent rapidement : elles sont d’utilité publique, demandées par le public et, généralement, les très nombreux contacts qu’a la presse avec les forces de l’ordre permettent cette publication rapide.

Dans l’affaire de Crépol, cela tarde

La première explication tiendrait au fait que c’est la gendarmerie qui est en charge de cette affaire. Gendarmerie qui a, d’ailleurs, fait un travail extraordinairement efficace pour appréhender les suspects, il faut le signaler.

La presse et les réseaux sociaux nous apprennent, ainsi, que c’est le GIGN qui s’est chargé de l’opération. Gendarmes parmi les gendarmes, ceux du GIGN sont des militaires et la grande muette sait tenir sa langue.

Mais cette explication laisse circonspect. En effet, habituellement, ce genre d’information est rendu public, y compris lorsque ce sont des gendarmes en charge des enquêtes. Alors, que se passe-t-il ?

Mais qui sont les fameux « jeunes » de cité ?

C’est le point explosif de l’affaire de Crépol : « L’Archipel français » (Seuil) décrit par Jérôme Fourquet s’affronte là, sous nos yeux. Et ce sont les îles les plus pacifiques de l’archipel qui sont pillées et attaquées gratuitement par les îles les plus agressives.

Mais malgré le caractère évident de cette analyse, beaucoup continuent à mimer la cécité. Sur BFM TV, par exemple, une journaliste ose encore poser la question, sourire aux lèvres, devant Tugdual Denis, le rédacteur en chef de Valeurs actuelles : « Ça veut dire quoi, ressembler à des jeunes de cités ? Je ne comprends pas. »

Elle est bien seule à ne pas comprendre. La France entière, y compris les principaux intéressés, comprend, depuis des années, les ressorts ethnoculturels d’une part essentielle de la violence en France.

Et l’étonnant silence sur les prénoms des agresseurs est peut-être lié au fait que, cette fois, le motif anti-blanc, antifrançais est plus évident que jamais.

Le gouvernement craint une « Nahel à l’envers »

Mais pourquoi refuser de voir la réalité ? Outre l’idéologie totalitaire du « vivre ensemble », évidente pour certains, il y a d’autres raisons, plus raisonnables.

Pour ce qui concerne le gouvernement, on peut imaginer qu’il fait semblant de ne pas voir ces tensions et qu’il réprime ceux qui souhaitent en parler, dans un but d’apaisement. Le meilleur moyen d’éviter des affrontements serait d’être « raisonnable » et d’attendre que le problème se règle de lui-même.

Ainsi, le criminologue Alain Bauer expliquait que le gouvernement a peur d’un « Nahel à l’envers », d’une réaction extrêmement violente accompagnée d'un phénomène de réaction contre les quartiers, les cités.

Mais si le but est d’éviter des violences de grande ampleur (but qui n’est même pas atteint), cette stratégie pose problème. D’abord parce que mettre le chapeau sur la marmite ne fait que retarder et amplifier l’éruption. Ensuite (et c’est le plus important), parce que le gouvernement ne prend aucune des mesures nécessaires pour éteindre l’incendie en amont. Aucune sévérité judiciaire, aucune reprise en main des délirants flux migratoires.

Les mêmes causes provoquent les mêmes effets et la violence, issue de la combinaison laxisme judiciaire et immigration incontrôlée, ne peut qu’aller grandissant…

Pierre-Marie Sève
Pierre-Marie Sève
Directeur de l'Institut pour la Justice

Vos commentaires

54 commentaires

  1. Silence = islamiques ;c’est tout simple.
    Si c’étaient des Français ;des vrais j’entends, on aurait leurs pedigree jusqu’à la cinquième génération.

  2. «  » »Alain Bauer expliquait que le gouvernement a peur d’un « Nahel à l’envers » » » » j’y crois pas … les Français sont devenus trop mous …ils ont peur , ils protègent leur petit chez soi .

  3. 50 gendarmes dont certains du GIGN pour arrêter neufs jeunes dont des mineurs affolant quand on sait combien de ces individus dangeureux et connus de tous les services de police vivent ici .

  4. Le prénom de l’assassin est toujours donné quand il a une bonne connotation française. Du style Michel ou Philippe. Le prénom de la victime est donné au contraire quand il est de consonance étrangère, Nahel… La règle est assez simple à comprendre et les médias la respecte scrupuleusement. Ils ont donc compris que le prénom fait beaucoup de choses. Ils reconnaissent donc implicitement que Zemmour, pourtant honnis pour ses propos, avait parfaitement raison en insistant sur la symbolique des prénoms que l’on donne à ses enfants.

  5. Pas de vague !! Le slogan « courageux » de ceux qui nous gouvernent !! Repousser n’est pas la solution car un jour il faudra bien assumer !!

  6. Il ‘ y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre et pire aveugle que celui qui ne veut pas voir!
    Nous en avons la preuve tous les jours!

  7. La journaliste ne voit pas avec un sourire niais qui est à l’image de son incompréhension. Mais il lui suffirait pourtant de faire son métier pour voir les photos qui ont été diffusés dans la bonne presse et ainsi lui ouvrir les yeux.

  8. Pas de vagues, surtout pas de vagues, faut pas stigmatiser ! celui qui est au sommet, celui qui squatte, en usurpateur, l’Élysée a le trouillomètre à zéro. il serre les fesses, il a un trouille bleue. Le reste, ce n’est que de la littérature, comme dirait ce cher Gilles William Goldnadel. Je sais que ce commentaire ne sera pas publié, mais tant pis, ça fait du bien d’exprimer son dégoût pour ceux qui nous gouvernent.

  9. Il y a des silences plus éloquents qu’un grand discours. La peur de ce gouvernement est de plus en plus palpable, la peur des « petits anges » bien sur.

  10. La guerre civile couve…. Un jour les français » de souche », à bout, mèneront eux aussi des actions punitives. J’en suis arrivée à un point où je le souhaite. Le gouvernement attend peut-être ça aussi, mais pas pour les mêmes raisons……

  11. C’est ahurissant quand à la suite de la marche où la présidente de l’assemblée, la responsable du gouvernement, le président du sénat interrogé furent incapable de dire qui était responsable des actes antisémites. Or, avant la marche, ils déclaraient volontiers qu’ils regrettaient que la NUPES ne se joignent à cette marche, mais qu’ils n’acceptaient pas que le RN en fasse partie. Belle conception de la démocratie. Sont-ils encore plausibles.

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