[SATIRE A VUE] COSF : le salaire d’A. Oudéa-Castéra fait cancaner Le Canard

Illustration des rapports pour le moins problématiques entre l'olympisme et le bénévolat.
Capture écran Le Figaro
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Selon Le Canard enchaîné, l'ex-ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra aurait exigé un salaire très confortable pour occuper le poste de présidente du Comité national olympique et sportif français, alors que cette fonction serait habituellement non rémunérée.

 

Le bénévolat n'est pas la tasse de thé d'Amélie Oudéa-Castéra. Le Canard enchaîné dévoile la condition que l'ex-ministre aurait posée pour que le Comité olympique français bénéficie de ses compétences que nous savons immenses. Là où ses prédécesseurs étaient gratifiés d'une poignée de main mensuelle pour leurs bons et loyaux services, la marathonienne de la Macronie aurait obtenu, si l'on en croit le volatile, la somme de 9.000 euros bruts. Un abonnement à vie aux concerts d'Aya Nakamura a pu également convaincre la candidate de s'asseoir dans le fauteuil de présidente du COSF. Sa connaissance du répertoire de la chanteuse a indéniablement pesé lourd, dans la décision d'embaucher la seule postulante restant en lice. Entre Oudéa et Castéra, le choix ne fut pas facile.

De l'or, de l'or et encore de l'or !

La nouvelle présidente a fait sienne la devise olympique : « Plus vite, plus haut, plus fort. » Parlant de sa rémunération pour les années à venir, l'ex-ministre des Sports a d'emblée exposé la ligne qu'elle ne manquerait pas de suivre tout au long de sa présidence. De l'or, de l'or et encore de l'or, tel est le leitmotiv qui a fait craquer le comité directeur avant qu'il ne s'aperçoive, un peu tard, qu'Amélie Oudéa-Castéra parlait déjà du salaire souhaité.

Dans la course au pompon, le candidat Didier Fréminet protesta contre « les conditions jugées légales engendrées par la candidature de celle qui était ministre des Sports, il y a quelques mois », tandis que le président remplacé, Denis Masséglia, s'interrogeait, selon 20 Minutes, sur « un potentiel conflit d'intérêts dû aux anciennes fonctions de la ministre » qui avait ainsi amené la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) à valider la candidature de la future gagnante.

Au terme de ce marathon couru sur un vélo électrique fourni par Emmanuel Macron, Amélie Oudéa-Coustéra monte sur la première marche du podium. L'abandon de ses concurrents avant la ligne d'arrivée la désigne pour inaugurer des compétitions olympiques dépourvues d'athlètes étrangers. De l'or comme s'il en pleuvait ! Amélie à tout compris.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

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