Chinois, Marocains et Algériens en tête des demandes de visas français en 2024

Brève 1

336 710 premiers titres de séjour ont été délivrés en 2024, en hausse de 1,8% par rapport à 2023,selon les statistiques du Ministère de l'intérieur. Premier motif d’attribution d’un titre de séjour, la qualité d'étudiant, suivi par les titres pour motif familial. Les principaux pays d'origine des bénéficiaires de premiers titres de séjour sont le Maroc, l'Algérie, la Tunisie. 27 791 étrangers immigrés en situation irrégulière ont quitté le territoire français. Le total des éloignements d'étrangers en situation irrégulière est en hausse par rapport à 2023 (+22,4% par rapport à 2023).

Au total, entre les demandes d'asile (158 000) et l'immigration régulière (357 000), quelque 500 000 immigrés ont pénétré en France en 2024.

« L’année 2024 se caractérise par une augmentation significative des visas demandés (+17,0 %) et délivrés (+16,8 %) [par la France, NDLR] (…) », selon le ministère de l’Intérieur  et ses statistiques provisoires de l'immigration en 2024 en France. Parmi elles, la délivrance de visas aux étrangers. Précisément, en 2024, la France a enregistré 3.486.275 demandes de visas : elle a décidé 578.687 refus et délivré 2.858.083 visas.

Sur cette poussée des visas, les Jeux olympiques n’ont pas eu d’impact massif : « Bien que les Jeux olympiques de Paris 2024 aient pu contribuer à cette dynamique, leur impact semble s'inscrire dans une tendance générale de hausse, sans provoquer de pics spécifiques visibles dans les données », précise le ministère de l’Intérieur. La hausse est liée au boom des visas de tourisme (+24,6 %) et aux visas pour motif économique (+12 %)

La délivrance de visas concerne d’abord les Chinois (562.505 visas, +51 % par rapport à 2023), devant les Marocains (283.023, +19,3 %) et les Indiens (237.863, +11,1 %)

Les demandes d’asile sont en légère diminution de 5,5 %, en 2024, « sous l’effet de la baisse du nombre de procédures Dublin », à 157.947 demandeurs d’asile. Premières nationalités à demander l’asile en 2024 pour la première fois : les Ukrainiens, Afghans, Congolais, Guinéens, Ivoiriens et Turcs.

En 2024, enfin, la France a procédé à 114.443 nouvelles naturalisations (contrats d’intégration républicaine) « en baisse de 10,5 % par rapport à l'année précédente, qui était une année record ». « Le niveau de 2024 reste nettement supérieur à celui des années précédentes 2016 à 2022 », précise le ministère, selon lequel les ressortissants marocains constituent la première nationalité, suivis de près par les Afghans, les Tunisiens et les Algériens en troisième et quatrième position.

Enfin, « parmi les actifs, le taux de chômage des immigrés s’établit à 11 % (fig. 4), contre 7 % pour les non-immigrés, indique le ministère. Le taux de chômage des ressortissants de pays tiers à l'UE est supérieur de 6 points à celui des immigrés européens, et il demeure deux fois plus élevé que celui des natifs. Sur la période de 2014 à 2023, le taux de chômage des immigrés a diminué d’environ 7 points et celui des natifs de 3 points. »

Vos commentaires

22 commentaires

  1. Les français sont insatisfaits de leur immigration et des naturalisations depuis presque 50 ans.
    Ce mécontentement n’a jamais été écouté et pire, il a même été criminalisé.
    Tous les arguments des pro immigration étaient et sont des fausses barbes. Le premier mensonge étant la soi-disant nécessité de main d’oeuvre étrangère pour les entreprises. Un mensonge énorme et impossible à dissimuler quand on voit que les courbes des défaillances d’entreprises suivent celles de l’immigration.
    La France a donc perdu son statut de république démocratique, car la volonté très claire du peuple n’a aucun effet sur la politique depuis presque un demi-siècle.
    Il va donc falloir réagir et instaurer une « moi du grand-père » comme aux USA de 1900 pour annuler toutes les naturalisation qui ont eu lieu depuis 1974 dans l’attente de leur étude au cas par cas.

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