Cet été, prenez le large et revivez les aventures du marin Philippe Thesson
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Pour voyager dans le temps, les expériences sont aujourd’hui multiples : après Retour vers le futur et autres Visiteurs, il y a les escape games, la réalité virtuelle, le cinéma 3D ou les films immersifs… autant d’expériences à vivre montre ou manette en main, écran sous les yeux, casque vissé sur la tête, bien assis dans son fauteuil. Mais bien plus convivial et plus festif, il y a cette Auberge du Grand Large que BV vous invite à découvrir : un dîner-spectacle à vivre du 1er au 11 août aux Sables-d’Olonne (Vendée).
Dans les pas de Philippe Thesson
Car cette fois, ce sont tous les sens qui sont en éveil et l’aventure qui s’invite vraiment. Le concept ? « Embarquez pour une soirée au cœur d’une auberge sablaise en 1840. Vous serez accueillis par André et Marie-Jeanne, l’oncle et la tante de Philippe Thesson. À travers les lettres envoyées par le matelot à sa famille, revivez son incroyable épopée sur L'Astrolabe de 1837 à 1840 à la découverte des terres australes. Une expérience immersive qui mêle théâtre, musique, chants, autour d’un bon repas », nous confie Corentin Stemler, rencontré à la terrasse d'un café sur le port des Sables, face aux voiliers. « Les spectateurs n'assistent pas simplement à un spectacle, ils deviennent clients de l'Auberge, il y a beaucoup d'interactions. »
Une idée géniale et inédite, inspirée d'une histoire vraie, celle de ce marin, ancêtre d'Hervé Retureau, historien et auteur de Moi, Philippe Thesson, marin sur l'Astrolabe. Une histoire authentique et mêlée à une reconstitution scénique, au pays du Puy du Fou et du Vendée Globe, pour ouvrir les écoutilles et exciter les papilles. Au fourneau de cette recette qui fleure bon les chants marins, les explorations et les mille sabords, donc : Corentin Stemler, créateur vendéen à l’imagination débordante et metteur en scène confirmé, auréolé déjà de multiples réussites : La Dame de Pierre, Le Grand Hiver ; président et directeur artistique de Symphonia Productions. « Quand on se sent enraciné chez soi et que l'on sait d'où on vient, c'est après que l'on peut se sentir appartenir à un tout plus grand qui est la France », ajoute Corentin, convaincu que « le spectacle vivant est une porte d'entrée sur l'Histoire de France ».
L'ancêtre du Vendée Globe
L’entreprise et son gérant, entourés d’une myriade de bénévoles, acteurs, accessoiristes, participent avec éclat à ce vaste mouvement que connaît aujourd’hui le monde du spectacle et qui propose, grandeur nature, ces grandes productions jusque-là réservées au grand écran. Partout en France émergent des spectacles estivaux inspirés d’histoires locales et joués par des bénévoles, sans oublier les parcs à thèmes de Vendée ou de Provence, les animations dans les châteaux ou reconstitutions en costumes d’époque.
Dans une ambiance de taverne digne des Pirates des Caraïbes, au son des chants marins, l’Auberge du Grand Large, unique en son genre, offrira une expérience iodée à la suite de Philippe Thesson, marin sablais, aventurier du grand large, dans le cadre historique de la salorge, cette grange saunière témoin de l’histoire pluricentenaire de la cité maritime sablaise, à quelques mètres à peine du ponton du Vendée Globe d’où s’élanceront, le 10 novembre prochain, quarante nouveau skippers partant à la conquête du tour du monde, traversant le cap Horn à l’assaut de l’Everest des mers. Une course rendue possible par toutes les expéditions qui l'ont précédée, permettant d'ouvrir les routes maritimes et de cartographier les mers. « Nous pourrions presque dire que les expéditions de Philippe Thesson constituaient l'ancêtre du Vendée Globe », ajoute Hugues-Marie Stemler, responsable de la communication de ce nouveau projet.
Un voyage culinaire et légendaire à vivre pendant dix jours au départ des Sables-d’Olonne, ce port de la Vendée bordant l’une des plus belles baies du monde. De quoi oublier la sinistre et honteuse cérémonie inaugurale des Jeux olympiques, fête des fous, à jeter par-dessus bord.
2 commentaires
Intéressant
Merci pour ce très beau moment surtout ne pas prendre celui qui ce fait passer pour un historien patrick boucheron qui nous raconte l’histoire de la France woke au JO.