Billetterie plus chère pour les Blancs au Canada : Bock-Côté ne s’en étonne pas
À Montréal, le dimanche 8 décembre, un événement familial était organisé par l’organisme Shake La Cabane. Cette soirée qui se voulait inclusive, dont la valeur fondamentale était la création d’un sentiment d'appartenance pour toutes les familles, quelle que soit leur provenance culturelle ou socio-économique, a finalement été annulée, la veille des festivités. Les organisateurs assurent que cette annulation était impérative pour assurer la sécurité des familles qui devaient se rendre à la soirée. En cause, de nombreux messages « menaçants et haineux » au sujet de la grille tarifaire polémique proposée. Un tarif préférentiel était appliqué pour les personnes noires, autochtones et les personnes de couleur (15,18 dollars), tandis que pour les personnes blanches, le prix d’entrée s’élevait à 25,83 dollars.
Un événement inclusif dont la billetterie est discriminante
Pour Boulevard Voltaire, le célèbre québécois Mathieu Bock-Côté, chroniqueur et essayiste, réagit : « Le propre d’un régime est de conditionner le comportement de la population, d’imprimer en elle une certaine idée du juste et de l’injuste. » Il poursuit : « Au Canada, on trouve donc, chez ceux qui se veulent progressistes, cette manière de pratiquer soi-même le tri racial entre les Blancs et les "BIPOC" [Black, indigenous and people of colour/Noir, indigènes et personnes de couleur, NDLR]. C’est au nom de la justice sociale et raciale que les premiers sont donc formellement désavantagés ici et que les seconds profitent d’un tarif avantageux. » Pourtant, la page Web de Shake La Cabane indiquait que « cet événement [devait] célébrer la communauté, les connexions et un passage vers une nouvelle année plus positive ». Les connexions et la nouvelle année plus positive étant manifestement caractérisées par la discrimination des personnes blanches.
Aussi discriminatoire que soit cette grille tarifaire, Mathieu Bock-Côté n’en est pas étonné : « Cette annonce était assurément révoltante, mais elle n’est pas surprenante, dans le contexte nord-américain, et encore moins dans le contexte canadien, qui a institutionnalisé dans les paramètres du multiculturalisme fédéral un racialisme décomplexé », précise-t-il, ajoutant : « Le Canada pratique le tri racial de sa population au nom de la mise en valeur des minorités apparemment exclues par le "racisme systémique" qui serait au cœur de la fabrique sociale. Il multiplie ainsi les programmes censés corriger les inégalités structurelles dont elles seraient victimes. » Le chroniqueur québécois explique que cette discrimination à l’égard des personnes blanches n’est pas rare, outre Atlantique : « Le gouvernement fédéral a mis en place un programme pour favoriser l’entreprenariat noir. Ainsi, de nombreux postes sont réservés, formellement et pratiquement, aux individus censés appartenir aux minorités. » Finalement, la volonté de privilégier les communautés autrefois ostracisées aboutit à la discrimination d’une autre communauté : les hommes blancs. Bock-Côté conclut : « C’est la logique de la discrimination positive qui, dans les faits, représente une discrimination tout à fait négative pour les "Blancs", et plus encore les "hommes blancs" qui ne disposent d’aucun privilège ethnique à faire valoir. »
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
17 commentaires
C’est pas un peu « supremaciste » en filigrane cette politique?
Il faut aider les BIPOC , les blancs eux, n’en ont pas besoin ?
Nous nous préparons des jours mauvais a avoir tout accepter le réveil sera dur ,très dur
Ce que visiblement Trudeau ignore ; Des guerres ont commencés comme ça et a cause de ça . Leurs raisonnements ne tiennent pas la route ; Quand les minorité seront majoritaires , que se passera -t-il ? C’est l’ouroboros leur idéologie !
Il est plus que temps, pour les Canadiens, de se débarrasser de Trudeau ! Comme pour les Européens, des autres membres du trio, Macron et Zélensky….
On appelle ça « discrimination positive », pour moi c’est tout simplement du racisme. Puni par la loi.
Peut on m’expliquer pourquoi les femmes sont souvent en discothèque gratuitement alors que les hommes doivent payer. On n’entens pas les féministes sur cette discrimination et des sanctions judiciaires. N’est ce pas utiliser leur corp comme des appats?
Pour les plus jeunes, et les moins jeunes…, je recommande la lecture de l’irremplaçable « L’âme désarmée » d’Alan BLOOM ! Pas une ride…
Les élections fédérales canadiennes auront lieu en 2025 et à ce jour , les sondages donneraient gagnant le candidat conservateur Pierre Poilievre , c’est à espérer pour éjecter le très progressiste Trudeau , jumeau de macron .
Question, puisqu’on en est là, comment font les personnes métissées qui ont conservé, du fait du caractère dominant par rapport au caractère récessif dans la transmission des gènes, plus des caractéristiques de la race blanche que celles de l’autre parent ? Doivent-elles apporter la preuve de cela par un certificat de naissance ? Un truc de fou comme disent les jeunes.
Je dirais à l’excellent Mathieu Bock-Côté que l’on n’est pas mieux traités chez nous par notre propre président qui efface d’un coup de menton un parti, le RN, qui représente, excusez du peu, 11 millions d’électeurs !! Je préfèrerais payer un peu plus mais être considéré, en retour …………
Cette manière de fonctionner c est tout simplement du racisme pur et dur
Les soit disant progressistes sont de détraqués mentaux
Bonjour Christian, Exactement, la discrimination positive est un racisme institutionnel.
J’adhère tout à fait aux arguments énoncés dans cet article par Mathieu Bock-Côté. Le seul privilège qui coûte, c’est d’être nés blancs sur le sol canadien tout comme en France d’ailleurs pour les natifs de couleur blanche. La politique de Trudeau, tout comme celle de Macron, déteint sur les manifestations culturelles et autres divertissements. Le libéral Trudeau est imprégné de l’esprit woke et mondialiste. Cet esprit règne à plein régime et la discrimination positive va bon train et ce, dans tous les domaines.
La discrimination positive est finalement plutôt « négative » pour les « personnes de couleur » : On fait fi de leurs capacités réelles pour les cantonner dans un rôle de victimes éternelles qu’il faut aider à grimper dans l’ascenseur social. C’est ça le vrai racisme ; ne pas les traiter à stricte égalité de chance… Et on s’étonne que beaucoup profitent et abusent de ce système et que cela crée du ressentiment chez les « blancs », qui y voient une injustice de plus. Et les sociétés se fracturent un peu plus chaque jour à cause de fausses belles idées altruistes ou franchement criminelles. L’histoire nous jugera sévèrement…
Et dire que le Canada fait encore rêver beaucoup de français… Très peu pour moi.
Dommage! Cyrano. Malgré tous ces bouleversements qui traversent mon pays d’origine, la beauté sauvage de certains de ses vastes espaces a été conservée. Elle constitue pour le peuple canadien et sa Belle Province (côté francophone) l’élan nécessaire prêt à résister aux vents mauvais. J’ose espérer que demain tout cela n’aura été qu’un vilain moment à passer et qu’on y retrouvera bientôt la joie de vivre comme avant.
Qui sait ?
En effet, encore pire que chez nous