Bannie de son œuvre ! J. K. Rowling, martyre de la grande purge wokiste

jk rowling

C’est la nouvelle « culturelle » du jour : le musée de la Culture pop de Seattle, qui consacre une exposition à Harry Potter, a décidé d’en bannir l’auteur, J. K. Rowling, supprimant dorénavant toute mention de son nom dans ses murs. Désormais, lady Rowling sera désignée par la périphrase « Vous-Savez-Qui »… Histoire de l’assimiler au méchant de ses romans, l’affreux Voldemort.

Honnêtement, on se fout du musée de la Culture pop de Seattle, ville de cette côte ouest des États-Unis envahie – comme San Francisco, Portland ou, plus haut, Vancouver – de toxicos défoncés au crack, OxyContin et autres opioïdes. Seattle, la ville des géants Microsoft, Amazon et Starbucks qui ont tous trois conquis la planète… Rien de surprenant à ce que le musée de la Culture pop local contribue à l’universel pourrissement des esprits.

Mais le sort fait à un écrivain de statut mondial a de quoi surprendre. Depuis que le wokisme lui est tombé dessus, nous avons relaté ici les épisodes du martyre de J. K. Rowling. Son péché originel est, rappelons-le, d’avoir osé sous-entendre que « les personnes qui ont leurs règles » – référence à un article du site Devex du 6 juin 2020 – sont tout simplement des femmes. Ce crime de transphobie depuis dénoncé sans relâche lui vaut de nombreuses menaces de viol et de mort, puis l’interdiction de paraître dans tout événement, émission ou reportage consacrés à la saga Harry Potter. Il permet même de l’évincer des fêtes du 20e anniversaire de l'apparition de son héros.

J. K. Rowling est même dénigrée par les jeunes acteurs connus grâce à la saga : on a vu Daniel Radcliffe, LE Harry Potter du cinéma, tweeter des excuses en son nom, affirmant : « Les femmes transgenres sont des femmes. »

Chris Moore, le directeur de l’exposition Harry Potter au musée de la Culture pop de Seattle, lui-même trans, faut-il le préciser, accuse donc J. K. Rowling de propos « extrêmement haineux et controversés ». Il écrit : « Nous aimerions bien suivre la théorie d’Internet selon laquelle ces livres ont été écrits sans auteur, mais cette personne est un peu trop bruyante avec ses opinions haineuses et discriminantes pour que nous puissions l’ignorer. Oui, nous parlons de J. K. Rowling, et non, nous ne voulons pas lui faire de publicité. Donc, c’est la dernière fois que vous verrez son nom dans ce post. Nous l’appellerons désormais Vous-Savez-Qui parce qu’ils ont des caractères assez proches. »

Le crime de transphobie risquant sans doute de paraître insuffisant au commun des mortels, Chris Moore en a listé d’autres : « soutien à des créateurs antisémites, les stéréotypes raciaux qu’elle a utilisés lors de la création de personnages, d’un monde des sorciers incroyablement blanc, et le manque de représentation LGBTQIA+ ».

On pourrait glisser sur ce tissu d’âneries, se contentant d’observer que la bêtise hargneuse nous permet au moins d’avoir une idée de l’infini. On pourrait tenter de se rassurer ou, du moins, essayer : les contempteurs de l'écrivain sont ultra-minoritaires et leur vacarme s’éteindra, faute de porte-voix.

Pas sûr, hélas. On en veut pour preuve une anecdote rapportée, jeudi soir, sur CNews par le grand reporter Régis Le Sommier. Elle remonte aux années 1990. Cela se passait, disait-il, à l’université UCLA, en Californie. Dans ce laboratoire du terrorisme féministe, une armée de harpies réclamait que soit interdite l’étude de Moby Dick, le roman d’Herman Melville, au motif que, dans cette histoire – comme dans la réalité ! –, les équipages de baleiniers n’étaient constitués que d’hommes. Moby Dick est paru en 1851, son auteur est mort en 1891. Un siècle plus tard, il se voyait donc frappé d’infâmie.

La grande purge lancée alors par une poignée d’hystériques s’est, depuis, répandue dans tout l’Occident, entraînant la mise au ban de dizaines d’auteurs, acteurs, comédiens, politiques, on en passe et de plus anonymes.

Le wokisme n’est qu’un terrorisme de plus, avec tous les corollaires qu’on leur connaît.

Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

38 commentaires

  1. Une preuve de plus que nous marchons sur la tête. Un conseil aux parents et grands-parents : gardez tous les livres pour enfants qui nous ont enchantés livres de la comtesse de Ségur, de Jules Verne, d’Enid Blyton, de Jacques London etc.. car ils continueront à être édités…mais revus et corrigés et nous serons tenus de rapporter le contenu de nos bibliothèques dans les gendarmeries et commissariats de police.

  2. Travestir la réalité ne fait pas une nouvelle vérité ! VOUS AVEZ RAISON Mme Rowling continuons à dire et redire ce qui est la vérité de toutes les espèces animales ( je vous passe les paramécies ) et humaine, chacune avec ses caractéristiques propres mais toujours dans la complémentarité mâle et femelle !

  3. On peut supposer que J. K. Rowling est à l’abri du besoin… N’a-t-elle donc pas la possibilité, quitte à y perdre des droits d’auteur futurs, d’interdire purement et simplement la diffusion de ses oeuvres à ceux qui les massacrent ?

  4. Comme les wokes et l’extrême gauche de manière plus générale sont incapables de produire le moindre succès, leur nouvelle stratégie est de déposséder les autres de leurs œuvres.
    Comme le dit l’adage américain, « faire du woke, c’est faire faillite » et ça n’a rien d’étonnant quand on regarde les sondages sur divers sujets, car la part de « wokes » dans notre société, bien que très bruyante et mise en avant, est tout ce qu’il y a de plus négligeable.
    Alors arrêtons de prêter attention à ces frustrés, c’est de ça qu’ils vivent.

  5. Autant il y a quelques années je me souciais comme d une guigne de l orientation sexuelle des gens, autant à force de battage tout ce monde lgbtqetc m insuporte. Leur discours n est que haine et mise au ban de tout ce qui ne pense pas comme eux. Je soutiens totalement JKR, une personne qui a ses règles c est une femme. Une personne qui ressemble à une femme, avec un penis, c est Canada dry, ça ressemble, mais ce n est pas.

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