Arbitrage Crédit lyonnais/Bernard Tapie : quand la Justice met au tapis Mediapart
La semaine dernière, la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris a relaxé Bernard Tapie dans l'affaire de l'arbitrage dit « du Crédit lyonnais ». Selon le jugement, aucun élément ne permet d'attester que l'arbitrage soit frauduleux.
C’est le constat de l’échec d’un homme, Edwy Plenel, sorte de Fouquier-Tinville du journalisme, et de son équipe de Mediapart, qui s’est imaginée être le Washington Post (celui du Watergate).
Loin de faire son examen de conscience (ou, plus exactement, son autocritique, pour reprendre un terme stalinien plus conforme à la doxa du journaliste à moustache), Mediapart a lancé une offensive violente à l’encontre de François de Rugy. Mais quelle valeur donner à ces journalistes qui, pendant des années, ont été aveuglés par leur idéologie (marxiste) et la haine (à l’égard de Nicolas Sarkozy, président de la République lors de l’arbitrage, mais aussi de Bernard Tapie à qui certains n’ont jamais pardonné son amitié avec le Président François Mitterrand).
Alors que les médias (comme le milieu politique) sont sous le feu de la suspicion générale de la population, Mediapart vient de signer l’arrêt de mort du journalisme d’investigation et jeter le discrédit sur toute une profession.
Cette triste affaire sort au pire des moments. Les attaques contre la liberté d’expression se multiplient. La campagne de vraies-fausses révélations contre le couple Rugy va encourager le gouvernement à poursuivre dans la réforme, néfaste pour la liberté de la presse, de la loi de 1881 et l’instauration d’un « ordre professionnel » des journalistes !
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