Allemagne : violence gauchiste contre les femmes qui dénoncent les violences sexuelles des migrants et la politique de Merkel

Diverses initiatives prises par des femmes, notamment des manifestations, voient le jour en Allemagne afin de dénoncer les violences sexuelles commises par les migrants.

Ainsi, une marche des femmes s’est déroulée dans ce cadre, ce samedi 17 février 2018, dans le centre de Berlin. Selon la police, 500 personnes ont pris part au rassemblement organisé par madame Leyla Bilge, âgée de 35 ans, kurde et musulmane, membre du parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD) et sympathisante du mouvement anti-islamisation PEGIDA.

Leyla Bilge, qui se présente en tant que militante des droits de l'homme et qui aide - grâce à son association « Leyla » - les réfugiés yézidis et chrétiens au Proche-Orient et dans les camps de réfugiés situés près de la frontière turco-syrienne, déclare : "Nous sommes ici en Allemagne au XXIe siècle. Il ne doit pas y avoir de retour au Moyen Âge, ni d’introduction rampante de la charia."

Le motif de ce rassemblement n’a pas plu à tout le monde et 900 gauchistes ont perturbé et bloqué l’événement durant des heures malgré la forte présence policière. Des affrontements physiques et verbaux ont eu lieu entre les gauchistes et les représentants des forces de l’ordre. Les contre-manifestations, au même titre que la manifestation, ont été autorisées. Par contre, le blocage de la manifestation est illégal. Les deux manifestations se sont dissoutes près de Checkpoint Charlie vers 18 h 30. Les contre-manifestants de gauche reprochent à Leyla Bilge de diffuser une vision raciste et antimusulmane, et d’instrumentaliser le droit des femmes.

La police a annoncé, en début de soirée, que certains participants à la marche des femmes ont, malgré tout, pu atteindre, en petits groupes, le but ultime : la chancellerie d’Allemagne. Les forces de l’ordre ont qualifié la situation de défi en matière logistique et de sécurité.

La perturbation par des gauchistes de manifestations de femmes a également eu lieu à Hambourg, dans le nord du pays.

Le 5 février dernier, la première manifestation du lundi - inspirée de celles qui eurent lieu en 1989 en Allemagne de l’Est et qui conduisirent, à l’époque, à la chute du régime communiste – y a rassemblé 60 personnes. Organisée par une dame indépendante de tout parti ou mouvement politique, dénommée Uta Ogilvie, et visant le départ de la chancelière sous le slogan "Merkel doit partir !" ("Merkel muß weg"), elle n’a pas provoqué d’afflux de contre-manifestants.

Cependant, la réussite de ce rassemblement quasi spontané a attiré a posteriori les foudres de membres de milices gauchistes qui s’en sont pris à Uta, à ses biens et à sa famille. Ainsi, dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 février, des gauchistes ont conduit une attaque contre son domicile : la façade de la maison a été salie avec de la peinture, une fenêtre de chambre à coucher a été brisée par un objet contenant de la peinture et celle-ci s’est répandue dans la pièce. Les pneus des deux véhicules de la famille ont été aussi endommagés.

Le lundi 12 février, en début de soirée, en se rendant à la deuxième manifestation, Uta et son père ont été attaqués par des gauchistes, mais ont pu être extraits par la police. D’autres personnes ont rencontré le même problème. Uta Ogilvie dénonce le fait que, selon elle, ces gauchistes sont financés par l’État, via de l’argent public accordé à des fondations. Afin de protéger sa famille, Uta a été contrainte de jeter l’éponge en déclarant : "Je ne peux imaginer ce qu’il serait advenu si les lits des enfants s’étaient trouvés sous cette fenêtre."

Mais une autre dame a décidé de reprendre le flambeau et organise, ce lundi 19 février 2018, une nouvelle manifestation.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 09/01/2020 à 18:45.
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Lionel Baland
Écrivain et journaliste belge francophone

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