Affaire Augustin : la réponse cinglante de l’Action française
Le mouvement nationaliste et royaliste fondé en 1898 a publié un communiqué lapidaire, suite aux torrents de boue qui se sont déversés sur lui et sur Augustin. « Alors qu’Augustin faisait remarquer à des jeunes gens qu’ils étaient en train d’importuner des jeunes filles, l’un au moins de ces jeunes gens a décidé de l’attaquer par derrière en lui portant un coup à la tête. Puis Augustin a été ramassé, plus tard, la mâchoire brisée, les dents cassées et les cervicales déplacées », rappelle le mouvement, dans son communiqué. Une remise au point qui fait écho aux 21 jours d’ITT prescrits au jeune homme.
Mais l’Action française ne s’arrête pas là. « Comme Augustin est blanc, français et de droite, comme ses agresseurs sont maghrébins (comme les jeunes filles à qui Augustin voulait venir en aide, sans attendre une hypothétique intervention d’une hypothétique police de proximité tentant hypothétiquement de faire respecter les chimériques lois de Marlène Schiappa), certains mettent en doute le fait qu’Augustin soit à l’hôpital, d’autres lui dénient le droit d’intervenir, d’autres enfin considèrent que frapper un militant de droite est en soi une bonne chose. »
Puis les rédacteurs de ce communiqué ont répondu sèchement aux accusations d’instrumentalisation : « Il est légitime dans la France de 2020, pour une partie des militants et de la presse de gauche, de s’indigner que les amis et la famille d’Augustin - la « fachosphère », donc - aient l’air émus qu’Augustin se soit fait violemment tabasser par des voyous. Il est légitime, dans la France de M. Macron qui appelle « incivilités » des meurtres, de considérer qu’un militant de droite n’est bon qu’à se faire casser la gueule, surtout quand il joue civilement les cavaliers servants auprès de jeunes filles dont le sort est de moins en moins enviable, si l’on en croit les études et les faits divers. Il est légitime, dans la France rêvée de M. Macron, que le vivre ensemble se traduise par une violence omniprésente, et d’abord une violence politique faite à tous ceux dont on refuse de considérer les souffrances. »
Pour rappel, l’agression du jeune Augustin a fait l’objet d’une campagne scandaleuse sur les réseaux sociaux. Où les accusations de récupération politique ont davantage eu d’écho que l’agression en elle-même. Certains, comme le journaliste « spécialisé dans l’extrême droite » Pierre Plottu, ont carrément insinué qu’il ne s’agissait que d’un prétexte de buzz.
Augustin, Adrien Perez, Marin et Ange ne sont pas des influenceurs en quête de buzz. Ils sont morts ou blessés, victimes du laxisme et de la racaille. Victimes de maux dont on a parfois l’impression qu’il est devenu plus criminel de nommer que de commettre.
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