Curieuse concordance des addictions : le coût de la sauterie d’Hidalgo et sa cohorte d’accompagnants à Lima, orgie de com’ pour célébrer une victoire sans suspense, est peu ou prou égal au budget annuel d’une des autres dilapidations municipales notoires - la salle de shoot. Ou à celui de Paris Plages.

Décidément, le Bazar socialiste de l’Hôtel de Ville est un vrai Prisunic, la démagogie jouissive y est à tarif unique, 1.500.000 euros (Mediapart), 1.000 fois le SMIC pour trois jours seulement dans le cas présent.

C’est plus fort qu’eux, les petits politiciens profiteurs ne peuvent s’empêcher de s’empiffrer aux frais du peuple. "Je veux m’en fourrer jusque-là !" : le cri d’Offenbach retentit encore à Paris dans les couloirs de la mairie. Ils ont soudain l’impression d’être transgressifs et importants, de vivre comme des princes avec des âmes de laquais ; et encore : cette comparaison est infamante pour ces derniers.

Bien, bien… les Jeux olympiques de l’exemplarité et des budgets maîtrisés sont sortis de la route au premier virage. Tout, dans cette affaire, va être sujet à gaspillage. Il va, notamment, falloir être particulièrement vigilant sur les conditions d’expropriation de la Cité du cinéma à Saint-Denis ou les marchés de rénovation des équipements sportifs, dont les enveloppes peuvent s’envoler sans mesure.

La tentation va être très forte pour les grigous et les abonnés au siphonnage des fonds publics.

Ce qui s’est passé à Lima n’est qu’une mise en bouche. 2024, c’est loin et long…

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28 septembre 2017 à 10:45

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