Un homme battu à mort près de Rennes : encore la fête « Orange mécanique » !

Whilelm Houssin

Wilhem Houssin, intermittent du spectacle comme on dit, artiste-musicien et père de famille de 49 ans, battu à mort dans la métropole rennaise, est décédé le samedi 24 juillet. Cinq « jeunes hommes », dont deux mineurs, ont été mis en examen, vendredi soir.

Les faits ? Rien que de plus banal dans le Landerneau métropolitain d'Ille-et-Vilaine de notre France « Orange mécanique » : le mercredi 21 juillet, dans l'après-midi, Wilhem Houssin et sa compagne se rendent à Saint-Jacques-de-la-Lande – commune qu’on sait peuplée d’affables Jacquolandins et Jacquolandines – pour visiter un appartement. Le couple peine à trouver l’adresse et croise, au pied levé, cinq « jeunes hommes » qui, en guise de bienvenue, tabassent à mort le musicien.

Les motifs du meurtre ? Pour l’instant, rien de bien clair. Une dispute, oui. Pour un regard de travers ? Un pas de trop sur un trottoir réservé « caillera » ? Une apostrophe déplacée des « jeunes » sur la tenue vestimentaire ou l’allure de la compagne du musicos ? Broutilles d’ados, quoi. Ces « cinq jeunes hommes », précise le procureur de la République – deux mineurs âgés de 17 ans et trois majeurs de 19, 20 et 21 ans –, sont « tous connus de l’institution judiciaire à des degrés divers ». Et alors ? Quel mal à cela ? Il faut bien que jeunesse se passe et toute expérience enrichit, vous diront nos pointures en pédopsychiatrie libertaire.

D’accord, sans doute ont-ils exagéré, ajouteront-elles, puisque l’autopsie de Wilhem Houssin a révélé la présence de lésions traumatiques à la face, au tronc et sur les membres inférieurs ainsi que diverses fractures notamment à la tête, puisque le parquet confirme que le décès du malheureux serait « en lien avec les lésions à la tête ». Mais à cet âge, 17 ou 19 ans, on ne mesure pas sa force ! finiront par conclure nos doctes sociologues de l’excuse. À preuve : lors de leurs auditions, deux des « jeunes » ont reconnu « des violences légères » sur la victime, deux ont contesté leur présence et le dernier s’est déclaré simple spectateur. Tout baigne dans cette Ille-et-Vilaine de l’archipel français !

Et, par bonheur, le bon sens « socialiste » haut-breton, discipliné par moraline, a vite trouvé la parade à ce petit désagrément de sa vie quotidienne qui bouscule son idéal du « vivre ensemble ». Baste la haine ou l’aigreur nauséabonde populiste de ceux qui voudraient seulement désigner un faciès de coupables ! Ce samedi 31 juillet, binious, castagnettes, guitares et tout le tralala angélique étaient de sortie. Pour une marche contre la violence, « pacifiste, haute en couleurs et en musique » organisée à Vezin-le-Coquet en hommage digne et festif pour le musicos massacré. Il faut dire que René-François Houssin, maire divers gauche de la petite commune – et père de l’assassiné –, a rappelé qu’il ne voulait pas de « récupérations politiques »

Rien de grave, donc, dans ce beau pays où chacun peut croiser sa mort violente à l’impromptu, juste au coin de la rue, en descendant chez son charcutier ou son fleuriste. On nous dit que Wilhem Houssin laissera le souvenir d’un homme à « la gentillesse incommensurable ». Mais voilà encore une personne gaspillée, par abandon collectif du droit à se défendre, pour durer… N’y a-t-il donc plus rien à sauver de ce pays asservi aux dogmes suicidaires de la « bienveillance » qui viennent effondrer l’instinct vital de la vielle nation ?

Et vous, amis bretons, verdâtres et socialistes, comme sur le pont de Nantes de la chanson, continuez à danser… tant que les « caillera » voudront.

Pierre Arette
Pierre Arette
DEA d'histoire à l'Université de Pau, cultivateur dans les Pyrénées atlantiques

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