[9/10] Dix œuvres d’art qui vont heurter certains élèves
Avec ses cinq femmes nues, le tableau de Giuseppe Cesari Diane et Actéon a été estimé « contraire aux convictions » de certains élèves d'un collège des Yvelines. Au point que l'ensemble des professeurs se sont mis en grève pour soutenir une consœur menacée. Où va notre civilisation ? Pour répondre à sa façon, BV a décidé de publier chaque jour, durant dix jours, un tableau qui a toutes les chances d'agacer certains élèves. Ce ne sont pas des caricatures, seulement des joyaux de l'art et de l'Histoire de France ou d'Europe. Des pièces de musée, ce que notre civilisation a produit de plus beau, ce qui fait notre fierté.
Nous avons déjà rencontré « la bataille de Poitiers », traitée en enluminure. La revoilà vue par le peintre d'histoire Charles de Steuben (1837). Vaste bataille, façon Seigneur des anneaux, à la hauteur de sa symbolique : la progression des Arabes est stoppée ! L’événement est l’ancêtre de l’immigration zéro. Tout cela confère à la bataille de Poitiers un caractère « humiliant » pour les élèves musulmans, selon Claude Askolovitch, auteur, en 2013, de Nos mal-aimés : ces musulmans dont la France ne veut pas (Grasset), qu’il serait amusant de relire dix ans après.
© Wikipedia Bender235
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3 commentaires
L’art n’est accessible qu’aux esprits ouverts et épris de liberté. Libre à chacun de s’enfermer dans des doctrines mais le rôle de l’école n’est pas de les conforter dans ce modèle mais de lui permettre de devenir un être pensant doté de raison et d’esprit critique. Ce sont la quelques unes des bases de notre culture, culture que nous avons le devoir de préserver.
Pour ces soldats et tous ceux qui se sont battus pour ce pays nous nous devons de le sauver aussi , de repousser ces envahisseurs , nous ne pouvons admettre qu’ils y ont laissé la vie pour rien .
Il est des dates qui ont forgé notre culture. 732 en fait parti et nous comprenions, lors de nos cours d’histoire à l’école communale, que cette bataille était une des pierres de notre héritage national sur lequel la France avait pu assoir sa grandeur et que nous nous devions d’en assurer la pérennité.