Viol antisémite à Courbevoie : une violence sordide dès le plus jeune âge

Un calvaire de 54 minutes… Ce 11 juin, trois garçons, aujourd’hui âgés de 13 et 14 ans, comparaissent devant le tribunal pour enfants de Nanterre (Hauts-de-Seine). Ces adolescents sont notamment accusés de viol en réunion, d’agression sexuelle, de violences, d’injures ou encore de menaces de mort, le tout aggravé en raison de la religion de la victime. Le 15 juin 2024, il leur est en effet reproché d’avoir entraîné une petite fille de 12 ans, de confession israélite, dans un local désaffecté, de l’avoir violentée, menacée, injuriée et violée à plusieurs reprises. Un an après cette affaire qui avait horrifié l’ensemble de la société, le procès des trois adolescents se tient à huis clos. Le verdict est attendu pour le 13 juin.
Une odieuse agression
Tout part d’une amourette entre adolescents. Fin mai 2024, Anne, collégienne âgée de 12 ans, tombe amoureuse de Lorenzo, 12 ans également. La fillette, harcelée par le passé en raison de sa religion, ment à son petit ami et lui affirme être musulmane. Les adolescents échangent pendant un temps des messages passionnés. Mais rapidement, Lorenzo découvre qu’Anne est en réalité juive. Le garçon rompt, l’insulte par messages - « Tête de rat, casse toi ! » - et finit par la bloquer sur Instagram. Huit jours plus tard, le 15 juin 2024, Lorenzo, accompagné de Kevin (un ami), croise Anne dans le square Henri-Regnault, près de La Défense. Il l’interpelle. Quelques instants plus tard, un troisième adolescent, Wissam, les rejoint. Le ton monte. Lorenzo reproche à Anne de lui avoir menti. Alors que la fillette tente de partir, les trois garçons se mettent en travers de son chemin. Lorenzo finit par l’attraper de force par le bras et il l’emmène en direction d’un local désaffecté, situé non loin du parc, à Courbevoie.
Commence alors un déchaînement de violences inédit. « Sale Juive de merde ! », lance Lorenzo à Anne, en la rouant de coups. Le garçon jette la petite fille au sol, lui tire les cheveux, lui touche la poitrine. Avec un briquet, il continue de la menacer. La fillette est traînée à l’arrière du local, déshabillée et violée à plusieurs reprises par les deux complices de Lorenzo. Pendant ce temps, le garçon de 12 ans filme la scène. Lorenzo lui aurait ensuite ordonné de se convertir à l'islam et de répéter une profession de foi. Après 54 minutes d’un long et violent supplice, Anne est relâchée. Courageuse, la collégienne prévient rapidement ses parents et les forces de l’ordre. Ses trois agresseurs présumés sont identifiés et interpellés.
Des petits caïds devenus des barbares
Le premier, Lorenzo, se donne des airs de petit caïd, rapporte Le Figaro. Sans antécédent judiciaire, il vit seul avec sa mère. Chrétien de naissance, plusieurs témoins racontent qu'il se serait converti à l’islam au printemps 2024. Au collège, il est connu pour ses absences à répétition. Sur les réseaux sociaux, il arbore une photo de profil aux couleurs de la Palestine avec le slogan « Stop Génocide ». Dans son téléphone, les enquêteurs retrouveront également des vidéos contre Israël. Le 15 juin 2024, avant de croiser la route d’Anne, il publie une photo sur ses réseaux sociaux, intitulée « Meilleure garde à vue de ma vie ». Il avait été interpellé après une intrusion sur un chantier mais avait été relâché, faute de dégradations constatées. Le lendemain de l’agression rapportée par Anne, il publie à nouveau une photo. Cette fois-ci, on le voit assis au milieu d’un local désaffecté, sûrement celui où Anne fut traînée… Un cliché rétrospectivement effroyable. S’il n’a pas participé au viol, Lorenzo a tout de même été mis en examen notamment pour agression sexuelle, tentative d’extorsion, violences en réunion, menaces de mort et injures en raison de la religion. Âgé de 12 ans au moment de faits, il ne pourra pas être placé en détention, la majorité pénale étant fixée à 13 ans. Des mesures éducatives pourront être prises à son encontre.
Ses deux acolytes, Kevin et Wissam, aujourd’hui écroués, semblent traîner la même réputation que Lorenzo. Kevin serait, selon certains voisins interrogés par Le Figaro, « une petite frappe mal éduquée ». Ayant grandi dans un environnement instable, il était peu assidu en cours. À l’instar de Lorenzo, il se serait converti à l’islam. Wissam, quant à lui, était hébergé en foyer. Ils sont mis en examen pour viol en réunion, agression sexuelle en réunion, tentative d’extorsion, violences en réunion, menaces de mort et injures à raison de la religion. Si l’excuse de minorité est retenue, les deux garçons encourent au maximum 10 ans de réclusion, soit la moitié de la peine encourue par les adultes.
*Tous les prénoms ont été modifiés
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30 commentaires
Trop jeune pour être condamnés mais pas trop jeune pour violer.
S’il était chrétien, ses parents le sont donc aussi, leur chemin de croix va être long et pénible.
Les joies de la mixité promises par la gauche caviar
Ils ont beaucoup de chance de n’être pas en Corse.
Ils sont assez grands à 12 et 14 ans pour se convertir à l’islam, mais trop jeunes pour être condamné ou alors avec l’excuse de minorité ! Décidément, tout va à vau-l’eau dans ce pays…
Quand on agit comme les grands on doit être puni comme les grands . Stop à l’excuse de minorité , les mineur d’aujourd’hui ne sont pas les mineurs de 1945 .
Il faut croire que le viol est deux fois moins grave chez les mineurs, même pour les victimes.
Surtout pour les victimes.
alors que c’est tout le contraire !!
La conversion de jeunes autochtones à l’islam montre que l’assimilation fonctionne très bien à Courbevoie.
Il semblerait que dans la récit de ce viol on n’a pas écrit les vrais prénoms alors que pour l’assassinat de Mélanie on c’est empressé de le faire. Cherchez l erreur.
Et faut-il se sacrifier et écouter le service public pour connaître les prénoms de ces 3 adolescents barbares ? On n’a pas entendu Macron, ni Melanchon et cie d’ailleurs, au sujet de cet acte antisémite sordide. Un fait divers comme un autre pour celui qui fait tout pour combattre l’insécurité en France ? Celui qui est fier d’avoir fait inscrire le droit à l’avortement dans la constitution (et bientôt le droit à l’euthanasie pour les malades pauvres, voire les pauvres ?), ugore t’il que le droit à la sécurité est inscrit depuis des siècles dans la constitution ?