Pour sa performance oratoire au Zénith, Valérie Pécresse avait pris soin de s'adjoindre les services d'un acteur. TF1info.fr le révèle, un professionnel de la scène, nommé Benoît Solès avait coaché la candidate LR.

LR de rien, le coaching a su révéler le tempérament de feu de la femme politique, son aptitude à chanter un discours plutôt que le clamer. Le triomphe était assuré. Un programme électoral interprété en mi bémol majeur marquait un tournant dans la manière de s'adresser aux Français. Le public, venu à l'origine pour un concert d'AC/DC, ne s'y est pas trompé. La voie royale pour Las Vegas était tracée. À défaut des urnes, elle avait le potentiel de remplir des stades.

L'homme derrière cette machine de guerre a tenu quelques rôles au cinéma et à la télévision. Les vacances de l'amour, Embrassez qui vous voulez, de Michel Blanc, Julie Lescault, Alice Nevers, Plus belle la vie et, en 2019, un Molière du meilleur acteur et meilleur auteur pour la pièce de théâtre La Machine de Turing. Son parcours politique laisse également 100 voix. Engagé aux côtés de la regrettée Nathalie Kosciusko-Morizet lors de l'élection municipale de 2014 sur la liste du 3e arrondissement de Paris, il connaît la consécration en 2015 en figurant sur la liste à l'élection du conseil régional d'Île-de-France de celle qui n'était encore qu'une chanteuse débutante. La désormais célèbre Valérie Pécresse. Retiré des affaires conseilleuses, Benoît Solès est actuellement membre actif de la commission culture en cette même mairie.

TF1.fr, qui bouillait d'impatience de connaître les secrets d'une telle prestation, s'est rendu auprès de l'homme de théâtre afin de savoir comment il avait obtenu de l'intéressée cette quintessence de tout ce qu'il ne faut pas faire. Sans chichi, l'homme a dévoilé l'une des phases de la formation : « Je lui ai appris à dompter les prompteurs-miroirs lors de quelques séances au théâtre Michel. » Le résultat de cet apprentissage ne s'est pas fait attendre. Selon l'IFLOP, 51 % des dresseurs de prompteurs se prononcent en faveur de la candidate.

Parallèlement à sa carrière artistique, Benoît Solès mène une activité de « speech advisor », métier qui consiste à enseigner aux chefs d'entreprise et hommes politique l'art de l'expression face à un parterre de « people hearing » and if they understand the language of this formateur they are ready to speak into the meeting.

Selon Le Monde, un deuxième larron serait impliqué dans la préparation de Valérie Pécresse. L'avocat et maire du XVIe arrondissement Francis Spziner, ancien conseiller coiffure de Mireille Mathieu, aurait assuré la partie chorégraphique du discours. Il est actuellement recherché par Interpol pour sa participation active à l'attentat oratoire sur les sympathisants LR.

LR de rien... Il est à l'abri d'en prendre pour 5 ans.

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18 février 2022 à 16:47

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29 commentaires

  1. Le courage, l’honnêteté, la conviction, ça ne s’apprend pas ! On a ou on a pas !
    Circulez, les enjoliveurs, il n’y a rien à voir!

  2. Et pour terminer: « Pécresse au Zénith ». Le lieu du meeting n’était peut-être pas très bien choisi.

  3. S’il y a « bémol », c’est que tout ce vaudeville de boulevard (pas Voltaire), se traduit par un flop retentissant !
    Et Valérie d’ajouter lors d’une interview, qu’elle est « cinévore », qu’en ce moment elle n’a « pas beaucoup de temps », mais qu’elle se « rattrapera dans deux mois ! »…
    Moi qui pensait qu’elle voulait travailler pour la France…
    Non, non, elle veut continuer à améliorer sa carrière d’actrice, pour laquelle en effet, elle semble bien conseillée !
    Passons à un autre navet !

    1. Dramatique aveu de Pécresse, dont l’inconscient sait déjà qu’elle est « dispersée façon puzzle »…

  4. Il lui a appris comment exalter des convictions. Comme elle en a peu, et d’ordre technocratique, ses déclamations ont seulement montré sa profonde insincérité. Un désastre industriel.

  5. Amusant mais je relève une erreur de solfège (rien de grave) : je pense que ce bel oratorio magnifiquement interprété, n’était pas en mi bémol mais en mi dièse : car c’est une note qui n’existait pas encore. Quand Jany rencontrera ce coach qui, on le devine sous la pudeur du propos, est un grand ami, il devra le féliciter pour cette géniale trouvaille. Un note qui n’existait pas pour une candidate qui n’existe pas et un parti qui n’existera plus, rejoignant le PS au musée d’archéologiepolitique

  6. Quel plaisir de sourire en lisant votre chronique sur BV le matin au p’tit dej , le café et le pain grillé et d’autant plus apprécié, merci Mr Leroy et à très vite

  7. Bravo pour cette parfait description des énergumènes qui « font de la politique en qualité de spécialistes experts en communication ». Peut-être devraient-ils lire quelques bouquins expliquant « la manipulation des foules ».

  8. Pour ce qui est de la spontanéitè, on repassera.
    Et dans le cas présent, soit le coach n’est pas fameux, soit l’élève manque de talent. Peut-être même les deux à la fois.
    Qui peut se laisser prendre au jeu de ces pignoufs ? Pas moi, en tout cas.

  9. Petite correction : « Le public, venu à l’origine pour un concert (d’AC/DC) d’AVC ».
    En tout cas je ne savais pas que Benoit Solès avait joué dans « Les vacances de Zemmour », « Valérie never », et dans la célèbre pièce de théâtre : « La machine à perdre ».

  10. J’apprécie beaucoup l’humour de Jany Leroy et l’en félicite , au cas où je ne l’aurais pas encore fait !

    1. Amusant mais je relève une erreur de solfège (rien de grave) : je pense que ce bel oratorio magnifiquement interprété, n’était pas en mi bémol mais en mi dièse : car c’est une note qui n’existait pas encore. Quand Jany rencontrera ce coach qui, on le devine sous la pudeur du propos, est un grand ami, il devra le féliciter pour cette génialetrouvaille. Un note qui n’existait pas pour une candidate qui n’existe pas et un parti qui n’existera plus, rejoignant le PS au musée d’archéologiepolitique

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